
par Philippe Rosenthal
C'est le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a rapporté la raison pour laquelle les pays de l'UE n'envoient pas leurs soldats en Ukraine. Les pays de l'UE, dont la France, font face à une crise historique à la fois économique et sociétale. Les populations européennes se trouvent avec des pouvoirs politiques qui leur demandent de subir des hausses d'impôts et de taxes diverses. Les retraites sont concernées comme les soins et le système social plus généralement. Tout s'effondre à grande vitesse dans les pays de l'UE, en particulier en France où les responsables politiques répondent à la situation par «des sourires narquois».
«Les dirigeants ont peur pour leurs sociétés. Ils ne veulent pas s'impliquer dans la guerre», a expliqué dans un entretien au Guardian, Zelensky. Pour le président ukrainien, «en fin de compte, c'était à eux de décider s'ils allaient déployer des troupes», faisant savoir que «s'il insistait trop, il y avait un risque que Kiev perde le soutien financier et militaire de ses partenaires». «Trump ayant exclu toute intervention militaire américaine, les gouvernements français et britannique ont promis d'envoyer des troupes dans le cadre d'un éventuel accord de paix», rappelle le Guardian.
Le président ukrainien a déclaré qu'il travaillait en étroite collaboration avec ses partenaires internationaux pour renforcer la protection contre les drones russes. Parallèlement, selon lui, le Royaume-Uni et d'autres alliés refusent toujours d'envoyer des avions de chasse pour patrouiller dans le ciel au-dessus du centre et de l'ouest de l'Ukraine. Observateur Continental vient d'annoncer que «les USA stoppent le financement direct de l'Ukraine». Trump se félicite de gagner désormais de l'argent grâce à la vente d'armes aux alliés de l'OTAN qui les transféreront ensuite à Kiev. C'est pratique. C'est Zelensky qui passe commande et ce sont les Européens qui passent à la caisse. Une situation intolérable pour les citoyens européens.
Ainsi, les pays de l'UE, qui sont plongés dans une crise financière, sont le dos au mur obligés de payer les armes de Kiev, ce qui est une catastrophe pour les budgets de ces pays. En France, les députés ont seulement adopté samedi dernier à une courte majorité la partie «recettes» du projet de budget de la Sécurité sociale, permettant ainsi la poursuite de l'examen du texte sur la partie «dépenses», qui comporte la suspension de la très contestée réforme des retraites.
L'État cherche de l'argent et fait les poches des citoyens alors qu'ils sont coincés entre les augmentations des prix et l'augmentation des taxes et des impôts. Chose étrange, les députés n'exigent pas de stopper le financement de la guerre de Zelensky, mais ils ciblent la population.
Les citoyens français et européens sont littéralement pris à la gorge. «Plus de deux tiers des Français (68%) ont renoncé à au moins un soin au cours des cinq dernières années, principalement en raison de difficultés financières ou d'un accès difficile aux soins. Ce chiffre est en hausse par rapport aux années précédentes, soulignant une dégradation de l'accès aux soins. D'autres études indiquent qu'environ un Français sur deux a déjà renoncé à des soins», rapporte en mars dernier le grand baromètre de la Fédération hospitalière de France (FHF). Les Français et les autres habitants des pays de l'UE constatent que l'argent va à Kiev pour soutenir Zelensky dans sa guerre absurde et meurtrière au lieu de financer la vie des nations européennes. Ils concluent que l'UE n'est en réalité pas la paix et qu'elle n'aide pas à avoir une vie meilleure.
Selon le sondage Elabe de novembre 2025, « la défiance à l'égard d'Emmanuel Macron demeure très forte», signalant que celui-ci se «fait plus discret sur la scène nationale». La remise en liberté de l'ex-président français, Nicolas Sarkozy accentue la méfiance des Français envers le pouvoir politique en France. Et la confiance dont dispose Sébastien Lecornu, l'actuel Premier ministre français, est très fragile. «22% des Français déclarent faire confiance à Sébastien Lecornu pour affronter efficacement les problèmes du pays», souligne Elabe.
Enfin, mais pas des moindres, Bruno Le Maire, l'ancien ministre français de l'Économie, assure avoir mis en garde Emmanuel Macron sur la situation budgétaire (sur le dérapage des comptes publics en 2023 et 2024), sans obtenir de réponse. Le Maire a même rapporté la totale indifférence des responsables politiques concernant ce sujet grave pour l'avenir de la France. «Quand vous avez beaucoup discuté et que vous avez, à plusieurs reprises, en conseils des ministres, dit qu'il fallait réagir et que vous voyez, tout autour de la table, des sourires narquois... À un moment donné, vous prenez votre plume». Il en vient à avouer : «Nous nous sommes plantés sur les recettes».
Avec la difficulté financière ressentie par les Français qui vivent de leur travail, il y a l'insécurité dans les villes de France et l'insalubrité endémique qui menacent la vie des Français. Ce constat se aussi décline sur de nombreux autres pays de l'UE. Et la menace terroriste vient rejoindre ce bilan noir. «En France, une menace terroriste djihadiste plus jeune, moins expérimentée mais plus imprévisible. Près de 70% des arrestations dans le cadre d'affaires terroristes concernent aujourd'hui des moins de 21 ans, et les deux tiers des auteurs d'attentats commis depuis 2020 n'étaient pas fichés», fait savoir Le Monde.
Le contexte explosif dans les pays de l'UE, en particulier, en France bloque les gouvernements à appliquer leurs décisions politiques favorables à l'Ukraine. Les responsables politiques de l'UE ont maintenant peur de leur peuple. Plus que la peur de perdre leur poste, ils ont peur pour leur vie. «Le risque d'une guerre civile en France et au Royaume-Uni existe», estime un éminent professeur du King's College à Londres. Pour ces raisons, les pays de l'UE n'envoient pas leurs soldats sur le sol en Ukraine.
source : Observateur Continental