28/12/2020 reseauinternational.net  5 min #183479

Nous vivons en dictature, point barre !

par Brigitte Bouzonnie

Nous vivons en dictature, point barre. Arrêtez les violons. Arrêtez vos commentaires frileux, craintifs, pusillanimes : selon vous, selon Bruno Barthez, nous nous dirigeons lentement vers un « totalitarisme » en gants blancs : un de ces phénomènes chics, que l'on dissèque en ville dans les dîners un peu snobs.

Histoire de faire frissonner de peur les convives. Enfin pas trop. Où des professeurs de sciences politiques de l'ordre établi, hors sol, n'ayant jamais subi une seule dictature de leur vie, tartinent la vérité officielle sur le sujet. Publiant, aux Presses Universitaires de France, de gros manuels à destination de leurs étudiants, tout aussi ignorants que leurs maîtres.

Bien sûr, dans la liste, il y a Raymond Aron. Mais hier, avec Nicolas Plagne, nous critiquions aussi les écrits de W Marrus, dont j'ai lu les pâles ouvrages sur le Gouvernement de Vichy. Nicolas disait : « auteur typique des sciences politiques conformistes libérales humanitaires faciles qu'on a promu pour dissoudre les États » (sic). Et j'ajouterai : « européiste, anti communiste, anti pensée critique ».

Rien de plus juste. Le pire, c'est que SUR LES RESEAUX SOCIAUX, NOUS SOMMES TOUS DES RAYMOND ARON, DES MARRUS, à euphémiser, pratiquer le déni de la réalité extra-ordinaire, dans laquelle nous vivons aujourd'hui. Alors que notre rôle est de faire de la contre information de qualité, nous nous conduisons comme Raymond Aron et ses livres boursouflés et irréels sur le « totalitarisme ».

En effet, de quoi nous bassine-on en ce moment ? Macron a oublié de nous souhaiter « Joyeux Noël ». Même André Bercoff, avec son talent habituel, y va de son tweet ironique, estimant que le poudré ne connait, ni la France, ni la fête de Noël. Dans le même registre facile, inoffensif, je me souviens du mot du petit banquier, disant méchamment aux salariés licenciés de GM&S venus le voir à Ussel : « JE NE SUIS PAS LE PERE NOEL ! »(sic). Pas étonnant qu'il rate la fête de Noël 2020, tout comme il a raté la fête de Noel 2019, sans que personne en s'en émoie.

Mais, est-ce que c'est le moment de faire de bons mots sans importance ? Ne pas voir plus loin que la fête de Noël ? Certes très importante pour les enfants et les parents : mais, disons le, sans incidence politique profonde. Comme écrivait Anglo Rinaldi : « pour un bon mot, on est prêt à tuer symboliquement son meilleur ami ». De la même façon, pour un bon mot, on est prêt à porter des oeillères sur la réalité politique actuelle.

Il faut redescendre sur terre. Les faits, rien que les faits : rien qu'en trois jours, que nous disent-ils ?

-Décret visant à faire des non vaccinés des citoyens d'importance secondaire.

-Décret réglementant la déontologie de praticiens médicaux comme Christian Perronne : en clair, notre professeur de médecine préféré avec Didier Raoult et Nicole Délépine, doit se taire, et je suis polie.

-Loi assignant en justice les lanceurs d'alerte, qui auront sorti quelques vérités : c'est à dire nous tous, sur Médiazone, Facebook et sur Tweeter.

Autant de lois et décrets s'ajoutant à la mise à mort de notre droit constitutionnel de manifester, devenu peau de chagrin. Dans l'indifférence générale de la « gôche » parlementarisée. Corrompue. Et alors que les télés au ordres nous parlent de « troisième confinement » (sic).

Nous vivons une dictature très sévère. Une mise au pas. Globale. Car il n'y a pas que la dictature sanitaire à se mettre en place. La mise à mort du droit de manifester, l'assignation en justice des lanceurs d'alertes portent atteinte au champ intellectuel proprement dit. Et à la liberté d'opinion, une liberté que Victor Hugo mettait très haut dans son Panthéon personnel. Un lessivage incroyable des têtes et des coeurs.

Une « nouvelle page blanche. » En ce moment, je pense beaucoup aux cambodgiens de 1975. L'arrivée des Khmers rouges à Phnom Pen. Quand la ville fut complètement vidée de ses habitants en deux heures. Les petits citadins, secrétaires manucurées, condamnés à remuer la terre. Résultat : trois millions de morts.

Mais « le grand reset », qu'est-ce que c'est au fond, sinon un projet dictatorial aussi effrayant que celui des khmers rouges. Le grand reset a été annoncé dans un document du Commissariat Général au Plan de Bayrou. Mais l'accueil sur les réseaux sociaux a été glacial. Tout le monde a crié au complotisme. Pratiqué le déni de réalité. On préfère palabrer sur Macron et son oubli de nous souhaiter « Joyeux Noël ». L'essentiel mis au rancart. L'insignifiant sacré Roi. Nos facebookiens préférés roupillent au lieu de sonner le tocsin.

Ceux qui disent que nous ne sommes pas en dictature feraient bien de se souvenir de leur enfance et de leur adolescence dans la France post-68 arde : jamais, on aurait trainé devant les tribunaux une seule personne pour avoir tenu des propos anti-Giscard : deux poids, deux mesures !

Commentaire de Brigitte Saint Germain, sur Facebook

Je partage votre opinion et constate comme vous que nous accusons un grand retard dans la rébellion, qui nous sera peut-être fatal et qu'il n'y a pas pires oeilleres que la peur de la vérité !

Toutes discussions sur les détails qui nous tourmentent sont stériles et inutiles, ce qu'il faut en dégager c'est que les États nous privent de nos droits de l'Homme,de nos libertés, et nous asservissent peu à peu nous réduisant à une masse servile,servant le marché, leurs marchés, leurs intérêts ! Ne pas réagir, obéir, c'est se rendre complice de ce destin !

source:  mediazone.zonefr.com

 reseauinternational.net

 Commenter