11/11/2020 lilianeheldkhawam.com  7 min #181526

Coronavirus et manipulation politicosociale : le masque comme rite de passage vers un Nouvel Ordre Mondial

Ecole: Après le masque, voici le test de dépistage. Et c'est officiel!

Récemment encore, on traitait de complotistes ceux qui alertaient sur l'introduction du test de dépistage à l'école. Eh bien, voici une information tout ce qu'il y a de plus officielle. Elle provient du médecin cantonal et de la direction de l'enseignement du canton de Vaud en Suisse. Note LHK: les parents peuvent refuser l'option, mais doivent le faire savoir par retour de courrier!

Le courrier envoyé par les autorités sanitaires locales pour informer du possible dépistage des enfants à l'école. Canton de Vaud/ Suisse

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Commentaire LHK: A quoi cela peut-il bien servir sachant qu'un enfant testé négatif à 14 heures peut contracter le virus à 14h15? D'ailleurs, il est grand temps de demander ce qu'en pensent les pédiatres

Et voici ce que proposaient les médecins experts auprès des médias. Vous en reconnaîtrez l'un ou l'autre

Crise du Covid : «Quatre propositions urgentes pour l'école»

Le 29 août 2020

Par un collectif de professionnels de santé (*)

A quelques jours de la rentrée, l'école n'est pas prête : port du masque, aération des espaces, enseignement à distance, allègement des effectifs des classes, rien de tout cela ne sera mis en place dans l'ensemble des établissements le 1er septembre.

Si nous nous félicitons que  le ministère de l'Education nationale préconise le port du masque à compter de 11 ans, nous pensons que celui-ci doit être adopté dès l'école élémentaire.

En effet, les enfants de moins de 11 ans sont aussi contaminants que les adolescents ou les adultes, comme l'ont rappelé les virologues allemands ou l'Académie américaine de pédiatrie qui, pour sa part, incite au port du masque dès 2 ans.

Dans les écoles chinoises et sud-coréennes, le masque est porté dès la maternelle; en Espagne, en Italie et dans certains Länder allemands, il est obligatoire dès 6 ans.

Compte tenu du  protocole en vigueur en France, rien ne semble empêcher les écoles de devenir des clusters. Nous connaissons leur rôle potentiel dans la propagation de la Covid-19 : dans certains pays comme  en Israël ou au Chili, elles ont constitué un moteur important de l'épidémie. Afin d'éviter la formation de foyers infectieux, nous risquons d'être contraints de multiplier les mises en quarantaine, comme c'est déjà le cas ailleurs :  à Berlin, après deux semaines de classe, plus de 40 écoles ont annoncé des centaines de mise en quarantaine d'élèves et d'enseignants; à la Réunion, une semaine seulement après la rentrée, 30 écoles sont déjà partiellement ou totalement fermées.

Le protocole prévu pour la rentrée du 1er septembre ne protège ni les personnels ni les élèves et leurs familles, et est insuffisant pour ralentir l'augmentation actuelle du nombre de nouveaux cas de  Covid-19.

Nous proposons :

1. De recommander le port du masque en lieu clos pour tous les élèves de plus de 6 ans et de  leur distribuer des masques, comme le font la Suisse, la Grèce et l'Italie. Cela assurerait une meilleure observance de cette nécessaire mesure de santé publique.

2. D'appliquer les mesures d'aération préconisées  pour les lieux clos professionnels, en s'aidant notamment d'appareils de mesure de qualité de l'air; et d'imposer des règles plus conformes aux données scientifiques. L'aération d'une pièce toutes les trois heures est insuffisante.

3. De mettre en place au plus vite des procédures dédiées dans les zones de forte circulation virale, afin d'y limiter la propagation du virus et de pouvoir organiser des quarantaines ciblées (allègement des classes en alternant présentiel et  enseignement à distance, limitation des contacts entre les classes, échelonnement des récréations et de la cantine).

4. De préciser la conduite à tenir lorsqu'un enfant ou un adulte est testé positif ou a été en contact avec un cas positif ; et d'instaurer un système réactif et transparent de remontées des données concernant le nombre de sujets positifs, les écoles et classes fermées, le nombre d'enfants testés, les délais des tests et des résultats.

Ces propositions s'inspirent  d'autres pays qui ont mieux préparé leur rentrée : de l'Italie et du Portugal qui prévoient d'alterner présence en classe et télé-enseignement et ont organisé des classes de petits groupes d'élèves en réquisitionnant des locaux et en recrutant des enseignants; du Danemark qui a limité de nombre d'élèves à 12 par classe... Certains pays ont opté pour la distanciation en limitant le nombre d'élèves, d'autres ont généralisé le port du masque, d'autres encore ont choisi les deux options... Notre pays n'en a choisi aucune.

Nous demandons donc d'agir vite afin de protéger au mieux les élèves et les personnels car, au-delà du réel risque sanitaire, il y a aussi celui de fermer des classes par dizaines, avec pour effet d'amplifier les inégalités devant le savoir et l'apprentissage et de désorganiser durablement notre économie et notre société.

* La liste des signataires :

Pr Thierry Baubet, psychiatre, chef de service psychiatrie addictologie, Hôpital Avicenne, Bobigny ; Pr Francis Berenbaum, chef de service à l'Hôpital Saint Antoine, Sorbonne université, UPMC université Paris 06, Inserm, centre de recherche Saint-Antoine (CRSA), hôpital Saint-Antoine, AP-HP ; Eric Billy, chercheur en immuno-oncologie, Strasbourg ; Dr Matthieu Calafiore, médecin généraliste, maître de conférence des universités, directeur du département de médecine générale de la faculté de Lille ; Dr Franck Clarot, médecin légiste, radiologue, vice-président de la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (76) ; Collectif stop-postillons (Dr Jonathan Favre, Dr Michaël Rochoy, Dr Thibault Puszkarek et Dr Antoine Hutt) ; Dr Laurent Fignon, praticien hospitalier, gériatre, Cannes ; Dr Jean-Daniel Flaysakier, médecin, journaliste ; Pr Guillaume Gorincour, radiologue, vice-président du Conseil départemental de l'Ordre national des médecins (13) ; Pr Karine Lacombe*, infectiologue, cheffe de service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine, Paris, APHP ; Dr Yvon Le Flohic, médecin généraliste ; Dr Christian Lehmann, médecin généraliste, écrivain ; Dr Jérôme Marty, médecin généraliste, président de l'Union Française pour une Médecine Libre (UFMLS) ; Dr François-Xavier Moronval - médecin urgentiste ; Dr Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue, coordinateur du Réseau des Jeunes Infectiologues ; Dr Bruno Rocher, psychiatre addictologue, médecin responsable de l'espace Barbara, CHU Nantes ; Dr Hélène Rossinot, médecin spécialiste de santé publique, Nancy ; Pr Mahmoud Zureik, professeur d'épidémiologie et de santé publique à l'Université de Versailles Saint-Quentin.

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