14/10/2018 tlaxcala-int.org  3 min #146989

Columbus Day, le Jour de Christophe Colomb: une occasion d'enjoliver la cupidité, l'esclavage et le génocide

12 octobre, le Jour de la Grande Catastrophe

 Koldo Campos Sagaseta

«De palos* partirent des navires aux noms de putes, la Niña, la Pinta et... l'autre» : c'est ainsi que le poète dominicain Apolinar Núñez, quand il fonctionnait comme tel, commençait sa description du génocide célébré aujourd'hui par l'État espagnol et répudié par l'Amérique latine [à l'exception du Chili, qui continue à célébrer le "Jour de la Race", NdT].

Pablo Neruda, dans son Versainograma a Santo Domingo l'a aussi écrit :
«Quelques conquérants espagnols venus d'Espagne dans leurs haillons, cherchaient de l'or et ils le cherchaient si fort, comme s'il allait leur servir de nourriture. Arborant le Christ sur sa croix, leurs coups de massue furent des arguments si puissants que les Indiens vivants se transformèrent en chrétiens morts.»

Euskal presoak-euskal herrira/Llibertat presos politics/Altsasukoak aske

*Jeu de mots intraduisible: Palos de Moguer était le port d'Espagne d'où partirent les 3 bateaux de Christophe Colomb vers les futures Amériques, palos signifie bâtons, gourdins, matraques. Dar de palos = rouer de coups [NdT]

(Euskal presoak-euskal herrira/Llibertat presos politics/Altsasukoak aske)

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Source:  tlaxcala-int.org
Publication date of original article: 12/10/2018

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