16/02/2020 reseauinternational.net  5 min #169067

Un troisième mort en Chine dû à l'apparition d'un nouveau virus, l'épidémie gagne la Corée du Sud

L'arnaque du coronavirus : qui va payer ?

Depuis une quinzaine de jours, on n'entend plus parler que du coronavirus, il semblerait qu'on ait enfin trouvé la cause de la fin du monde.

Ce qu'on va voir ici, c'est d'abord l'arnaque de présenter cette maladie comme le fléau de l'humanité, ensuite on verra pourquoi les médias se déchaînent sur ce sujet et enfin on va quand même se poser la question de qui sont ces français expatriés en Chine qu'il faut aller chercher et ce que ça révèle sur l'économie aujourd'hui.

L'arnaque du coronavirus : moins mortel que la grippe

Ça commence à se savoir, le coronavirus c'est assez peu mortel. Les derniers chiffres parlent d'une personne sur 100 qui décéderait du coronavirus, essentiellement des personnes fragilisées, déjà malades ou âgées. Le coronavirus serait donc comme une grosse grippe. Aujourd'hui la Chine compte environ 1000 morts liés à cette maladie. Par comparaison, rien qu'en France cette année on devrait avoir autour de 10 000 morts liées à la grippe. Sur ce graphique on voit les estimations du nombre de morts liées à la grippe chaque année. Vous pouvez voir que les années où la grippe est bien costaud, on atteint quasiment les 20 000 morts.

Et vu qu'en France il y a de plus en plus de vieux, ça ne va pas s'arranger dans les 10 ans qui viennent. Donc toute cette propagande, ce n'est pas sérieux. Mais alors pourquoi les médias en font des patacaisses ?

La peur du coronavirus : ça rapporte

Le métier des médias, journaux, chaînes de télé ou de radio, ce n'est pas d'apporter de l'information au citoyen pour le rendre plus intelligent, c'est de faire du pognon en se servant des informations. L'information suit la loi du marché. Elle se vend d'autant mieux qu'elle suit ce que l'on appelle les 4 axes de proximité :

  • Proximité géographique (plutôt parler de la France ou mieux de la commune du spectateur) ;
  • Proximité temporelle (plutôt parler d'aujourd'hui plutôt qu'hier ou pire le mois dernier) ;
  • Proximité affective (plutôt parler de morts et de gens qui souffrent que des gens qui vont bien)
  • Proximité sociétal/socio-professionnel (plutôt parler des gens qui ressemblent au spectateur, sur linkedIn par exemple on va parler des cadres et des dirigeants)

Et le coronavirus c'est un sujet qui fait vendre. Pour le prouver on peut regarder l'outil Google Trends qui comptabilise les recherches des gens sur internet. Bon, par exemple sur les recherches de vidéo YouTube, on va regarder ce qui se passe.

Pour la réforme des retraites, on a un gros pic d'intérêt le 10 décembre, on est à ce moment là vraiment dans l'actu, c'est proche des gens, en France, ça les concerne. Bon, on voit que l'intérêt pour ce sujet décline assez vite. On a des petits regains d'intérêt les jours de manifs, mais les gens se lassent.

Autre sujet de début d'année, les feux incontrôlables en Australie, ça c'est pas mal, on a du Danger, des images impressionnantes, c'est maintenant, bon, cependant l'Australie c'est loin alors ça intéresse quand même moins les français que les retraites.

Maintenant le coronavirus, le graphique parle de lui-même. On est dans le registre de la peur, les gens on la trouille, maintenant, tout de suite, que ça leur arrive, c'est donc le moment d'écrire des articles à sensation pour placer des pubs, ça rapporte.

Et là même 15 jours après le début de ce machin on est toujours au-dessus que le maximum jamais atteint par les retraites. Plus il continue à y avoir d'articles à sensations qui comptent le nombre de morts, plus on peut continuer à créer de l'intérêt.

La propagande du coronavirus c'est la propagande produite par le marché des médias.

Cependant ça nous fait quand même quelques infos intéressantes au milieu de cette presse apocalyptique. Qui sont ces français, expatriés qu'il faut ramener chez nous ?

Les français de l'étranger : Le beurre et l'argent du beurre

On estime qu'il y a à peu près 3 millions de français vivant à l'étranger. Parmi eux il y en la moitié qui sont inscrits sur les listes électorales. Sur le site France Diplomatie, on peut même savoir où ils se trouvent.

Si on zoome sur la Chine, on voit qu'il y a 30 000 français qui se sont inscrits sur les listes électorales. On estime donc qu'il y a 60 000 français établis en Chine.

Toujours sur France Diplomatie, on peut voir que nos expatriés français de Chine ont voté à 43 % pour Emmanuel Macron et 32 % pour François Fillon. Donc les ¾ de nos expatriés de Chine sont très contents de la mondialisation et trouvent qu'on paye bien trop d'impôts en France.

D'ailleurs un sondage réalisé auprès de ces expatriés révèle que pour ¼ d'entre eux, ils gagnent plus de 25 000 $ par mois.

Ces gens-là profitent de la législation et de leur statut d'expatrié pour payer 0 impôt pour la France.

Donc si je résume on a 60 000 français en Chine, avec beaucoup de très gros salaires, qui ne payent pas d'impôt pour la France et la majorité d'entre eux trouvent d'ailleurs qu'il y a trop d'impôts dans notre pays.

Mais alors là, début février 2020, se pointe le coronavirus et tout d'un coup, ils se rappellent qu'ils sont français. Ils crient au-secours, sauvez-nous et on leur affrète un avion militaire qui fait l'aller-retour pour aller les chercher. Ensuite on les place 14 jours dans un centre d'hébergement avec surveillance d'une équipe médicale. Tout ça, c'est payé par qui ? C'est payé avec les impôts des ploucs qui sont restés au pays plutôt que d'aller faire fortune en Chine.

Cette année quand on enterrera nos 10 000 morts de la grippe hivernale qui se sera répandue dans les EHPADs et les hôpitaux surchargés parce que ça coûte un pognon de dingue. On pourra avoir une pensée pour nos expatriés qui gagnent des fortunes qui ne payent pas d'impôts mais dont on sera toujours prêt à venir sauver leurs fesses au moindre souci.


source :  fr.sott.net

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