25/01/2020 tlaxcala-int.org  2 min #167987

Le richissime Qatar confronté au manque d'eau potable

 Patrick Angevin

Face à la pénurie d'eau potable, le petit émirat gazier peut compter sur ses moyens financiers illimités pour dessaler la mer. Mais cela ne protège pas les nappes souterraines du gaspillage...

Les réservoirs géants d'eau potable à Umm Salal. Photo Kahramaa

Un projet stratégique à 2,5 milliards d'euros, cela ne paye pas forcément de mine. Dans l'immensité ocre, plate et caillouteuse du désert qatari, à 20 km au nord-ouest de la capitale Doha (Qatar), les quatre hangars surgissent de nulle part, dans un lieu baptisé Umm Salal, au bout d'une route impeccablement asphaltée.

Aussi moches que la base logistique XXL d'un géant de la vente sur Internet, les bâtiments sont la partie émergée d'un iceberg liquide. Sous ces toits, qui protègent du soleil de plomb et de l'évaporation par 40 °C, se cachent 1,8 million de m3 d'eau.

Guinness des records

L'équivalent de 700 piscines olympiques, récite Ahmed Nasser al-Nasser, responsable du site pour Kahramaa, la compagnie publique de l'électricité et de l'eau. L'ensemble du projet devrait bientôt être homologué par le Guinness des records comme la plus vaste réserve artificielle d'eau potable au monde ! 

Umm Salal n'est que l'un des cinq méga-réservoirs, reliés aux deux usines de dessalinisation d'eau de mer du pays, grâce à 600 km de tuyauteries, dont une bonne partie « made in France » par Saint-Gobain. Une machinerie complexe : l'eau, pour rester saine, doit circuler en permanence grâce à un système de dénivelé à l'intérieur des réservoirs, détaille un ingénieur serbe, le vrai pilote du site.

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Courtesy of  Ouest-France
Source:  ouest-france.fr
Publication date of original article: 05/12/2019

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