18/02/2019 reseauinternational.net  19 min #152345

Syrie : guerre et paix

Syrie : Guerre et Paix (Partie Ii)

LA FIN DE DAESH LES VÉRITABLES VAINQUEURS

La Syrie a vaincu Daesh et récupéré une grande partie de son territoire grâce à la Russie, à l’Iran et son allié le Hezbollah libanais.

Rappelons que la guerre  déchire la Syrie  depuis 2011 et que plus de 200 000 terroristes étrangers se réclamant de Daesh ou d’Al-Qaïda ont envahi ce pays.

En gris : Daesh – En vert : Al-Qaïda – En jaune : Zone Kurde – En rose : Zones gouvernementales

Aujourd’hui,  Daesh  ne contrôle plus aucune ville ou village en Syrie (ni en Irak d’ailleurs), mais  Daesh n’est pas éliminé pour autant. Ainsi, des groupes errent ici et là avec des opérations de razzias, des combats d’arrière-garde et autres actions terroristes comme des attentats à la bombe.

Cependant il reste encore presque un tiers du pays à réintégrer dans la République Arabe de Syrie.

Le départ des forces US est maintenant annoncé pour avril-mai 2019 par le Secrétaire d’État US Pompeo.  Mais, en arrière-plan  l’axe américano-israélien prépare une nouvelle guerre à l’est syrien , entre l’Euphrate et la frontière irakienne, pour créer un Kurdistan indépendant. !!

Nous avons vu les agresseurs dans l’article  «Syrie : guerre et paix»   ( agoravox.fr). Examinons maintenant les alliés de la Syrie vainqueurs de Daesh avant d’aborder la géopolitique concernant le Proche-Orient.

I   –   L’IRAN

Carte de l’Iran entouré des bases militaires US

L’Iran depuis des siècles n’a jamais attaqué un pays, la Perse a vu au fil du temps son territoire s’effilocher. En effet,  l’Iran d’aujourd’hui n’est que la moitié de la grande Perse qui comprenait  une partie de la Turquie, une partie de l’Irak, l’Azerbaïdjan, l’Arménie,….. d’aujourd’hui.

Si vous allez en Iran vous serez étonnés par les priorités de leur vie : la sécurité et la famille.
La sécurité on comprend pourquoi, voir ce qui précède et surtout le souvenir très vivace de la guerre avec l’Irak qui a été poussé par les Occidentaux pour détruire la nouvelle République aux ressources d’hydrocarbures importantes.

La famille, c’est la solidarité. C’est cette solidarité qui a sauvé les iraniens face à l’agression irakienne. En effet, le pays qui était sous blocus, depuis la révolution islamique, manquait de tout. Le déficit en armement face à l’armée irakienne était patent. Sans le sacrifice de nombreux iraniens pour sauver leur pays. L’Iran n’existerait plus, il aurait été amputé de nouveau voire partitionné.

L’Iran n’attaquera jamais un pays, par contre la solidarité envers le peuple Palestinien  est très forte. Pour les iraniens, la spoliation de la terre de Palestine par la création de l’État Hébreux est une injustice insupportable. Il n’ont rien contre la religion juive, puisque de nombreuses synagogues fonctionnent en Iran (Téhéran, Ispahan ou Chiraz  totalisent près de 50 synagogues), de même que d’autres religions : orthodoxes, Zoroastriens,……..

La communauté juive d’Iran,  même si les estimations quant à leur nombre varient entre 8 et 25.000, reste la plus importante dans la région, hors Israël.

Il ne faut pas s’attendre à des changements spectaculaires de la situation des Juifs en Iran, mais une évolution et une amélioration, certes lente, de leur situation, à l’image du positionnement du « hidjab » (foulard porté par les femmes) qui recule progressivement, laissant voir de plus en plus la   chevelure des femmes iraniennes.

Les juifs comme tous les Iraniens souffrent de l’embargo économique imposé pas les USA-ISRAËL.

Le Président Rohani a bien été naïf en croyant que les sanctions économiques disparaîtront avec l’accord sur le nucléaire iranien. Que nenni, sous Obana puis Trump elles ont été insidieusement augmentées.

Rohani a bien été imprudent d’anticiper la levée des sanctions états-uniennes et a promis aux électeurs des jours heureux. Une fois élu, en démantelant le système de contournement des sanctions mis en place par son prédécesseur, il s’est tiré une balle dans le pied !.

L’Iran est un pays moderne, rappelons quelques chiffres de l’ONU et d’autres organisations internationales :

–  Au moment de la victoire de la Révolution islamique, ce pays n’avait que 22 universités et institutions scientifiques alors que le nombre de ces établissements dépasse actuellement les 3 000. En 1979, seuls 165 000 étudiants faisaient leurs études dans les universités alors qu’à présent quelques 4 800 000 étudiants  iraniens font des études universitaires.

–  Avant la Révolution, les femmes constituaient seulement 6% des étudiants iraniens alors que ce nombre s’élève actuellement à 75%.

–  Avant la Révolution, 5 800 médecins étaient actifs alors qu’à présent plus de 200 000 experts en médecine travaillent en Iran.

–  Après les États-Unis, l’Iran vient en deuxième place dans le domaine des cellules-souche.  L’Iran n’a plus besoin d’importer de médicaments.

–  L’Iran est au premier rang de la région pour les mathématiques et au 13ème du monde dans le domaine des mathématiques et des physiques.

–  L’Iran a  atteint l’autosuffisance en ce qui concerne la production d’électricité.

–   L’Iran d’aujourd’hui s’est placé au premier rang de la région et au septième du monde sur la liste des innovations et au 16ème du monde concernant la production de la science.

L’Iran qui s’est placé au 18ème rang du monde concernant l’économie, a vu le chômage et l’inflation qui sont reparties à la hausse du fait des sanctions. L’Iran s’emploie à les contourner en abandonnant le dollar pour commercer avec : l’Irak, la Russie, la Chine, l’Inde,…….Tout ceci prendra du temps, l’erreur de Rohani est très chèrement payée par les Iraniens.

Aujourd’hui,  l’Iran est acculé à se défendre contre les menaces des USA-ISRAËL et il est capable de  subvenir à 90% de ses besoins défensifs ». Ceci est bien précieux pour aider la Syrie.

Ainsi, lorsque la Syrie, attaquée par 200 000 à 300 000 terroristes étrangers lourdement équipés, était  au bord du gouffre, les iraniens ont envoyé une aide et des conseillers militaires pour réorganiser l’armée syrienne.

De son côté le Hezbollah libanais a envoyé des miliciens aguerris aux combats qui avaient en 2006 repoussé l’invasion israélienne du Liban et vaincu une armée qui se disait invincible. Le  Hezbollah a non seulement chassé les terroristes du Liban mais aussi reconquis l’autre côté de la frontière toute la partie ouest montagneuse de la Syrie.

Syrie et l’Iran ont signé, en Août 2018, un accord militaire important. (Vidéo :

) pour terminer rapidement cette guerre. Aujourd’hui, il ne reste à reconquérir, à l’Ouest de la Syrie, que le gouvernorat d’Idlib où sont regroupés essentiellement des membres d’Al-Qaïda.

En complément, ces deux pays viennent de signer, à Damas, un accord économique « stratégique« et à « long terme », visant à renforcer la coopération entre les deux pays alliés dans la guerre qui déchire la Syrie depuis 2011.

Cet accord  se projette surtout pour la phase de reconstruction de la Syrie dont la tâche est immense.

La Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (ESCWA) des Nations unies a estimé les dommages de guerre pour la Syrie à au moins 388 milliards de dollars.

Ainsi, cet accord concerne divers domaines, dont l’économie, la culture, l’éducation, les infrastructures  l’investissement, le logement,…..

Parmi les marchés conclus figurent notamment : la liaison ferroviaire Téhéran-Damas  –   la réhabilitation des « deux ports de Tartous et de Lattaquié  –  la construction d’une centrale énergétique d’une capacité de 540 mégawatts.  A cela s’ajoute « une dizaines de projets dans le secteur pétrolier et l’agriculture.

Mais la reconstruction sera très difficile du fait du blocus économique US. Or, Washington ne s’est pas arrêté  là. En effet, dans le cadre des sanctions sévères qu’elle a adoptées contre la Syrie, la Maison-Blanche a placé les exportateurs de gaz en Syrie sur la liste des sanctions et en plus, elle a appelé à mettre fin à toute importation industrielle et agricole en provenance de Syrie.

Ceci s’appelle mettre à genoux un pays, comme pour la Yémen où la famine sévit.

Et le but initial demeure : affaiblir le gouvernement syrien et provoquer sa chute via une baisse du soutien populaire due à la crise économique et aussi d’écarter de la scène politique Bachar al-Assad au moment des élections.

II   –   L’Irak

L’Irak c’est cette fiole de talc hautement toxique que Colin Powell a secouée à l’ONU pour que le Conseil de sécurité vote en faveur de la destruction de l’Irak et du pillage de son pétrole par les USA.

Puis, l’Irak a subi les mêmes maux que la Syrie, c’est à dire l’occupation d’une grande partie de son territoire par Daesh.

A un moment Bagdad, tout comme Damas était menacée. Le salut est venu de l’Est. En effet, l’Iran a fourni une aide militaire et des conseillers à l’armée irakienne et a stoppé l’avancé de Daesh près de sa frontière en accord avec le gouvernement irakien.

De plus, des Unités de mobilisation populaire  (les  Hachad al-Chaabi)   sont intervenues dans tout le pays contre Daesh.  Les exactions atroces de Daesh contre les civils et les minorités ethniques ou religieuses ont poussé les gens à rejoindre le Hachd qui s’est retrouvé être une mosaïque de forces non-conventionnelles bien décidée d’en finir avec Daesh et de libérer le pays.

Ainsi, les Hachad al-Chaabi sont une coalition paramilitaire, de plus de 100 000 hommes de toutes confessions, en majorité chiites.  Elle regroupent 60 à 70 milices, si certaines d’entre-elles sont sunnites, chrétiennes, yézidies ou shabaks, la grande majorité sont des brigades chiites armées et financées par l’Iran. Le président des Hachad al-Chaabi est Faleh al-Fayadh, conseiller à la sécurité nationale du  pays.

Avec l’armée irakienne, les Hachad al-Chaabi ont délivré toute les villes : de la banlieue de Bagdad à la frontière syrienne. Notamment ils ont joué un très grand rôle dans la bataille de Mossoul en 2014. Pendant que l’aviation US rasait  la ville en faisant des milliers de morts,  les Hachad al-Chaabi  combattaient Daesh dans un rayon de 100 Km autour de la ville. Ce sont eux les véritables vainqueurs de cette bataille attribué par la presse occidentale à la coalition US.

Les Hachd al-Chaabi  créés en 2014 pour combattre  Daech  ont été officiellement intégrés aux forces armées irakiennes en 2017.

Le nouveau Premier Ministre  irakien Adel Abdoul Mahdi, 76 ans  –  chiite originaire de Bagdad, a été nommé le 25 octobre 2018, à la suite d’élections législatives gagnées par l’alliance inédite d’un leader chiite Moqtada Sadr et des communistes sur un programme anti-corruption.

Le  Premier ministre  a la réputation d’être « indépendant de toute influence étrangère ». Ce qui n’était pas le cas de son prédécesseur Haïder al-Abadi.  Il faut savoir que Abadi est l’Eltsine de la CIA en Irak et que la plupart des leaders irakiens actuels sont sortis de la pépinière du MI6 britannique au temps où ils vivaient à Londres. Ceci explique les difficultés de l’Irak à choisir son camp.

Le Premier ministre irakien Adel Abdoul Mahdi. / AFP

Ces dernières élections changent complètement la donne sur le plan géopolitique et militaire. L’Irak se rapproche de l’Iran et il n’est plus question de désarmer les  Hachad al-Chaabi, cette armée non-conventionnelle et fortement motivée est un véritable cauchemar non seulement pour la CIA et le Pentagone, mais aussi pour Israël et Riyad.

Mais, la présence des USA en Irak ne cesse de se renforcer en construisant de plus en plus de bases militaires illégales, ceci pour couper la route stratégique Téhéran – Damas – Beyrouth  qui donne  l’accès à la Méditerranée à l’Iran.

De plus, Trump a déclaré sur CBS qu’il entend «garder» la base aérienne de Aïn al-Assad, pour, dit-il, «surveiller l’Iran» voisin. Parmi ses divers arguments, le fait que «si quelqu’un cherche à faire des armes nucléaires, nous allons le savoir avant qu’il le fasse».

La réponse des irakiens ne s’est pas faite attendre pour dénoncer des propos significatifs d’une force d’occupation.:  «L’Irak n’est pas votre terrain familial et nous n’acceptons plus aucune force étrangère sur notre sol», a répliqué vivement le député Hassan Salem, membre d’une coalition d’ex-combattants antiterroristes proches de l’Iran, au Parlement.

Sarkawt Chemseddine, député du parti kurde d’opposition Nouvelle génération  s’est aussi révolté, sur Twitter :   «La mission de l’armée américaine en Irak est d’aider les forces de sécurité irakiennes contre le terrorisme, pas de ‘surveiller d’autres pays»  –  «Nous attendons des Etats-Unis qu’ils (…) évitent de pousser l’Irak dans un conflit régional [ndlr:de nouveau contre l’Iran]».

De plus, «La Constitution irakienne rejette toute utilisation de l’Irak comme base pour frapper ou agresser un pays voisin», rappelé le Président irakien Barham Saleh  – d’origine Kurde  – et d’enfoncer le clou : «Les forces américaines sont présentes en vertu de la loi et dans le cadre d’accords entre les deux pays, toute action menée hors de ce cadre est inacceptable», a-t-il tenu à rappeler en guise d’avertissement. De son côté, le  leader chiite Moqtada Sadr demande que le «départ des troupes américaines d’Irak soit  une obligation nationale».

Officiellement, les Irakiens estiment qu’ils n’ont accordé aucune base sur leur sol aux USA. Car  ces derniers ont fourni essentiellement des instructeurs chargés d’accompagner les troupes irakiennes. Les 5000 soldats US encore stationnés en Irak  ne partiront pas facilement, sinon par la force !!!

III  –   LA RUSSIE

Le Président Poutine  avait demandé «quatre ans et vous verrez!!». Les quatre ans se sont écoulés et la Russie  a doté son armée des armes les plus sophistiqués : missiles hypersoniques (plus de 10 fois la vitesse du son) non «interceptibles» par les missiles actuels, nouveaux drones sous-marin  à  moteur nucléaire qui peuvent faire le tour de la planète……..

Carte de la Russie : 1/6 des terres immergées de la planète

 Après le démantèlement de l’URSS,  son industrie et son armée étaient dans un état pitoyable,  le niveau de vie avait diminué de moitié. L’ère Eltsine a été catastrophique.

Aujourd’hui sur le plan militaire la Russie n’a plus de retard sur les USA, elle a de l’avance dans certains domaines : le monde unipolaire a pris fin depuis la disparition de l’URSS bradée par Eltsine .

Mais sur le plan économique, la progression sociale est loin d’avoir la même pente ascendante. Elle serait plutôt descendante pour notamment les retraites. Aujourd’hui 66% des russes regrettent l’URSS !!, Ceci traduit bien  un mécontentement de la situation actuelle en Russie  :  fr.sputniknews.com

Mais  les Russes voient bien que les oligarques continuent d’entasser des richesses, car le gouvernement de Dmitri Medvedev est grandement composé de  libéraux. Poutine lors de sa réélection n’a pas voulu changer ce gouvernement, aujourd’hui il en paye le prix (les russes aussi).

Toutefois, reconnaissons au Président  Poutine son respect du droit international. Ceci est très précieux pour la paix mondiale surtout face aux agressions prédatrices et permanentes des USA : Syrie,Irak, Libye, Afghanistan, Venezuela, Iran, Corée du Nord, Ukraine, Bosnie, Bolivie, Nicaragua, Cuba, ………

Appelé par le gouvernement syrien, les russes n’ont engagé essentiellement  que leur aviation qui a été très utile pour détruire Daesh. Aujourd’hui ils ont aussi envoyé des troupes pour des opérations   de contrôle (ex :prés du Golan occupé) et de stabilisation notamment à Manbij.

Les russes ne croient pas au retrait des troupes US. Ils sont préoccupés par deux politiques aventureuses, celle de la Turquie et  celle d’Israël qui s’opposent à ce que l’État syrien  retrouve sont intégrité et sa puissance économique :

A – La Turquie, trop inquiète de la présence des « terroristes kurdes du YPG », veut occuper le nord de la Syrie en créant une zone tampon de 30 Km en territoire syrien (zone bleu sur la carte ci-dessous).  Erdogan  n’a t-il pas martelé : «  la Turquie est la seule puissance capable de créer cette zone sûre et que la formation d’un “consensus mondial” pour cette affaire est exclue ».

BIsraël pousse les USA à armer les Kurdes d’Irak et de Syrie afin qu’ils créent  un État  indépendant.

Trump qui ne peut rien refuser à Israël envoie des centaines de camions d’armes vers les zones contrôlées par les Kurdes dans le nord-est de la Syrie. Récemment, le lundi 4 février 2019, un énième grand convoi militaire américain a été envoyé au nord est de la Syrie.

Ceci tend à pérenniser la présence militaire US aussi bien en Irak qu’en Syrie. En effet, il s’agit de 150 camions, de véhicules blindés de générateurs qui arrivent depuis l’Irak voisin dans des zones du nord-est contrôlée par les FDS.

Depuis l’annonce-spectacle d’un retrait américain de Syrie, pas une semaine ne passe sans que le Pentagone n’envoie de grosses quantités d’armes et de munitions dans le nord-est où il a l’intention de créer des sites militaires permanents.

En résumé

L’Axe de la Résistance (Iran-Irak-Syrie- Hezbollah) et la Russie ont réussi à sauver deux pays d’une partition  mortifère qui aurait engendré le chaos et une catastrophe humanitaire sans précédent.

Ce sont eux les  véritables vainqueurs de Daesh qui forment aujourd’hui un bloc de plus en plus uni pour résister aux visées expansionnistes du duo USA-ISRAËL qui n’a pas baissé les bras.

Mais la situation est encore instable. Israël entend continuer unilatéralement ses bombardements et les USA accentuent le blocus économique de la Syrie et l’implantation de bases militaires en Irak.

De plus, Israël s’est mis maintenant à menacer la Résistance irakienne de frappes aériennes directes. En réponse à ces menaces, une offensive syro-irakienne d’envergure se prépare  dans l’est syrien mais aussi dans l’ouest irakien pour libérer le territoire de toutes présences étrangères.

Après la fin de Daesh, c’est une nouvelle guerre d’auto-défense ou de libération qui commencera  au Proche-Orient?.

Damas met les points sur les »i » :   

Dans son entretien accordé à la chaîne Al-Mayadeen, le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah  confirmait d’ailleurs cette nouvelle donne : la moindre atteinte contre la Résistance déclencherait une riposte unifiée de ses composantes, de l’Irak à la Syrie en passant par le Liban et la Palestine.

 

SEPH

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