13/04/2019 lilianeheldkhawam.com  9 min #154725

Dépossession: les confiscations bancaires ont déjà commencé.

Compte tenu de la qualité de la vidéo, qui a semble-t-il souffert d'une défaillance de l'éclairage, il est recommandé de l'écouter plutôt que de la visionner.

Avant-propos:

Selon l'analyste  Mike Mayo de la Wells Fargo, les Américains ont d'ores et déjà perdu 500 à 600 milliards de dollars juste en intérêts payés aux banques et autres fonds monétaires. (article ci-dessous de CNBC). Et quand on parle d'épargne, on parle avant tout des capitaux de retraite qui en sont la première source de ravitaillement.

Auteurs: Esther Jeffers, Université Paris 8, LED et Dominique Plihon, Université Paris 13 Sorbonne Paris Cité, CEPN

Le phénomène est similaire en Suisse, mais ses effets pourraient être amplifiés au vu de la politique monétaire mortifère durable de la BNS. (cf la présentation de la banque Bonhôte ci-dessous)

Le livre Après la Crise de Vincent Held décrit le nouvel ordre économique qui pourrait émerger suite à l'effondrement qui nous guette.

Un long entretien a été enregistré, dont nous publions un extrait qui en pose la 1ère phase: celle de la confiscation des avoirs. Il est intéressant d'apprendre que tout a été prévu de longues dates par l'ensemble de la classe politique de droite comme de gauche. (cf vidéo ci-dessus)

La suite de l'entretien sera posté prochainement.

Compte tenu de la qualité de la vidéo, qui a semble-t-il souffert d'une défaillance de l'éclairage, il est recommandé de l'écouter plutôt que de la visionner.

Nous recommandons aussi les précédentes publications sur la confiscations bancaires, et la politique monétaire de la BNS qui mènera en particulier à l'effondrement du système des retraites. Pareil pour les autres pays dont la France.

Au Japon, on voudrait bien repousser l'âge de la retraite à 80 ans, histoire de ne plus jamais rendre l'épargne de la retraite.

 rtbf.be

Au fil du temps, il nous deviendra toujours plus difficile de différencier ces ponctions obligatoires de l'AVS, LPP, et autres participations au système des retraites, d'un impôt à destination du marché de la haute finance.

LHK

Rendements négatifs : pourquoi et jusqu'à quand ? Banque Bonhôte

Ils génèrent l'inquiétude auprès des consommateurs et des investisseurs. Ils mettent en péril le modèle traditionnel de fonctionnement des banques. Les rendements négatifs pèsent sur l'activité économique et financière. On s'en accommode pourtant. Certains acteurs de l'économie n'ont pas d'autre choix que de les accepter. Ce phénomène, unique dans l'histoire de la finance, pourrait toutefois n'être que transitoire.

Les taux d'intérêt négatifs créent une situation étrange, voire absurde, qui n'a pas été envisagée par les théories économiques et financières. L'homo economicus agit de façon rationnelle, il attend donc un rendement positif lorsqu'il investit. En 5000 ans d'historique de crédit, on n'a trouvé aucune trace d'intérêts négatifs. L'idée, qui semblait pourtant reposer sur un solide fondement, que l'argent « travaille » est aujourd'hui mise à mal.

Les banques centrales mènent des politiques monétaires plus souples en pénalisant les dépôts et en réduisant le coût du crédit. La Banque du Japon et la BCE, par exemple, appliquent des taux directeurs (-0.4% pour la BCE) négatifs. Par ce moyen, elles visent à encourager la dépense dans l'économie réelle, à stimuler l'inflation, à exercer une pression sur le taux de change et à rendre les exportations plus compétitives. Elles s'attendent, par ailleurs, à ce que les taux négatifs exercent un effet de redistribution de richesse entre créanciers et débiteurs.

Les rendements négatifs sont également le signe d'une ère de stagnation économique. Engendrée par des facteurs démographiques et sociaux, celle-ci conduit à l'érosion des gains de productivité, à un faible rendement marginal du capital, à des problèmes qui dépassent le champ d'action des politiques monétaires.

Une longue liste d'inconvénients

Dans ce contexte inédit, le débat fait rage. Economistes patentés, chercheurs, banquiers multiplient les critiques quant à l'efficacité et aux dangers liés aux taux négatifs. Les banques centrales seraient-elles à côté de la plaque ? On pourrait le penser tant la liste des conséquences indésirables est longue. Même s'il est encore trop tôt pour tirer des conclusions, on constate, par exemple, que l'effet de ces taux sur l'économie globale est faible. L'investissement des entreprises reste atone, tandis que l'instabilité financière est accrue par la fragilité des banques. Dans la zone euro, le crédit bancaire aux particuliers a peu réagi car l'offre n'était pas limitée auparavant.

De son côté, l'épargnant, dont le rendement des placements traditionnels tend vers zéro, fait grise mine. Le modèle de fonctionnement des banques, des assureurs et des fonds de pension est mis en péril. La marge bancaire, pierre angulaire des revenus des banques de détail, est laminée. Et comme si cela ne suffisait pas, les taux négatifs génèrent de l'anxiété chez les consommateurs et les investisseurs. Au lieu de risquer des pertes sur d'autres actifs, ces derniers acceptent de petites pertes sur leurs liquidités.

Taux négatifs, une véritable lame de fond

Et pourtant, les rendements négatifs se propagent. Les institutions, comme les caisses de pension ou les assureurs, doivent s'en accommoder. Elles n'ont pas le choix, obligées qu'elles sont d'assurer la sécurité de leurs placements. Quelques investisseurs privés jouent aussi le jeu. Ils attendent des taux plus bas encore et anticipent une ère de déflation.

On assiste à une marée montante d'obligations gouvernementales à rendement négatif. La dette obligataire souveraine mondiale à rendement négatif, s'élève à 13 trilliards de dollars, dont plus de 8 trilliards d'emprunts japonais (cf graphique 1).

La palme revient à la Suisse avec une courbe des rendements de la Confédération sous zéro pour toutes les échéances (graphique 2), ce qui indiquerait que l'investisseur s'attend à une persistance des taux négatifs.

Les taux négatifs sont-ils viables à long terme ou juste transitoires ? Nous penchons pour la seconde hypothèse. Faute de résultats probants, il est vraisemblable que les Etats en finissent avec l'obsession d'austérité budgétaire et que des politiques expansionnistes prennent le relais, notamment en Europe et au Japon. L'offre accrue de titres d'Etat pour financer la dépense publique devrait ainsi faire remonter les taux.

La question pragmatique que se pose, dès lors, tout investisseur est comment générer un rendement minimal sans prendre un risque exacerbé ? Dans ce contexte, les actions d'entreprises qui versent un dividende stable (valeurs de consommation, pharma...) sont attractives, d'autant plus que ces sociétés pourraient être amenées à racheter leurs titres pour contrer la ponction des rendements négatifs sur leurs liquidités.

 bonhote.ch

Savers have lost an estimated $500 billion since the financial crisis. CNBC

American savers have lost $500 billion to $600 billion in interest payments on bank accounts and money market funds thanks to the Federal Reserve's post financial crisis policies, according to Wells Fargo analyst  Mike Mayo.

Mayo included the statistic in a research note about the Congressional  hearing scheduled for Wednesday called « Holding Megabanks Accountable: A Review of Global Systemically Important Banks 10 Years After the Financial Crisis. » Lawmakers are likely to grill bank CEOs on lending, compensation and regulation, he wrote.

As the CEOs of several of the biggest U.S. banks gather in Washington to testify before the Democrat-led House Financial Services Committee, Mayo pointed out that one long-lasting impact from the crisis caused in part by irresponsible bank behavior is suppressed interest rates. Rates on about $6.6 trillion in interest bearing accounts would have been at least 100 basis points higher over the past decade, according to the note.

« Savers are still paying due to the financial crisis, » said Mayo. « It's absolutely a wealth transfer from prudent savers to the borrowers and risk takers. »

The Fed cut its benchmark interest rate to a low target range of 0% to 0.25% during the crisis in 2009. It has since raised rates nine times to the current 2.5%. The central bank kept that rate the same last month on fears hiking again could tip the economy into a recession.

Despite the punishment it may give on savers, President Donald Trump earlier this month urged the Fed to lower rates again to spark faster economic growth.

Bank CEOs, including J.P. Morgan Chase's Jamie Dimon and Bank of America's Brian Moynihan, are likely to emphasize the banking industry's improved soundness and the roles their huge institutions play in enabling transactions for Main Street and Wall Street clients.

 lilianeheldkhawam.com

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