{"161250":{"id":"161250","parent":"0","time":"1567722132","url":"http:\/\/newsnet.fr\/161250","source":"http:\/\/www.tlaxcala-int.org\/article.asp?reference=26926","category":"Histoire","title":"Br\u00e9sil, 7 septembre 1822 : l'ind\u00e9pendance des esclavagistes","catalog-images":"3\/newsnet_161250_1d8a48.jpg\/newsnet_161250_f833a9.jpg\/newsnet_161250_289c42.jpg\/newsnet_161250_34b198.jpg\/newsnet_161250_fdfb43.jpg\/newsnet_161250_d1e6de.jpg\/newsnet_161250_cd6e21.jpg","image":"http:\/\/newsnet.fr\/img\/newsnet_161250_289c42.jpg","hub":"newsnet","url-explicit":"http:\/\/newsnet.fr\/art\/bresil-7-septembre-1822-l-independance-des-esclavagistes","admin":"newsnet","views":"514","priority":"3","length":"13402","lang":"fr","content":"\u003Cp\u003E\u003Ca href=\"http:\/\/www.tlaxcala-int.org\/biographie.asp?ref_aut=6315&lg_pp=fr\"\u003EM\u00e1rio Maestri\u003C\/a\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cb\u003ECommentaire dans l'\u00e9mission Duplo Expresso (\u003C\/b\u003E\u003Ca href=\"https:\/\/duploexpresso.com\/?p=107422\"\u003Evid\u00e9o\u003C\/a\u003E\u003Cb\u003E), 5 septembre\u003C\/b\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EPendant la Semaine de la patrie, les \u00e9coles et les m\u00e9dias c\u00e9l\u00e8brent le 7 septembre, date de l'ind\u00e9pendance du Br\u00e9sil, qui sera f\u00eat\u00e9e par tous les Br\u00e9siliens. Les fonds f\u00e9d\u00e9raux pour la sant\u00e9 et l'\u00e9ducation ont \u00e9t\u00e9 r\u00e9duits \u00e0 la portion congrues. Mais il reste assez d'argent pour c\u00e9l\u00e9brer la soi-disant \"Grande f\u00eate de la nationalit\u00e9\". Jair Bolsonaro, comme Fernando Collor de Mello, demande \u00e0 tous de descendre dans les rues habill\u00e9s en vert et jaune, couleurs de l'Empire fond\u00e9 en 1822 et h\u00e9rit\u00e9es par la R\u00e9publique en 1889. Mais, s'agit-il en fin de comptes d'une c\u00e9l\u00e9bration de la population souffrante et des hommes et femmes de bien du pays ? La r\u00e9ponse est : - Non ! l'ind\u00e9pendance du Br\u00e9sil s'est r\u00e9alis\u00e9e en fonction des besoins des exploiteurs, contre les exploit\u00e9s. Ses s\u00e9quelles nous hantent encore aujourd'hui.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cimg style=\"max-width:100%\" src=\"http:\/\/newsnet.fr\/img\/newsnet_161250_1d8a48.jpg\" \/\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Ci\u003E-Et ici, quand Dom Pedro a cri\u00e9 : \"L'ind\u00e9pendance ou la mort !\"\u003Cbr \/\u003E\n-Je pense qu'il a cri\u00e9 : \"On va privatsier ou non ?\"\u003C\/i\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELe Br\u00e9sil a connu l'ind\u00e9pendance la plus r\u00e9trograde des Am\u00e9riques. Elle est n\u00e9e avec l'intronisation du prince h\u00e9ritier de la m\u00e9tropole avec laquelle on rompait. Il a impos\u00e9 un ordre centralisateur et nullement lib\u00e9ral. Il a maintenu l'ordre despotique esclavagistes alors en vigueur. Il a promu la compensation royale de la couronne lusitanienne pour la perte du pays qu'elle avait exploit\u00e9 pendant des si\u00e8cles. Quelques mois apr\u00e8s cette rupture \"graduelle et s\u00fbre\", l'empereur ignorant promut le premier coup d'Etat militaire au Br\u00e9sil et octroya la Constitution despotique qui gouverna le pays jusqu'en 1889. Puis il a noy\u00e9 dans le sang la r\u00e9volte lib\u00e9rale du Nord-est.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EL'Am\u00e9rique lusitanienne a toujours \u00e9t\u00e9 une mosa\u00efque de r\u00e9gions \u00e9conomiquement et socialement semi-autonomes administr\u00e9es par l'\u00c9tat colonial lusitanien. Les contacts des diff\u00e9rentes capitaineries avec le Portugal et l'Afrique \u00e9taient plus \u00e9troits qu'entre elles. Elles produisaient avec une main d'œuvre esclave les produits coloniaux envoy\u00e9s en Europe via Lisbonne, d'o\u00f9 arrivaient les produits de consommation manufactur\u00e9s. Les ouvriers d\u00e9truits par les dures conditions de travail ont \u00e9t\u00e9 remplac\u00e9s par des soi-disant \"nouveaux esclaves\" arrach\u00e9s aux c\u00f4tes africaines.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cspan class=\"philum ic-img2\"\u003E\u003C\/span\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ECarte des capitaineries h\u00e9r\u00e9ditaires, par Lu\u00eds Teixeira. Lisbonne, 1586\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EPersonne n'\u00e9tait br\u00e9silien\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELes seigneurs r\u00e9gionaux exploitaient durement leurs captifs et exportaient et importaient ce dont ils avaient besoin par les ports de la c\u00f4te - Bel\u00e9m, S\u00e3o Lu\u00eds, Recife, Salvador, Rio de Janeiro, Rio Grande, etc. Il n'y avait pas de ports en situation de monopole, comme Buenos Aires, sur La Plata. Il n'y avait presque pas de march\u00e9 int\u00e9rieur. Le Portugal limitait les contacts d\u00e9j\u00e0 rares entre les capitaineries, o\u00f9 les classes dirigeantes locales contr\u00f4laient l'essentiel du pouvoir \u00e9conomique et social. Elles vivaient sous l'\u00c9tat lusitanien qui les prot\u00e9geait des \u00e9trangers et des r\u00e9voltes des exploit\u00e9s et des subalternes.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELes classes dirigeantes des capitaineries se sentaient comme des membres de l'empire portugais, avaient des liens identitaires r\u00e9gionaux et ignoraient les sentiments \" nationaux \". Il s'agissait donc de Lusitaniens et, en m\u00eame temps, de Pernambucains, de Paulistas, de Mineurs (de Minas Gerais) etc. L'\u00c9tat-nation br\u00e9silien et l'identit\u00e9 nationale sont le produit de la R\u00e9volution de 1930. Ils \u00e9taient contrari\u00e9s par le fait que l'administration coloniale et le commerce \u00e9taient domin\u00e9s principalement par des Lusitaniens de souche. Le Br\u00e9sil \u00e9tait une simple entit\u00e9 administrative ext\u00e9rieure, un peu comme l'Union europ\u00e9enne actuelle.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u00c0 la fin du XVIIIe si\u00e8cle, l'ordre colonial ib\u00e9rique \u00e9tait devenu un anachronisme. Les puissances capitalistes \u00e9mergentes ont contourn\u00e9 le monopole m\u00e9tropolitain par la contrebande et les classes dirigeantes r\u00e9gionales ont voulu acheter et vendre sans interm\u00e9diaires. Elles voulaient prendre le contr\u00f4le politique des r\u00e9gions qu'elles dominaient socialement et \u00e9conomiquement. Auparavant, des tentatives d'ind\u00e9pendance circonscrits \u00e0 des r\u00e9gions avaient eu lieu, comme l'Inconfid\u00eancia Mineira (Conjuration du Minas Gerais) en 1789 et la r\u00e9volte de Bahia en 1797.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cspan class=\"philum ic-img2\"\u003E\u003C\/span\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EL'Ind\u00e9pendance en Am\u00e9rique espagnole\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EEn raison des m\u00eames forces dispersives r\u00e9gionales, \u00e0 partir de 1810, les noyaux \u00e9conomiques et sociaux de l'Am\u00e9rique espagnole ont explos\u00e9 dans un chapelet de r\u00e9publiques domin\u00e9es par les oligarchies locales. Dans certaines r\u00e9gions, les oligarchies r\u00e9gionales ont r\u00e9ussi \u00e0 \u00e9tendre leur rayon de domination, comme en Argentine et au Mexique. Le r\u00eave d'une patrie ib\u00e9ro-am\u00e9ricaine unifi\u00e9e a sombr\u00e9 face aux obstacles des conditions mat\u00e9rielles et immat\u00e9rielles objectives.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELes m\u00eames forces dispers\u00e9es agissaient fortement dans les colonies luso-br\u00e9siliennes, appel\u00e9es provinces apr\u00e8s l'arriv\u00e9e de la famille royale en 1808. En janvier 1821, dans le Rio Grande do Sul, Auguste de Saint-Hilaire \u00e9crivait dans son journal que le royaume du Br\u00e9sil pouvait exploser en nations ind\u00e9pendantes, \"comme les colonies espagnoles\", vu la grande diff\u00e9rence entre elles. \u00ab Sans parler du Par\u00e1 et du Pernambouc, les capitaineries du Minas et du Rio Grande, d\u00e9j\u00e0 moins \u00e9loign\u00e9es, diff\u00e8rent plus les unes des autres que la France de l'Angleterre \u00bb.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELes oligarchies de Rio Grande do Sul, S\u00e3o Paulo, Minas Gerais, Pernambouc etc. voulaient se s\u00e9parer du Portugal, nationaliser le commerce lusitanien, r\u00e9sister aux pressions anglaises pour la fin du trafic n\u00e9grier transatlantique et r\u00e9gner sur leurs r\u00e9gions. M\u00eame s'il y avait des sentiments f\u00e9d\u00e9ralistes monarchiques ou r\u00e9publicains, les tendances s\u00e9paratistes \u00e9taient tr\u00e8s fortes au Nord, au Nord-Est, au Centre-Sud et au Sud. Tout indiquait l'\u00e9mergence d'une constellation de nations lusophones.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ECependant, en 1822, les classes dirigeantes r\u00e9gionales \u00e9merg\u00e8rent de la crise coloniale avec un prince h\u00e9ritier portugais comme empereur et sous le talon centraliste et despotique de la Cour \u00e0 Rio de Janeiro. Les grands propri\u00e9taires fonciers provinciaux n'ont m\u00eame pas obtenu une assembl\u00e9e provinciale et le droit d'\u00e9lire le pr\u00e9sident de la province. A l'exception de l'Assembl\u00e9e nationale, ferm\u00e9e et castr\u00e9e par Pedro Ier en 1823, peu de choses ont chang\u00e9 par rapport au Br\u00e9sil, royaume uni au Portugal, de Dom Jo\u00e3o VI.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cspan class=\"philum ic-img2\"\u003E\u003C\/span\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Ci\u003E-Ceci est une r\u00e9plique du tableau sur le Jour de l'Ind\u00e9pendance\u003Cbr \/\u003E\n-H\u00e9 Tata, \u00e7a veut dire quoi, Made in China ?\u003C\/i\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ECabral d\u00e9couvre le Br\u00e9sil\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EL'historiographie br\u00e9silienne pr\u00e9sente comme un paradoxe l'ind\u00e9pendance unitaire, centraliste, antilib\u00e9rale, malgr\u00e9 les forces centrifuges provinciales. En g\u00e9n\u00e9ral, cette contradiction est dissimul\u00e9e par une lecture t\u00e9l\u00e9ologique du pass\u00e9, dans laquelle le Br\u00e9sil appara\u00eet d\u00e9j\u00e0 pr\u00e9destin\u00e9, d\u00e9j\u00e0 fait, tout pr\u00eat, comme il est apparu en 1822 et comme il continue aujourd'hui, d\u00e8s que Cabral a foul\u00e9 les sables alors non pollu\u00e9s de la c\u00f4te bahianaise actuelle. L'ind\u00e9pendance du Br\u00e9sil et l'unitarisme sont des enfants jumeaux du m\u00eame œuf, l'ordre esclavagiste. Ils se sont \u00e9tablis pour garder les travailleurs asservis dans la soumission et pour que d'autres ne cessent pas d'arriver, par vagues, pour conna\u00eetre le triste sort du travail captif au Br\u00e9sil.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EEn 1820, lorsque la R\u00e9volution lib\u00e9rale de Porto a tent\u00e9 son projet de recolonisation, le Royaume du Br\u00e9sil \u00e9tait toujours la r\u00e9gion la plus strictement esclavagiste des Am\u00e9riques. Il importait le plus grand nombre de travailleurs r\u00e9duits en esclavage et avait la production effectu\u00e9e par une main d'œuvre servile la plus diversifi\u00e9e. Toutes ses r\u00e9gions reposaient sur l'esclavage, de mani\u00e8re plus ou moins intensive. Pour les classes dirigeantes de toutes ces r\u00e9gions, le probl\u00e8me qui se posait \u00e9tait de comment r\u00e9aliser l'ind\u00e9pendance sans menacer l'ordre esclavagiste.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EL'ind\u00e9pendance des principales provinces allait conduire \u00e0 une forte guerre pour les limites. La R\u00e9publique du Rio Grande do Sul s'effor\u00e7a d'\u00e9tendre ses fronti\u00e8res jusqu'\u00e0 S\u00e3o Paulo, qui avait \u00e9galement l'intention d'avaler le Paran\u00e1 et Santa Catarina. Et ainsi de suite. Les captifs seront mobilis\u00e9s pour combattre dans les arm\u00e9es des nouvelles r\u00e9publiques. La guerre \u00e9tait celle des exploiteurs, la mort, celle des exploit\u00e9s. Les esclaves profiteront de la guerre pour fuir et se rebeller, comme ils l'avaient fait en Ha\u00efti, en 1804, et lors de l'invasion hollandaise du Nord-Est, en 1630, qui avait donn\u00e9 naissance \u00e0 la conf\u00e9d\u00e9ration des quilombos de Palmares. S\u00e9par\u00e9es, certaines petites nations seront reconquises par le Portugal. D'autres s'inclineront devant l'abolitionnisme britannique de la traite n\u00e9gri\u00e8re. Ceux qui abolissaient l'esclavage recevaient les captifs \u00e9vad\u00e9s, comme les r\u00e9publiques voisines l'avaient d\u00e9j\u00e0 fait.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EL'ind\u00e9pendance unitaire, monarchique, autoritaire et centralisatrice s'est d\u00e9roul\u00e9e sous la houlette conservatrice des grands planteurs et n\u00e9griers. Les id\u00e9aux r\u00e9publicains, s\u00e9paratistes et f\u00e9d\u00e9ralistes provinciaux ont \u00e9t\u00e9 r\u00e9prim\u00e9s. Les grands esclavagistes rompirent avec la couronne et l'absolutisme lusitanien et intronis\u00e8rent l'h\u00e9ritier autoritaire du royaume portugais, assurant les int\u00e9r\u00eats de la maison des Bragan\u00e7a et des marchands lusitaniens ancr\u00e9s au Br\u00e9sil. Ils sont rest\u00e9s unis pour garantir le plein approvisionnement et la dure exploitation des esclaves.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cspan class=\"philum ic-img2\"\u003E\u003C\/span\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EPur\u00e9e, apr\u00e8s l'ind\u00e9pendance, notre vie s'est sacr\u00e9ment am\u00e9lior\u00e9e !\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EPromesse non tenue\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELes forces f\u00e9d\u00e9ralistes lib\u00e9rales et r\u00e9gionales ont re\u00e7u la promesse que l'autonomie provinciale serait discut\u00e9e lors de l'Assembl\u00e9e constituante, convoqu\u00e9e avant m\u00eame l'ind\u00e9pendance. Cependant, en novembre 1823, Dom Pedro mit fin au r\u00e9gime constitutionnel et aux espoirs f\u00e9d\u00e9ralistes et lib\u00e9raux, par le coup d'\u00c9tat militaire du Br\u00e9sil. Les provinces ont commenc\u00e9 \u00e0 conna\u00eetre le talon de la botte Rio de Janeiro. En 1824, l'Empereur noya dans le sang la r\u00e9volte lib\u00e9rale et s\u00e9paratiste du Pernambouc, ex\u00e9cutant ses dirigeants sans proc\u00e8s. Les dirigeants de la Conf\u00e9d\u00e9ration de l'\u00c9quateur n'ont jamais propos\u00e9 l'abolition de l'esclavage.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELa constitution autoritaire et centralisatrice impos\u00e9e par Pedro Ier interpr\u00e9tait les souhaits des grands esclavagistes de toutes les provinces, qui ne voulaient pas du lib\u00e9ralisme ou de la d\u00e9mocratie, m\u00eame limit\u00e9e aux riches. Ils acceptaient le talon de l'empereur, pourvu qu'ils puissent rester les seigneurs avec droit de vie et de mort sur leurs travailleurs. Le 7 septembre 1822, une nation est n\u00e9e dans laquelle l'esclavage se maintiendra jusqu'en 1888. Le Br\u00e9sil a \u00e9t\u00e9 le dernier pays au monde \u00e0 abolir l'esclavage colonial. En 1822, c'est l'ind\u00e9pendance des esclavagistes qui a \u00e9t\u00e9 proclam\u00e9e contre les esclaves. Le Br\u00e9sil attend toujours une \u00e9mancipation promue par les travailleurs, les salari\u00e9s et les hommes et femmes de bien, dans laquelle enfin la nation ne soit plus la terrible mar\u00e2tre de ses enfants.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cimg style=\"max-width:100%\" src=\"http:\/\/newsnet.fr\/img\/newsnet_161250_d1e6de.jpg\" \/\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cimg style=\"max-width:100%\" src=\"http:\/\/newsnet.fr\/img\/newsnet_161250_cd6e21.jpg\" \/\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cb\u003EM\u00e1rio Maestri\u003C\/b\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Ci\u003ERevolu\u00e7\u00e3o e Contra-Revolu\u00e7\u00e3o no Brasil (1530-2018\u003C\/i\u003E)\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EEditora FCM, Porto Alegre\/RS, 2019\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E412 \u003Cb\u003Ep\u00e1ginas\u003C\/b\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cb\u003EVers\u00e3o impressa\u003C\/b\u003E R$ 46,82\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cb\u003EVers\u00e3o ebook\u003C\/b\u003E R$ 13,99\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Ca href=\"https:\/\/clubedeautores.com.br\/livro\/revolucao-e-contra-revolucao-no-brasil#.XW2RdS3Oog\"\u003EComprar\u003C\/a\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ECourtesy of \u003Ca href=\"http:\/\/tlaxcala-int.org\"\u003ETlaxcala\u003C\/a\u003E\u003Cbr \/\u003E\nSource: \u003Ca href=\"https:\/\/duploexpresso.com\/?p=107422\"\u003Eduploexpresso.com\u003C\/a\u003E\u003Cbr \/\u003E\nPublication date of original article: 05\/09\/2019\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Ca href=\"http:\/\/www.tlaxcala-int.org\/article.asp?reference=26926\"\u003Etlaxcala-int.org\u003C\/a\u003E\u003C\/p\u003E","_links":[]}}