06/12/2018 histoireetsociete.wordpress.com  3 min #149241

Sans-abris : 143 000 personnes sans domicile fixe en France

Hier j'ai tenté de suivre les débats sur les diverses chaînes sur les gilets jaunes, je ne sais pas si ceux qui étaient sur le plateau étaient ou non représentatif mais ce qui m'a frappé c'est la manière dont les journalistes, les députés ou ministres de la majorité les noyaient littéralement de parole, ne leur laissant pas s'exprimer alors que leur parole était simple, directe... Cette logghorrée de Marlène shiappa était celle de toutes les autres représentantes de Lerm, il s'agissait de les étouffer sous la légalité, la compétence et le respect de la république et de leur interdire d'exprimer le fond du problème: la violence que cette société exerce contre un nombre grandissant d'individus. Notons le refus de toute présence communiste sur les plateaux pour que le tête à tête entre les animaux malades de la peste se poursuive et que l'âne soit bien condamné au profit du roi lion. Toujours absent par parenthèse, aux côtés des CRS mais méprisant ceux qui tentent d'exprimer leur souffrance et le font dans leur quasi totalité dans le calme et la dignité. (note de danielle Bleitrach)

Par France 3 - France Télévisions

Mis à jour le 11/03/2017 | 20:55 - publié le 11/03/2017 | 20:55

Aujourd'hui, un Français sur sept vit sous le seuil de pauvreté. France 3 s'est rendue auprès des sans-abris à Paris et de ceux qui leur viennent en aide.

Abris de fortune, tentes, matelas sur les trottoirs... Ce spectacle est devenu habituel dans les grandes villes françaises, comme à Paris. En France, 143 000 personnes sont sans domicile fixe (SDF). Cette situation de grande précarité est loin d'être homogène puisque les SDF peuvent autant être des jeunes en manque d'emploi, des familles, mais aussi des actifs qui n'ont pas les moyens d'accéder à un logement.

Un sans-abri sur quatre travaille

Comme toutes les nuits, les camionnettes du Samu social sillonnent les rues de la capitale. Un homme âgé a été signalé rue d'Alésia, c'est un habitué. Direction le centre d'hébergement du  Samu social, au sud de Paris. Tous les soirs, 23 personnes sont accueillies ici et peuvent bénéficier d'un repas et d'un peu de répit. Les places sont chères et aucune n'est garantie. En France, un sans-abri sur quatre travaille. La question de l'hébergement devient alors particulièrement cruciale pour pouvoir maintenir son emploi. Aujourd'hui, plusieurs associations et applications sur Internet permettent à des riverains et à des SDF de communiquer et de garder du lien social.

Le JT

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