14/06/2020 reseauinternational.net  5 min #175383

Le cerveau du coeur

par Marie-France de Meuron.

Voici une appellation peu usitée, en tous cas dans notre civilisation occidentale où le développement de l'être humain est dirigé, dès le plus jeune âge, principalement vers l'éducation du mental et de la raison. Cette dynamique a permis l'essor de l'informatique qui a même conduit à la création de l'intelligence artificielle (IA)!

La survenue du virus couronné nous stimule à approfondir nos connaissances mais également à faire des recherches dans de nouvelles dimensions car, malgré les nombreuses découvertes de ces dernières décennies, les chercheurs peinent encore à comprendre la façon dont le virus attaque les cellules du corps et pourquoi il a surgi d'une façon plutôt particulière.

L'IA a sans doute permis des prouesses mais malgré la complexité de ses programmes informatiques, on réduit par ce mode l'être humain en supprimant son abdomen, qui a aussi  un cerveau, et son thorax avec tout le système rythmique, coeur - poumons.

Ce qui fait la distinction entre les différentes ethnies, c'est non seulement la façon dont elles développent les trois dimensions de leurs corps - tête, thorax, abdomen - mais aussi leurs modes de les animer et d'activer les interactions entre elles et avec l'environnement.

La culture occidentale, donnant la priorité aux activités de la tête depuis quelques siècles, arrive à son acmé. Certains l'ont compris, ce qui n'est pas le cas pour tous, entre autres les dirigeants financiers et par conséquent politiques. Différents signes montrent qu'il faut un franc changement de paradigme.

Le scandale du Lancetgate a aussi fait éclater un mode de procéder arrivé à son apogée.

Le virus couronné a mis en évidence des éléments qui ne peuvent plus nous échapper. Ainsi l'économie se précipite sur le sujet pour investir des sommes importantes tant pour trouver une molécule viralcide que pour créer un vaccin, tout en calculant le prix et surtout les bénéfices financiers possibles. Cette surchauffe du cerveau cherche à évacuer l'intuition de différents médecins et thérapeutes qui ont à leur disposition des traitements curatifs.

L'autre démarche purement rationnelle est le confinement. Il est évident qu'on ne pouvait pas en saisir toutes les conséquences avant de l'expérimenter. Des modélisations sont de loin insuffisantes. A quoi s'ajoute le fait qu'en focalisant l'attention sur une dimension du problème - la contagion - on n'a pas tenu compte de tous les autres problèmes sanitaires qui allaient en découler. De plus, le confinement ne tient pas compte du vécu des personnes en institution, en particulier des personnes âgées et des patients psychiatriques. Ou encore, en interdisant de pratiquer à des thérapeutes de médecine complémentaire, le système - limité à ses calculs - ne pouvait pas estimer toutes les conséquences de la privation de soins à des malades fragiles.

Par conséquent, il est temps de poser sa conscience dans le  cerveau du coeur. De la sorte, de nouvelles perceptions et intuitions peuvent  inspirer les praticiens autant que les malades afin de trouver des voies curatives pour diverses pathologies. L'être humain est un micro-univers ; je ne cesserai de le répéter car il s'agit non seulement de le savoir mais surtout d'utiliser tous ses matériaux, tous ses circuits, toutes ses connexions afin d'en rectifier les déséquilibres morbides.

De plus, avec son intelligence du coeur allié à sa raison, chacun peut capter différents éléments perturbateurs, ce qui permet d'approcher les causes qui ont permis aux pathologies de s'installer.

Il est aussi intéressant de souligner que le coronavirus attaque le  système vasculaire. Comme  cet article le souligne : « le virus SARS-CoV-2 semble montrer de nouveaux visages, parfois totalement inattendus ». Ainsi, il s'agit d'élargir notre conscience pour pouvoir percevoir la façon dont le virus attaque les cellules du corps, non seulement en examinant les tissus mais encore en développant notre sensibilité qui ne dépend pas seulement de notre cerveau.

Nous savons tous que notre cervelle se situe dans la boîte crânienne. Ce terme dit bien que notre organe cérébral est contenu, limité dans un endroit bien défini et solide. Il a de quoi pulser mais non de se mouvoir. En revanche, le coeur peut prendre plus d'espace et, au figuré, on peut dire mon coeur se dilate de joie! Nous pouvons aussi y accueillir la bienveillance d'autrui, comme en offrir. Le cerveau du coeur peut fonctionner alors de façon à influencer nos réactions par conséquent nos réponses par exemple à l'intrusion d'un organisme dans le corps. Nous savons bien que si nous sommes optimistes nous trouvons des solutions plus perspicaces à nos problèmes.

Il serait donc judicieux de faire une étude sur l'état psycho-affectif des malades du coronavirus et d'en constater l'influence sur l'évolution de la morbidité. On touche ici la dimension énergétique de l'être humain. Actuellement, la science a fait de grands sauts pour avoir des appareils pouvant détecter certains paramètres de cette dimension énergétique. En fait, bien des êtres humains depuis des siècles ont su développer leurs sens pour pouvoir capter les mouvements subtils de leurs semblables. Espérons que le virus couronné nous enseignera à prendre confiance et à utiliser de nouveaux instruments que ceux qui nous sont proposés par la médecine académique actuelle qui a montré ses failles avec le virus couronné.

 Marie-France de Meuron

source :  https://mfmeuron.blog.tdg.ch

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