18/02/2021 reseauinternational.net  10 min #185743

Report des départementales et régionales - Vers la fin de la démocratie élective

par Sellami.

En France, en principe, les prochains scrutins devraient se tenir en juin 2021, au lieu de mars. Qu'ils aient lieu ou non, ils marqueront une nouvelle étape vers la fraude institutionnalisée et, in fine, vers la suppression pure et simple des élections.

Notre article «  Pourra-t-on encore voter en France ? » (lesmoutonsenrages.fr) était en ligne depuis à peine vingt-quatre heures, que notre attention était attirée sur le report des élections départementales et régionales. Elles devaient se tenir en mars 2021, mais sont reportées à juin 2021 (au plus tôt, car on ne sait pas ce qui peut arriver d'ici là).

Le pouvoir exécutif seul maître du jeu

En admettant que ces élections aient bien lieu, leur report constitue déjà, à lui seul, la manifestation d'une démocratie en pleine déliquescence.

a)- Tout d'abord, il est totalement anormal que sur un claquement de doigts du président de la République, des élections soient reculées, sans que le squatter de l'Élysée ait à obtenir l'accord de qui que ce soit.

Un pays dans lequel l'Exécutif décide, et décide seul, de la date des scrutins, de leur ajournement et de leurs modalités, ressemble plus à une autocratie qu'à une démocratie. Et ce ne sont pas les prétendues consultations accordées à certains partis politiques qui y changent quelque chose, d'autant que l'avis de ces partis n'est absolument pas contraignant.

b)- Des scrutins qui se déroulent dans de telles conditions, ne peuvent pas être justes, puisque le parti qui gouverne a la main dessus : il choisit leur date, tout en étant à la fois candidat, organisateur et en charge de leur sincérité.

c)- Il y a là, de plus, une entorse à la séparation des pouvoirs. Du reste, nous aurons peut-être l'occasion de revenir, dans un autre article, sur la gigantesque farce que constitue cette soi-disant séparation.

d)- S'ils ont lieu, les scrutins de 2021 se dérouleront, en fait ou en droit, sous état d'urgence et état de siège, et, en réalité, sous un régime de coup d'État. Or, il ne peut pas y avoir d'élections correctes alors que le pays est sous le coup d'un putsch.

e)- Tout cela est d'autant plus insupportable que le petit coq macronien qui impose ses diktats, ne fait en réalité qu'exécuter les quatre volontés de quelques oligarques dont il est le larbin. Fondamentalement, ce n'est pas à Macron que le pays obéit : c'est à la clique qui l'utilise comme laquais, paravent et intermédiaire.

f)- Enfin, les desiderata du sieur Macron sont d'autant plus inacceptables que cet individu ne devrait peut-être même pas trôner à l'Élysée. Rappelons que des soupçons de fraude pèsent sur la présidentielle de 2017.

Les élections, un commerce non essentiel

Le report des départementales et des régionales de 2021 doit être mis en rapport avec le retard du second tour des municipales en 2020, retard qui s'apparentait à une quasi-annulation, d'autant qu'il s'est accompagné d'une abstention massive.

Il s'agit d'habituer le citoyen à ce que les élections n'aient pas lieu. Il s'agit de l'amener à ne pas voter. Il s'agit de donner l'impression qu'au fond, les élections n'ont pas d'importance et sont accessoires, facultatives : elles sont reportées comme les commerces sont fermés, parce que, comme les commerces, elles doivent être vues comme non essentielles.

Or, dans l'esprit des pervers qui gouvernent, l'expression « non essentiel » constitue un euphémisme, si ce n'est une litote, signifiant Inutile, voire Nuisible.

On a d'ailleurs invoqué les mêmes motifs pour l'ajournement des élections et pour l'espèce de lock-out imposé aux restaurants et magasins : le prétendu risque d'attraper le Covid-19. Ainsi, on a fait en sorte que, dans l'esprit du public, la notion de vote soit associée à celle de virus, de maladie, de mort. Comme nous l'avons remarqué dans [notre article précité] «  Pourra-t-on encore voter en France ? », cette association a notamment pour fonction d'ancrer l'idée selon laquelle il faudrait être vacciné (et masqué, puis, sans doute, plus tard, pucé) pour avoir le droit de voter.

Le rapport Debré, une mascarade à prétentions légalistes

Notre analyse est corroborée par le rapport Debré remis au premier ministre.

a)- Ce rapport souligne que l'incertitude quant à la date des élections, renforcerait la tendance vers l'abstention.

b)- En page 8, le document lie expressément la date des scrutins à la disponibilité d'un vaccin. Cela démontre que, sous couvert de pandémie, on est en train de mettre en place un système dans lequel la vaccination de la population sera une condition pour que les élections se tiennent, c'est-à-dire, en réalité, pour que ladite population ait le droit de voter. Le rapport Debré ajoute d'ailleurs que certaines personnalités politiques auraient préféré un report des départementales et des régionales à l'automne 2022 parce qu'à cette date, l'immunité collective par vaccination serait plus forte.

c)- Le rapport Debré confirme également qu'il faudra être masqué pour se rendre dans les bureaux de vote. Cela valide ce que nous avons écrit dans un autre article : l'oligarchie fait en sorte que, dans l'esprit du public, le masque soit associé à la démocratie, tandis que l'opposition au masque doit être considérée comme l'expression d'un rejet de la démocratie, donc comme le signe de l'extrémisme, du fascisme etc etc. Au demeurant, si, refusant de se soumettre au chantage (pour voter, il faut porter la muselière), les anti-masques décident finalement de ne pas mettre les pieds dans les bureaux de vote, le pouvoir s'empressera de crier : Voyez, ces gens-là n'ont que faire du débat démocratique, ils le craignent et ne veulent pas se soumettre à la loi du plus grand nombre, puisque, quand on leur donne l'occasion de s'exprimer, ils ne participent même pas aux scrutins.

En réalité, les gens qui refusent de porter le masque et de se faire vacciner (puis, plus tard, d'être pucés etc) se verront retirer le droit de vote, en fait ou en droit.

d)- Il est frappant aussi que le rapport Debré lie la possibilité d'organiser les élections à la fin de l'état d'urgence sanitaire. Ce rapport confirme donc, à son corps défendant sans doute, que l'état d'urgence prétendument sanitaire est bien, en réalité, un état d'urgence politique suspendant la démocratie élective.

e)- Enfin, le rapport Debré dit textuellement : « Le professeur Lacombe (NDLR : il doit s'agir de madame Karine Lacombe, nous y reviendrons...) recommande, en outre, de mettre en place des vitres de plexiglas autour des assesseurs le jour des scrutins ». Serait-ce pousser un peu loin la suspicion si nous avouions que ces vitres en plexiglas, qui se voudraient sans doute un symbole de transparence, nous paraissent être en réalité exactement le contraire, à savoir la préfiguration de dispositifs opaques visant à éloigner encore davantage l'électeur de l'élection et à permettre aux fraudeurs d'opérer sans être vus ? Ces vitres en plexiglas nous font étrangement penser aux images de la récente présidentielle américaine montrant des tricheurs qui se cachaient derrière des portes fermées ou des cartons pour mieux trafiquer le vote. En somme, demain le plexiglas, après-demain le carton bien épais ou la porte verrouillée. Il suffira d'ailleurs au pouvoir de clamer que le plexiglas ne protège pas d'un variant particulièrement dangereux du Covid-19, pour justifier l'isolement des assesseurs et agents du dépouillement.

LA communauté scientifique réduite à des Karine Lacombe ou des Delfraissy !

Du reste, tout le rapport Debré/Bellulo constitue un pénible enfumage basé sur le mensonge et la mauvaise foi.

a)- Les auteurs de ce document reprennent, sans jamais les mettre en doute ou les questionner, et en faisant semblant d'y croire mordicus, les prévisions et pseudo-analyses catastrophistes selon lesquelles le monde serait confronté à une pandémie gravissime avec multiples vagues à venir.

Ils ne craignent même pas de mentionner sans sourciller l'avis du Conseil pseudo-scientifique selon lequel 22 millions de personnes seraient susceptibles de contracter une forme grave du Covid-19.

Cela n'a rien d'étonnant quand on constate que les auteurs de ce rapport osent affirmer, sans rire, qu'ils ont consulté LES représentants de LA communauté scientifique. Vaste blague de mauvais goût !

Car, qui sont LES représentants de LA communauté scientifique selon ce document ?

On en trouvera la liste à la page 61. Voici quelques-unes des références scientifiques de monsieur Debré et de madame Liza Bellulo : Eric Caumes ; Jean-François Delfraissy, président du Conseil prétendument scientifique, auquel le rapport Debré se réfère plusieurs fois ; Karine Lacombe ; Jérôme Salomon. Inutile de souligner qu'on ne trouve dans la liste ni monsieur Raoult, ni monsieur Fouché, ni monsieur Perronne, ni madame Wonner, ni monsieur et madame Delépine, ni quelque membre que ce soit du groupe Reinfo Covid ou de l'association Bon Sens, ni aucun des milliers de médecins ou scientifiques qui dénoncent l'escroquerie que constitue la prétendue pandémie de Covid-19.

Aussi, la liste du rapport Debré/Bellulo suffirait à elle seule à discréditer ce rapport.

b)- À aucun moment, bien évidemment, monsieur Debré et madame Bellulo ne mentionnent les conflits d'intérêts monstrueux dans lesquels leurs prétendus experts sont trempés jusqu'aux os. À aucun moment ils n'ont cette honnêteté la plus élémentaire de seulement mentionner les analyses des nombreux scientifiques intègres, qui, eux, contestent les fadaises des Lacombe et autres Salomon.

C'est ainsi que, pour justifier le report des élections, nos rapporteurs citent monsieur Delfraissy, ainsi que monsieur Fontanet, de l'Institut Pasteur, lesquels auraient estimé que maintenir les scrutins en mars 2021 était fortement déconseillé, voire déraisonnable. Le rapport Debré croit bon d'ajouter qu'ils se sont ainsi prononcés sans s'être préalablement concertés : qu'en sait-il ?

Et le rapport ajoute qu'est également de cet avis... madame Karine Lacombe ! Une précision qui en dit long sur le sérieux de ce texte...

Le peuple réduit aux partis politiques de l'establishment

La camarilla des personnalités politiques entendues ne vaut pas mieux : ce ne sont que les tenants du système, singulièrement les apparatchiks des partis qui s'engraissent au Parlement, dont on sait à quel point ils ont perdu le droit de prétendre représenter ou défendre la population.

Aucune garantie réelle contre les fraudes

En fait, tout le rapport Debré va dans le sens d'un empirement des tares qui gangrènent le système politique français. Nous n'y avons trouvé aucune proposition qui puisse améliorer les choses.

a)- Il prévoit notamment de majorer le plafond des dépenses de propagande. Or, les campagnes électorales coûteuses vont dans le sens d'une américanisation, système dans lequel seuls les plus dotés financièrement ont voix au chapitre.

b)- Il parle de faciliter le recueil et l'établissement des procurations, en prenant quand même la peine de préciser que cela doit se faire dans des conditions garantissant la sincérité du scrutin et le secret du vote. Tout le problème est de savoir si les deux sont vraiment compatibles, ne serait-ce que dans la pratique.

c)- Il exprime des réticences devant le vote par correspondance ou par internet, mais il ne l'écarte pas. Là encore, on a droit à des phrases vides quant aux risques à éviter, par exemple sur le plan technique. Mais, ce ne sont que des vœux pieux, et même, selon nous, de simples précautions oratoires pour faire accepter ces formes de vote, que l'on sait pourtant être particulièrement propices aux tricheries.

En un mot comme en cent, le report des élections départementales et régionales s'inscrit bel et bien dans un processus visant à institutionnaliser les fraudes et, in fine, à supprimer la démocratie élective.

source :  lesmoutonsenrages.fr

  1. Dans un autre article, nous avons souligné, de plus, que les manipulateurs qui sont à la manœuvre, ont également amalgamé Covid-19 et terrorisme. Nous nous retrouvons donc avec une nébuleuse virus/élections/terrorisme, qui doit fonctionner comme un repoussoir vis-à-vis du citoyen
  2. Rapport commis par Jean-Louis Debré, avec la collaboration de Liza Bellulo, maître des requêtes au Conseil d'État. C'est ce rapport qui sert de caution au gouvernement, pour ne pas dire d'alibi. Le pedigree de madame Bellulo vaut le détour : voici comment le journal Les Échos présente le dernier développement de sa carrière : « Liza Bellulo, nouvelle lobbyiste en chef pour Bouygues Telecom ». C'est ça qui décide de l'organisation des élections en France

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