10/11/2018 histoireetsociete.wordpress.com  5 min #148094

La première mesure de Bolsonaro est d'interdire le communisme au Brésil

La première mesure de Bolsonaro est d'interdire le communisme au Brésil et déjà les statues du Che ont été déboulonnées. Sous prétexte de s'attaquer au crime organisé qu'on laissera bien sur en paix en tant que moyen d'apeurer la population, on dénonce tout ce qui met en cause la propriété privée comme le mouvement des sans terre. Qui ne voit pas la relation entre ce qui se passe en Europe, où l'on a soutenu partout l'extrême-droite pour mieux réprimer les communistes. je ne cesserai d'affirmer que ceux qui ont accepté de cautionner cette vision du totalitarisme pour mieux s'entendre avec la social démocratie font le lit à cette extrême-droite. Quand la lutte des classes monte, la « criminalisation des communistes » y compris sous le prétexte de pseudos crimes fait le lit à l'extrême-droite, il est temps que la direction du PCF change de cap et arête de cautionner les Robert ménard et autres escrocs des « droits de l'homme » Quiite à ce que quand le fascisme est là la même direction en profite pour renforcer ses appels à l'union avec ceux qui ne cessent de l'engendre. A vomir.... pour les véritables anti-fascistes et amis réels des peuples sud-américains. (note et traduction de Danielle Bleitrach)

East 15 Octobre le gouvernement de Michel Temer a approuvé le décret présidentiel n ° 9527, qui vient d' être sanctionné en autorisant « la création d'un groupe de travail de renseignement pour affronter le crime organisé au Brésil. »

 Le président élu, Jair Bolsonaro, élu par 57,8 millions de personnes, représente le soutien croissant au conservatisme, la promotion des valeurs religieuses, l'emprisonnement et la répression en tant que mécanismes de son gouvernement. Au cours de sa campagne,  le candidat a réussi à s'imposer avec son discours de haine et sa référence à la dictature militaire, ce qui nous conduit à associer cette mesure à celle des détachements d'opérations internes (DOI) et des centres d'opérations et de défense intérieure (CODI).) qui ont été créés durant la dictature militaire qui a gouverné le pays de 1964 à 1985.

Ces détachements étaient chargés de contrôler l'information et de réprimer les opposants au régime brésilien, notamment les mouvements d'étudiants, les groupes sociaux, les chercheurs et d'autres opposants.

Le décret n ° 9.527 en vigueur stipule dans son premier article que le groupe de travail a pour objectif de « lutter contre le crime organisé au Brésil, ayant compétence pour analyser et partager des données et générer des rapports de renseignement, dans le but de servir de base aux politiques public et à l'action du gouvernement, dans la confrontation avec les organisations criminelles qui attaquent l'État brésilien et ses institutions «, mais il ne précise pas ce qu'il appelle » organisations criminelles «, laissant ainsi ouverte l'interprétation à l'agence de renseignement militaire.

Criminaliser le mouvement des travailleurs sans terre

Le Sénat brésilien, juste un jour après les élections, a procédé à une consultation au travers de la disposition SUG 2/2018: « Etes-vous en faveur ou contre la criminalisation du Mouvement des travailleurs sans terre (MST), du Mouvement des travailleurs sans domicile (MTST) et d'autres soi-disant mouvements sociaux qui mettent en cause la propriété?

La Chambre des députés a proposé de punir les excuses du communisme

Dans le même temps, la Chambre des députés accepte de délibérer sur le projet de loi n ° 5358/16, présenté par le fils du président élu, Eduardo Bolsonaro. Le projet propose la criminalisation de ceux qui excusent les « crimes » du communisme.

Bolsonaro avait précédemment annoncé son intention « d'effacer les rouges marginaux », ainsi que la promotion de la lutte des classes etd'instituer une peine d'emprisonnement (de deux à cinq ans) et une amende, contre quiconque élabore, commercialise ou diffuse des symboles de propagande qui utilise la faucille et le marteau, ou tout autre moyen de divulgation favorable au communisme.

Signaler aux enseignants des opinions critiques

La députée Ana Carolina Campagnolo, du parti Bolsonaro (PSL) ajoute à cette situation au Brésil la présentation d'une proposition demandant que les étudiants soient autorisés à dénoncer les professeurs qui expriment des opinions critiques à propos du président élu.

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