05/09/2019 reseauinternational.net  3 min #161223

Les assurances complémentaires, du luxe?

Alors que les primes de l'assurance de base obligatoire sont déjà des charges importantes pour beaucoup de citoyens, il s'avère évident que les primes des assurances complémentaires ne sont pas à la portée de chacun-e.Cette situation pose un grave dilemme. Alors qu'on évoque le droit à la santé pour chaque personne, on voit bien une flagrante inégalité dans cet état de dédoublement des assurances maladie. Ainsi, le choix du traitement est limité et le médicament prescrit doit être choisi sur une liste de base: il ne sera pas forcément le plus adéquat au diagnostic consciencieusement établi de l'ensemble des symptômes du patient. Ne répondant que partiellement aux besoins du malade, la maladie peut durer plus longtemps ou encore le patient se trouver affaibli, par conséquent avec risque d'une rechute ou d'une nouvelle pathologie.

Prenons le cas des malades cancéreux : Le traitement conventionnel s'affaire à évacuer la tumeur maligne et à empêcher qu'elle ronge ou écrase des tissus sains. Il obéit à un protocole testé et approuvé par les assurances. En revanche, il ne tient pas compte des causes réelles de la survenue du cancer, des faiblesses du malade cancéreux qui n'a pas eu l'immunologie suffisante pour éviter que l'organisme se fasse envahir par le cancer. En effet, chacun fabrique des cellules cancéreuses mais elles sont maîtrisées et évacuées dans bien des cas. Alors pourquoi certaines personnes sont envahies et leurs organismes ne savent pas garder leurs équilibres? Se poser cette question, c'est chercher à enlever le mal à la racine. De ce fait, chercher à répondre est bien plus complexe que d'appliquer un protocole pré-établi dont on sait qu'il a été choisi selon des études randomisées en double aveugle et qui, pourtant et on ne le mentionne pas assez, selon des statistiques qui montreraient sa supériorité sur d'autres traitements. En réalité, le patient à qui on l'applique n'entre peut-être pas dans le taux positif de la statistique.

Une telle démarche thérapeutique globale convient à maintes autres pathologies, par exemple le S.I.D.A que le système conventionnel a réduit en une maladie virale, le sida, à qui on prescrit logiquement des anti-viraux. Ce traitement coûte très cher et dure longtemps alors que les médecines alternatives et complémentaires (dites MAC) iront diagnostiquer les différentes causes ayant conduit à l'immunodéficience, par conséquent iront renforcer le malade et améliorer son immunité. Le virus est considéré alors comme une entité opportuniste du terrain immunodéficient et ne concentre pas sur lui la thérapie ni des efforts très coûteux de fabriquer un vaccin qui n'aboutissent pas.Il est donc nécessaire d'avoir une vision unifiée du patient, ce qui prend peut-être plus de temps pour établir le diagnostic général mais qui est bien plus confortable et moins coûteux dans l'ensemble. Il est donc malvenu de sectoriser tant les thérapies que les assurances maladie.

 Marie-France de Meuron

source: mfmeuron.blog.tdg.ch

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