Merci Macron !
Alors que la pagaille annoncée des résultats de Parcoursup angoisse les candidats à quelques semaines du baccalauréat, de nombreux mineurs raflés parce qu'ils voulaient tenir une AG dans le Lycée Arago ont été mis en garde-à-vue, mardi en fin d'après-midi.
Les informations circulant sur Twitter font état de 96 mineurs en garde-à-vue, les plus jeunes de 15 ans. « A Arago, les forces de l'ordre ont encerclé l'établissement pour y pénétrer et procéder à 101 interpellations avant même la fermeture officielle de ce lycée ». « Sous couvert de sécurité, [ils] empêchent la jeunesse de s'exprimer » contre la « machine à sélectionner » qu'est la loi ORE.
Une soixantaine d'entre eux sont restés enfermés dans un bus durant 4h00. Aucun de la centaine d'interpellés n'a été libéré. Ils entament, ce mercredi soir, leur seconde nuit de détention. Une procédure extrêmement rare à une telle échelle et inédite sur des mineurs.
« 60 personnes, dont ma fille, sont restées enfermées durant 4 heures dans un bus garé sur le parking du commissariat », rue de l'Evangile raconte Emma qui a passé la nuit devant le commissariat du 18ème arrondissement. « Sans eau, sans lumière, sans accès aux toilettes, ni possibilité de communiqué », des conditions qui sont parfaitement illégales et indignes.
Lors d'un rassemblement à Arago, à 18h00 ce mercredi soir, des dizaines de parents ont témoigné être toujours sans nouvelles de leurs enfants, après avoir été baladé de commissariat en commissariat aujourd'hui. Il semblerait que de nombreux enfants passeront demain 24 mai en comparution immédiate.
Nous sommes solidaires des personnes interpellées et de leurs familles.
Plusieurs rassemblements de soutien sont appelés ce jeudi 24 mai à 9h00 et à 13h30 au TGI de Paris avenue de la Porte de Clichy. paris.demosphere.eu
Pour contacter la Legal Team Paris de la Coord anti-rep.
stoprepressionriseup.net / 07 53 13 43 05
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Les informations circulant sur Twitter font état de 96 mineurs en garde-à-vue, les plus jeunes de 15 ans. « A Arago, les forces de l'ordre ont encerclé l'établissement pour y pénétrer et procéder à 101 interpellations avant même la fermeture officielle de ce lycée ». « Sous couvert de sécurité, [ils] empêchent la jeunesse de s'exprimer » contre la « machine à sélectionner » qu'est la loi ORE.
Une soixantaine d'entre eux sont restés enfermés dans un bus durant 4h00. Aucun de la centaine d'interpellés n'a été libéré. Ils entament, ce mercredi soir, leur seconde nuit de détention. Une procédure extrêmement rare à une telle échelle et inédite sur des mineurs.
« 60 personnes, dont ma fille, sont restées enfermées durant 4 heures dans un bus garé sur le parking du commissariat », rue de l'Evangile raconte Emma qui a passé la nuit devant le commissariat du 18ème arrondissement. « Sans eau, sans lumière, sans accès aux toilettes, ni possibilité de communiqué », des conditions qui sont parfaitement illégales et indignes.
Lors d'un rassemblement à Arago, à 18h00 ce mercredi soir, des dizaines de parents ont témoigné être toujours sans nouvelles de leurs enfants, après avoir été baladé de commissariat en commissariat aujourd'hui. Il semblerait que de nombreux enfants passeront demain 24 mai en comparution immédiate.
Nous sommes solidaires des personnes interpellées et de leurs familles.
Plusieurs rassemblements de soutien sont appelés ce jeudi 24 mai à 9h00 et à 13h30 au TGI de Paris avenue de la Porte de Clichy. paris.demosphere.eu
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