08/01/2020 reseauinternational.net  8 min #167143

A quand les gilets phosphorescents ?

par Marie-France de Meuron.

Quand la population endossera-t-elle des gilets phosphorescents pour manifester qu'elle ne tolère pas l'envahissement de son espace énergétique par les ondes électromagnétiques imposées par la technologie et autorisées par la politique ? Il s'agit d'affirmer par des faits dynamiques ce que nos corps ressentent quand ils sont traversés par des ondes qu'ils n'ont pas les moyens de transmuter.

Une vidéo nous apporte les premiers témoignages de  Genevois affectés par la 5 G.

En avril 2019, à Genève, le  gel de nouvelles antennes est confirmé par le Conseil d'État. Dans cet article de la RTS, on découvre à quel point la situation est complexe et que « le Conseil Fédéral révise en catimini l'Ordonnance sur la protection contre le rayonnement non ionisant. » De plus, « le gouvernement reste trop vague sur les détails techniques d'exécution des nouveaux émetteurs 5G, ce qui justifie l'introduction d'un certain principe de précaution ». Et pour couronner cet état de divorce entre les cantons et la gouvernance centrale : « Le Président du Conseil d'État de Genève précise que les cantons n'ont pas la compétence d'empêcher définitivement la construction de ces antennes: « Il s'agit d'une compétence fédérale. La mise en oeuvre, elle, est cantonale, car elles sont installées dans un environnement bâti et ne doivent pas se situer à proximité des écoles, des hôpitaux », a détaillé le conseiller d'État pour expliquer le gel. « Mais il faut être honnête avec le citoyen: les cantons peuvent temporiser, mais  pas définitivement les empêcher, insiste Antonio Hodgers. »

Ainsi les citoyens ne sont plus maîtres chez eux et doivent se soumettre au gouvernement central, au système techno-économique en action.

Toujours à Genève, en juillet 2019, un article de  l'Illustré décrit très consciencieusement la situation.

En juin 2019, une carte publiée par la RTS nous montraient les antennes déjà installées. L'article informe aussi que le canton du Jura a opté pour un moratoire en attente d'une étude de l'Office Fédéral de l'Environnement paraisse.

Cette  carte est remise en question par un ingénieur radio Pierre Dubochet. Il dénonce aussi le manque de rigueur de Swisscom et les mises en garde de l'OMS.

En octobre 2019 le Canton  confirme son moratoire : « Le Conseil d'État a annoncé suspendre la délivrance des autorisations de construire liées à l'extension du réseau de téléphonie mobile ».

Évidemment, Swisscom vante la performance pour toute la Suisse.  Courte vidéo. Ce sont des techniciens très fiers d'eux mais complètement déconnectés - alors qu'ils recherchent le summum de la connexion! - de la réalité physiologique.

Le 28.11.2019, paraît  le rapport du groupe de travail Téléphonie mobile et rayonnement, après un travail d'une année, remis au Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC). On peut y lire qu'il s'agit d'une « compilation des faits relatifs au thème pour lequel ce groupe de travail était mandaté. Il expose des options, des mesures d'accompagnement et des recommandations. »

Où il y a de quoi endosser un gilet phosphorescent, c'est lorsqu'on lit : » Il n'avait pas pour tâche de se prononcer sur le déploiement de la 5G - donc le déploiement ne sera pas stoppé actuellement - ou de mener des recherches scientifiques sur les effets de la téléphonie mobile sur la santé. » Ainsi donc, alors que de nombreux groupes d'habitants et de leurs représentants politiques directs s'inquiètent, le gouvernement se contente de ponctionner dans les impôts pour financer un Groupe de Travail qui ne fait que compiler ce qui existe déjà!

« L'OFEV est en train de clarifier les conditions-cadres relatives au monitoring et d'organiser les travaux. Il livrera les premiers résultats au plus tôt en 2021. » Contrairement à l'habitude où le peuple attend sagement les résultats, il est plus prudent de continuer ardemment à rechercher tout ce qui peut appuyer les démonstrations des effets des radiations sur nos organismes et les divulguer sous toutes les formes possibles. Du reste, le rapport reconnaît que « Les effets sanitaires de la téléphonie mobile, en particulier des fréquences qui seront vraisemblablement utilisées pour la 5G, ne sont pas encore totalement connus. » On constate la prudence pour affirmer ce qui est amplement  observé et étudié dans le monde.

Le rapport nous livre encore : ».principe de précaution de la LPE, selon lequel les émissions doivent être limitées dans la mesure que permettent l'état de la technique et les conditions d'exploitation et pour autant que cela soit économiquement supportable. » Donc les effets sur les organismes vivants est subordonné non seulement à la technique et aux conditions d'exploitation mais surtout au critère de l'économiquement supportable. Il est évident que le respect de l'être humain devient secondaire dans un monde où les priorités ont vacillé. Alors qu'est-ce qui prime en réalité actuellement?

Un point fondamental non évoqué dans le rapport est à mettre en évidence d'autant plus qu'il est caché dans le prétexte avancé ici pour développer la 5G : « L'introduction de la 3e (UMTS) et de la 4e (LTE) génération, respectivement vers le milieu des années 2000 et dès 2012, a permis jusqu'à présent de répondre aux besoins. Aujourd'hui cependant, ces technologies atteignent leurs limites. L'introduction de la 5G permet d'augmenter nettement les capacités de transmission de données. » Cette affirmation est l'outil de séduction pour introduire ce système auprès de la population mondiale. Dans le fond, qui a financé les recherches et le déploiement de la 5G? Rien que de considérer une antenne, on peut voir sa complexité donc son prix ! En réalité, l'idéologie qui a pu enclencher un pareil réseau mobile à débit ultrarapide, en concentrant toutes les forces scientifiques, techniques, économiques et de déterminisme est.le système militaire. Un article nous dévoile  l'utilisation militaire cachée de la technologie 5 G. Ce n'est pas pour rien que » Lors du sommet de Londres, les 29 pays membres de l'OTAN ont convenu de «garantir la sécurité de nos communications, y compris la 5G» ». Cette technologie sert « principalement pour relier des systèmes numériques qui nécessitent d'énormes quantités de données pour fonctionner automatiquement. Les applications 5G les plus importantes ne seront pas destinées à un usage civil, mais au domaine militaire. » Il faut être candide pour croire que cet énorme investissement est au service du public pour transmettre plus rapidement ses données ! De plus, autre bénéfice énorme pour l'armée : « En d'autres termes, le réseau commercial 5G, construit et activé par des entreprises privées, sera utilisé par les forces armées américaines à un coût bien inférieur à celui nécessaire si le réseau avait dû être mis en place dans un but exclusivement militaire. » Voulons-nous vraiment aider les armées à mieux nous espionner et à organiser des actes ciblés dont elles se montrent de plus en plus capables sur tous les continents?

Il est intéressant aussi de constater combien « La 5G est imposée au peuple... alors que les  gouvernements s'en protègent ?! »

Le sujet de la 5G est donc très complexe tant par sa puissance électromagnétique que par les procédés et les tactiques sous-jacentes. Le réalisateur Sacha Stone offre un panorama très large des effets de la 5G, à tel point qu'il a nommé  son film : « Apocalypse 5G : l'extermination ». Il présente différents sujets traités ci-dessus et encore bien d'autres comme les effets médicaux - autisme, cancers, névralgies - et l'action sur la destruction des abeilles mais aussi des insectes dans le sol. Il reprend également des vidéos où des manifestants sont dispersés par les ondes. Le film semble avoir été tourné avec relativement peu de moyens, donc présente des scènes parfois difficiles à suivre mais il mérite qu'on s'y accroche. De plus, il est sous-titré en français!

 Marie-France de Meuron

source :  mfmeuron.blog.tdg.ch

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