21/11/2005 a@  6 min #521

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Du système commercial à la coordination rationnelle ;

Prenons l'exemple absolument fantastique de la téléphonie.

Dans le système commercial il aura fallut organiser des marchandises et des interventions humaines grâce au système de transaction existant à ce moment-là, en prévoyant de récupérer sa mise et bien plus par la suite.

C'était une petite entreprise, la téléphonie de 1950, mais une entreprise promise à un grand succès car le transport de l'information est un bien précieux avantage.

Le principe de base est relativement rigide et sa mise en oeuvre est soumise à des lois stochastiques.

En principe avec cet argent en lequel on croit et qui permet d'avoir une vue mentale rapide de ce qu'il permet d'obtenir (= sa valeur) le calcul est simple, il y a les coûts prévus, et ce que ça rapporte quand on le vend, le reste c'est du pur bénéf.

ça c'est le principe mais en réalité il n'en est jamais ainsi, en réalité si un bénéf est réinvesti, c'est uniquement si les coûts on été entièrement prévus et planifiés, ce qui n'est jamais le cas ;

La simple innovation permanente est incalculable sauf au moyen de systèmes de statistiques basés sur des lois périodiques constatées (= l'économie), et le premier défaut apparaît dès lors qu'on se rend compte que dans un tel système un esclavagisme est ce qu'il y a de plus rentable, sachant que les esprits humains peuvent facilement le tolérer si ils y sont habitués dès la naissance.

Mais revenons à la téléphonie et au développement de l'imprévisible enchaînement de cause-conséquences qui enclenchent irrémédiablement la fin du système économique.

Une tendance civilisationniste pré-capitalistique (= dont les ancrages sont d'avant la révolution industrielle) tendais à réunifier les capacités premièrement au sein d'un état de droit (démocratie), mais surtout en développant une conception de ce qui appartient au public (domaine public, service public, etc...).

Le système capitaliste a enrayé ce développement surtout que le système communiste, exagération et mauvais usage du principe de ce qui est public (la nature humaine) a montré qu'un système idéalement pensé ne l'était jamais suffisamment pour être adapté au complexe réseau de comportement qu'on peut attendre du genre humain selon les circonstances.

En se privatisant les sociétés de téléphonie ont fait jouer la concurrence et donc utilisé internet pour ses communication, qui entre-temps s'est développé d'une manière dont très peu pouvaient prévoir la quantité innombrable des effets sur la société, et son éducation.

Dès lors le publique comprend que le transport de bits de données de n'importe quel format est un bien précieux qui doit rester du domaine public.

Que l'information plus largement diffusée permet de mettre en évidence les principaux dysfonctionnements de l'organisation sociale humaine, qui d'ailleurs sont fortement liés à la mésentente créée par la dispute d'intérêts, menant tout droit aux crimes les plus aptes à échapper à la conscience de la plupart tant ils sont gigantesques: famine organisée, oppression psychologique des populations, organisation de la peur, destruction du biotope et du génome ;

ce qui est dès lors assimilable à une cécité démente ; ce qui n'est jamais qu'un moyen de s'en échapper.

*

Alors du coup les sociétés de téléphonie doivent encore référer à l'ancien système de privilège, ce qui étalonne les pouvoirs distribués de part et d'autre des entreprises concurrentes, qui ne le sont qu'en apparence puisque entente = planification = rentabilité.

Elles mettent en place des tarifications complexes pour se refiler leurs clients ou en tout cas verrouiller les abonnements, augmenter le contrôle ; seul le client expert a une chance d'avoir le coeur net sur son choix.

La téléphonie par internet regroupe ses communications et permet des tarifs moins élevés que France Télécom, ainsi que l'abandon du principe d'abonnement, se chargent pour vous de la facturation chez FT puisqu'ils sont du coup leur clients.

Mais vient le moment fatidique du basculement, où on en revient à la règle de base de l'économie, où on a une entrée et une sortie, et où on calculait la différence pour découvrir la surprise de son bénéf.

Ici, c'est presque la même chose mais pas du tout la même chose, l'entrée et la sortie sont à discerner dans la mécanique mise en oeuvre par l'activité de ces compagnies = se résume à l'expertise de la société, le savoir des informaticiens, les plans des machines, les autres dispositions logistiques - ce qui montre son ancrage dans l'éducation, la recherche scientifique et technologique, la culture etc..

Dit plus synthétiquement il s'agit plutôt d'un système dont la requête (le fioul pour alimenter le moteur primal, l'entrée ou input) n'est plus une valeur existante retapée puis réévaluée, mais un certain nombre d'heures de travail dans un grand nombre de disciplines minimal requis.

L'output, lui, ou le bénéf, n'est plus la soustraction du prix de vente d'avec le prix d'achat, mais la mise en service un système de transport de l'information qui s'avère fortement indispensable au développement de la société humaine.

Dès lors l'idée n'est pas géniale si on a travaillé longuement pour y parvenir, au contraire elle semble d'une basse évidence, le calcul doit partir de ce qui est indispensable à chacun,

VIVRE

Habiter

s'alimenter

s'éduquer

se soigner

s'informer

. puis ensuite avec le calcul mis en oeuvre par la pratique, on peut déduire la somme d'activité humaine autonome garantie quoi qu'il advienne, dont le fonctionnement serait soumis à n'importe quel mécanisme par exemple fondé culturellement sur le principe du mérite social ou de la récompense,

Avec le système financier actuel cela s'évaluera en dollars à investir,

mais tout le monde sait que "investir" aujourd'hui, pour une société de l'informatique, consiste à créer artificiellement des valeurs numériques tout en contrôlant la cascade de conséquences que cette injection provoque dans la cohue.

La seule différence est que cette injection serait le fruit d'un calcul informatique et rationnel, et que donc mathématiquement aucun contrôle n'est nécessaire après l'output, si on veut préparer le prochain "input".

Ici, l'évolution (la politique industrielle) ne serait plus soumise aux lois agressives du marché (qui se dissimule derrière une vieille croyance très idéaliste et théorique en un naturel équilibrage entre l'offre et de la demande),

mais résultant plus probablement d'un système de notation issue d'un vote de masse permanent et contrôlé (ce n'est qu'un exemple, avec des "settings" politiques).

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