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Royaume-Uni : le chômage au plus bas depuis 1975 malgré les incertitudes du Brexit

le chômage baisse, les salaires augmentent, on vous l'avait bien dit que le brexit est une catastrophe. (note de danielle Bleitrach)

 Économie|Le Parisien|19 mars 2019, 13h30|15

En raison du nombre des emplois vacants (863 000 à la fin janvier), les entreprises sont contraintes de proposer des rémunérations plus attractives AFP

Le taux de chômage s'est établi à 3,9 % au premier trimestre.

Malgré le manque de visibilité sur  la sortie ou non du pays de l'Union européenne et le ralentissement de la croissance, le Royaume-Uni surfe encore sur des bonnes statistiques.

Contrairement aux attentes, le taux de chômage au Royaume-Uni a atteint son plus bas niveau depuis début 1975. Il a reculé à 3,9 % au premier trimestre, a annoncé, ce mardi, l'Office des statistiques nationales (ONS).

Dans le même temps, le taux d'emploi a atteint un nouveau record historique à 76,1 %. Le nombre d'emplois a progressé bien plus que prévu, de 222 000 par rapport à fin octobre soit la plus forte hausse depuis 2015.

L'ONS explique cette performance par le nombre croissant de femmes occupant un emploi du fait notamment du report de leur âge de départ à la retraite. Dans le même temps, l'emploi à temps partiel en plein essor concerne davantage les femmes que les hommes.

Changement avec le Brexit ?

La conséquence ? En raison du nombre des emplois vacants (863 000 à la fin janvier), les entreprises sont contraintes de proposer des rémunérations plus attractives compte tenu des difficultés à recruter. Les salaires (primes comprises) ont encore nettement progressé de 3,4 % sur un an renforçant le pouvoir d'achat des ménages qui avait souffert en 2017 d'une forte hausse des prix.

Reste que  cette photographie pourrait être très différente dans les prochains mois en raison du Brexit. Les chambres de commerce britanniques (BCC) s'attendent à une baisse de 1 % cette année de  l'investissement des entreprises ce qui serait la pire performance depuis la crise financière de 2008.

Selon les prévisions, la croissance du produit intérieur brut (PIB) qui a nettement ralenti à 1,4 % en 2018 pourrait tomber à 0,8 % en 2019 d'après l'OCDE. De plus, les consommateurs se montrent de plus en plus prudents. La confiance des ménages a chuté ces derniers mois à son plus bas niveau depuis cinq ans. D'autant, que les prix sont largement orientés à la hausse. L'inflation a progressé de 1,8 % en janvier sur un an.

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