30/03/2020 europalestine.com  4 min #171312

Palestine occupée et assiégée : Le 30 mars, journée de la Terre, journée de la Résistance

C'est la première fois depuis 44 ans que les Palestiniens ne pourront pas commémorer la Journée de la Terre, le 30 mars. Une journée doublement emblèmatique puis qu'elle marque la répression sanglante israélienne le 30 mars 1976 d'une grève générale contre la confiscation de terres palestinienne, et le début des grandes Marches du retour à Gaza à partir du 30 mars 2018.


Nous ne pouvons pas nous rassembler cette année pour dire notre solidarité avec la résistance palestinienne qui se poursuit contre la colonisation et l'apartheid israélien, et pour dénoncer la collaboration de nos gouvernants avec le régie israélien.

Mais nous sommes loin d'oublier que l'armée d'occupation a assassiné six Palestiniens, blessés 20 autres et procédé à des centaines d'arrestations à Saknin, à 20 km au nord de Nazareth, le 30 mars 1976.. et que ce vol de terres n'a pas cessé depuis.

Et nous n'oublions pas non plus que le 30 mars est la date qui a été choisie par les Palestiniens de Gaza pour entamer les spectaculaires Marche du Retour, le 30 mars 2018, ces manifestations aux "frontières" de Gaza et des barbelés installés par Israël pour empêcher les Palestiniens de sortir du ghetto dans lequel ils sont enfermés depuis plus de 13 ans.

Manifestants gazaouis, qui bien que manifestant pacifiquement ont été massacrés par l'armée israélienne qui a tué plus de 200 personnes, hommes, femmes et enfants, secouristes et journalistes confondus, et blessé des milliers d'entre eux, dont des centaines resteront handicapées à vie.


Sans la moindre réaction de nos gouvernements face à ce camp de concentration des temps modernes.

Cette année, la commémoration coïncide avec la pandémie du nouveau coronavirus, laquelle n'épargne pas la Palestine, où la population vit désormais confinée à l'intérieur du confinement, avec un état d'urgence décrété sur l'ensemble des territoires palestiniens pour une durée de 30 jours.

Mais dans ce confinement, les Palestiniens sont soit livrés aux confiscations de terres et aux attaques des colons en Cisjordanie, soit aux bombardements israéliens sur la bande de Gaza, où le risque de propagation (9 Personnes décédées à ce jour et des milliers en quarantaine) se présente dans un contexte de privation d'eau potable, d'électricité, de médicaments, de moyens de protection, de diagnostic, et de prise en charge.

En Cisjordanie, les forces d'occupation a détruit plusieurs structures dont une clinique pour les malades du covid19 dans la vallée du Journée, tandis qu'elles sont en train d'élargir la colonie illégale "Efrat", construite sur les terres palestiniennes au sud et à l'ouest de Bethléem durant la période de quarantaine imposée, et pour profiter de celle-ci.


Une spoliation d'une superficie de 56,9 hectares de terres agricoles dans plusieurs villages à Bethléem en vue de les transformer en terrains de construction.

Et pendant le "confinement", l'armée poursuit ses incursions dans les villes et les villages palestiniens, ses arrestations, les tortures et les détentions, tandis que les prisonniers palestiniens, au lieu d'être protégés sont exposés à la contamination par les gardiens et tortionnaires..

Des crimes quotidiens contre l'humanité, tandis qu'on ne cesse de nous parler de "solidarité" et de "fraternité".

AGISSONS !

ATTENTION : Plus que jamais, quand nous faites nos courses, veillons à ne pas donner un sou à ces criminels ! Ni oranges, ni pamplemousses, avocats ou patates douces, exportés par l'occupant.

Pas de shampoings et produits de beauté de la marque L'Oréal (ou Garnier, c'est la même firme), qui contribue à l'occupation et la persécution des Palestiniens, et qui livre gratuitement ses produits aux soldats israéliens pendant les massacres à Gaza, pour "leur remonter le moral" (sic) !

Pas de médicaments génériques TEVA, car on ne se soigne pas avec les médicaments d'un pays qui empêche les Palestiniens de se soigner

CAPJPO-EuroPalestine

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