Article 8 : L'État partie au Traité sur le registre duquel est inscrit un objet lancé dans l'espace extra-atmosphérique conservera sous sa juridiction et son contrôle ledit objet et tout le personnel dudit objet, alors qu'ils se trouvent dans l'espace extra-atmosphérique ou sur un corps céleste. Les droits de propriété sur les objets lancés dans l'espace extra-atmosphérique, y compris les objets amenés ou construits surrnun corps céleste, ainsi que sur leurs éléments constitutifs, demeurent entiers lorsque ces objets ou éléments se trouvent dans l'espace extra-atmosphérique ou sur un corps céleste, et lorsqu'ils reviennent sur la Terre.
Traité sur l'Espace
{"168841":{"id":"168841","parent":"168840","time":"1581417610","url":"http:\/\/newsnet.fr\/168841","source":"http:\/\/www.wsws.org\/fr\/articles\/2020\/02\/11\/regi-f11.html","category":"Monde","title":"\u00c0 la demande du gouvernement provincial de Moe, la police attaque les travailleurs d'une raffinerie en lock-out en Saskatchewan","catalog-images":"3\/\/1\/newsnet_168841_ed267f.jpg","image":"http:\/\/newsnet.fr\/img\/newsnet_168841_ed267f.jpg","hub":"newsnet","url-explicit":"http:\/\/newsnet.fr\/art\/a-la-demande-du-gouvernement-provincial-de-moe-la-police-attaque-les-travailleurs-d-une-raffinerie-en-lock-out-en-saskatchewan","admin":"newsnet","views":"357","priority":"2","length":"10848","lang":"fr","content":"\u003Cp\u003EPar Carl Bronski\u003Cbr \/\u003E\n11 f\u00e9vrier 2020\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ETrois jours seulement apr\u00e8s que le premier ministre de droite de la Saskatchewan, Scott Moe, ait demand\u00e9 \u00e0 la police d'intervenir pour briser le blocus impos\u00e9 par 750 travailleurs en lock-out de la Federated Cooperatives Ltd. (FCL) \u00e0 Regina, la police est intervenue tard jeudi dans une r\u00e9pression impitoyable des travailleurs.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EDans des actions qui rappellent un \u00c9tat policier, le service de police de Regina, enhardi par la promesse de Moe de \u00abfaire respecter la loi\u00bb et l'isolement des travailleurs par le syndicat Unifor, a mis en place un point de contr\u00f4le sur une route publique menant \u00e0 une entr\u00e9e cl\u00e9 de la raffinerie tard jeudi. Seuls les camionneurs de carburant figurant sur une liste pr\u00e9approuv\u00e9e \u00e9taient autoris\u00e9s \u00e0 emprunter cette route. Les travailleurs en lock-out se sont vu refuser l'entr\u00e9e et interdire leur droit constitutionnel de faire du piquetage, la police ayant organis\u00e9 le d\u00e9mant\u00e8lement d'un blocus de la porte et retir\u00e9 les stations de r\u00e9chauffement et les toilettes portables utilis\u00e9es par les travailleurs tout au long du conflit. Des dizaines de camions-citernes ont ensuite \u00e9t\u00e9 conduits par la police jusqu'\u00e0 la raffinerie et, tout au long de la journ\u00e9e du vendredi, des millions de litres d'essence et de diesel ont \u00e9t\u00e9 transport\u00e9s pour \u00eatre distribu\u00e9s aux points de vente de FCL.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cimg style=\"max-width:100%\" src=\"http:\/\/newsnet.fr\/img\/newsnet_168841_ed267f.jpg\" \/\u003E Des travailleurs font du piquetage devant la raffinerie Co-op Refinery Complex de FCL\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELa police est rest\u00e9e sur place apr\u00e8s le d\u00e9mant\u00e8lement du blocus. Bien qu'elle ait annonc\u00e9 que les piqueteurs pourraient revenir au cours de la fin de semaine, ce n'\u00e9tait qu'\u00e0 la condition qu'ils se limitent \u00e0 distribuer du \u00abmat\u00e9riel d'information\u00bb et s'abstiennent de bloquer les v\u00e9hicules. En d'autres termes, le FCL peut continuer \u00e0 mener son op\u00e9ration de briseurs de gr\u00e8ve sans entrave.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELes travailleurs, qui sont en lock-out depuis le 5 d\u00e9cembre, se battent contre la tentative de l'entreprise tr\u00e8s rentable de d\u00e9truire leur programme actuel de retraite \u00e0 prestations d\u00e9termin\u00e9es et de sabrer les emplois syndiqu\u00e9s dans l'usine.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EAu-del\u00e0 du soutien total de Moe \u00e0 l'op\u00e9ration, la capacit\u00e9 de la police \u00e0 intervenir si effront\u00e9ment est due aux efforts d\u00e9lib\u00e9r\u00e9s d'Unifor d\u00e8s le d\u00e9part pour \u00e9touffer l'opposition des travailleurs aux r\u00e9ductions des pensions et conclure un accord \u00abn\u00e9goci\u00e9\u00bb pourri qui accorde \u00e0 l'entreprise pratiquement tout ce qu'elle veut. Alors m\u00eame que Moe mena\u00e7ait les travailleurs d'une r\u00e9pression polici\u00e8re la semaine derni\u00e8re, les responsables d'Unifor ont cherch\u00e9 \u00e0 jeter de la poudre aux yeux des travailleurs en applaudissant le premier ministre de droite pour s'\u00eatre \u00abr\u00e9veill\u00e9\u00bb et cherch\u00e9 \u00e0 r\u00e9soudre le conflit en d\u00e9signant un m\u00e9diateur sp\u00e9cial. (Voir: \u003Ca href=\"http:\/\/www.wsws.org\/fr\/articles\/2020\/02\/11\/smoe-f11.html\"\u003EUnifor f\u00e9licite le premier ministre de la Saskatchewan alors que celui-ci exige une intervention polici\u00e8re contre les travailleurs de la raffinerie en lock-out\u003C\/a\u003E)\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EEn plus des demandes path\u00e9tiques d'Unifor pour que Moe impose un arbitre ind\u00e9pendant, qui ne servirait qu'\u00e0 imposer les exigences de la soci\u00e9t\u00e9, le pr\u00e9sident d'Unifor, Jerry Dias, a d\u00e9clar\u00e9 mercredi dernier que le syndicat coop\u00e9rait avec le premier ministre Moe en coulisses. \u00abNous avons \u00e9t\u00e9 et continuons \u00e0 \u00eatre en conversation sur le processus de m\u00e9diation propos\u00e9 par le premier ministre Moe, qui est actuellement notre meilleure option pour ramener l'entreprise \u00e0 la table des n\u00e9gociations et mettre fin \u00e0 ce conflit\u00bb, a d\u00e9clar\u00e9 Dias dans une d\u00e9claration publi\u00e9e quelques heures avant que la police n'\u00e9crase le piquet.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EL'affirmation de Dias est absurde. Depuis le d\u00e9but du conflit, le gouvernement a clairement fait savoir qu'il soutenait pleinement l'op\u00e9ration de briseurs de gr\u00e8ve de FCL et se tenait pr\u00eat \u00e0 intervenir si les travailleurs se mobilisaient pour arr\u00eater les op\u00e9rations de la raffinerie.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EL'action polici\u00e8re de jeudi soir a \u00e9t\u00e9 le point culminant d'une s\u00e9rie d'interventions anti-travailleuses la semaine derni\u00e8re, d\u00e9clench\u00e9es par les propos provocateurs de Moe. Elle a commenc\u00e9 par l'\u00e9mission de contraventions par la police pour les voitures des travailleurs en lock-out en mission de piquetage et le retrait forc\u00e9 des barri\u00e8res utilis\u00e9es pour bloquer les portes de la raffinerie. Cependant, les travailleurs ont rapidement renforc\u00e9 les barri\u00e8res. Puis, t\u00f4t jeudi matin, avec la complicit\u00e9 de la police, sept camions ont franchi le barrage et ont pu repartir avec des livraisons de carburant. Au cours de la semaine, quatre autres travailleurs et le n\u00e9gociateur en chef d'Unifor, Scott Doherty, ont \u00e9t\u00e9 arr\u00eat\u00e9s pour \u00abm\u00e9faits\u00bb. Jusqu'\u00e0 maintenant, dix-neuf piqueteurs pacifiques ont \u00e9t\u00e9 arr\u00eat\u00e9s et inculp\u00e9s, dont le pr\u00e9sident d'Unifor, Jerry Dias.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EEn plus de recevoir le soutien total de Moe et de la police, la direction de la FCL a \u00e9galement trouv\u00e9 des alli\u00e9s proches dans les tribunaux capitalistes. Diverses injonctions ont d\u00e9j\u00e0 impos\u00e9 des restrictions scandaleuses sur le piquetage et ont abouti \u00e0 des amendes de 100.000 dollars contre Unifor.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELors d'une audience au tribunal jeudi, FCL a demand\u00e9 au juge Neil Robertson d'imposer \u00e0 Unifor une amende suppl\u00e9mentaire d'un million de dollars, \u00e0 laquelle s'ajouteront 100.000 dollars pour chaque jour futur o\u00f9 les travailleurs perturbent les lignes d'approvisionnement de l'entreprise. Les avocats ont \u00e9galement demand\u00e9 des peines de prison pour le pr\u00e9sident et le vice-pr\u00e9sident du syndicat local. Sans doute conscient que des actions polici\u00e8res \u00e9taient en cours, le juge n'a pas rendu de d\u00e9cision imm\u00e9diate.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u00c0 Carseland, en Alberta, la juge Glenda Campbell a \u00e9mis une injonction pour limiter le piquetage au principal d\u00e9p\u00f4t de carburant r\u00e9gional de FCL. Lorsque les travailleurs ont refus\u00e9 de d\u00e9manteler leur barricade, Campbell a donn\u00e9 un ordre d'ex\u00e9cution permettant \u00e0 la GRC et aux huissiers de justice d'intervenir et d'enlever toutes les barricades si le syndicat ne se conformait pas \u00e0 l'ordonnance d'ici la fin de la fin de semaine.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EAlors que Moe, soutenu par les injonctions des tribunaux, a lanc\u00e9 toute la force de l'\u00c9tat capitaliste contre les travailleurs en lock-out, Unifor les a forc\u00e9s \u00e0 se battre avec les mains li\u00e9es dans le dos. Les \u00e9v\u00e9nements de la semaine derni\u00e8re ont d\u00e9montr\u00e9 la fraude totale des affirmations r\u00e9p\u00e9t\u00e9es de Dias selon lesquelles le syndicat mobiliserait la solidarit\u00e9 de ses 315.000 membres dans tout le pays. La r\u00e9alit\u00e9 est que ces promesses d\u00e9magogiques, destin\u00e9es \u00e0 faire appel au fort militantisme des travailleurs de la raffinerie, ont servi d'\u00e9cran de fum\u00e9e derri\u00e8re lequel Dias et Unifor ont isol\u00e9 les membres de la section locale 594. Apr\u00e8s avoir fait venir par avion quelques centaines de bureaucrates syndicaux de tout le pays pour mettre en place le blocus le 20 janvier, le syndicat n'a fait aucun effort pour mobiliser ses 5000 membres travaillant pour les soci\u00e9t\u00e9s d'\u00c9tat de la Saskatchewan, sans parler des centaines de milliers d'enseignants, de travailleurs de l'\u00e9ducation, d'employ\u00e9s du secteur public, de travailleurs de la sant\u00e9 et de bien d'autres qui sont confront\u00e9s \u00e0 la m\u00eame attaque sur leurs conditions de travail dans tout le pays.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EDe nombreux travailleurs en lock-out ont fait d'\u00e9normes sacrifices pour faire respecter le blocus, qui a r\u00e9ussi \u00e0 emp\u00eacher en grande partie le p\u00e9trole de quitter la raffinerie. En cons\u00e9quence, et en conjonction avec des actions similaires dans les d\u00e9p\u00f4ts de distribution de l'Alberta et du Manitoba, FCL a \u00e9t\u00e9 contrainte de limiter les achats de carburant de ses clients dans tout son r\u00e9seau de l'Ouest canadien. \u00c0 la fin de la semaine derni\u00e8re, 22 des 35 stations-service Co-op de la r\u00e9gion de Winnipeg \u00e9taient \u00e0 sec. Des fermetures similaires de points de vente de carburant ont \u00e9t\u00e9 enregistr\u00e9es dans les zones rurales du Manitoba, \u00e0 Saskatoon, en Saskatchewan et dans le sud de l'Alberta.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ECependant, pour Unifor, le blocus a \u00e9t\u00e9 d\u00e8s le d\u00e9part une manœuvre destin\u00e9e \u00e0 dissiper l'opposition des travailleurs en vue d'imposer un accord de capitulation bas\u00e9 sur les conditions de la direction. Une semaine apr\u00e8s son lancement, Dias a accept\u00e9 un ultimatum de la FCL lui demandant d'abandonner toute condition pr\u00e9alable \u00e0 la reprise des pourparlers, y compris la condition que les r\u00e9gimes \u00e0 prestations d\u00e9finies des travailleurs existants ne soient pas mis en p\u00e9ril. Unifor s'est empress\u00e9 de d\u00e9manteler le blocus et d'offrir \u00e0 l'entreprise des \u00e9conomies annuelles totalisant 20 millions de dollars d\u00e8s le premier jour des n\u00e9gociations. Doherty, apr\u00e8s avoir admis qu'il avait propos\u00e9 aux travailleurs de verser un montant sans pr\u00e9c\u00e9dent de 6 % pour leur retraite, a d\u00e9clar\u00e9 qu'il pourrait bien \u00eatre \u00abtabass\u00e9\u00bb une fois que les travailleurs auraient appris sa d\u00e9go\u00fbtante trahison. Ce n'est qu'apr\u00e8s que la FCL ait rejet\u00e9 les concessions d'Unifor et exig\u00e9 davantage que le syndicat a r\u00e9tabli tardivement le blocus, apr\u00e8s que les camions aient r\u00e9approvisionn\u00e9 la raffinerie et exp\u00e9di\u00e9 de grandes quantit\u00e9s d'essence.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ESoutenue par la r\u00e9pression polici\u00e8re de Moe, la direction de FCL n'est pas d'humeur \u00e0 faire des compromis. Dans les remarques qui ont suivi l'injonction du tribunal de l'Alberta, le PDG de FCL, Scott Banda, a r\u00e9sum\u00e9 sans d\u00e9tour les sentiments des entreprises canadiennes. \u00abTant qu'Unifor ne sera pas oblig\u00e9e de se conformer \u00e0 la loi, elle sera enhardie \u00e0 agir de la sorte dans les futurs conflits partout au Canada\u00bb, a d\u00e9clar\u00e9 avec arrogance Banda, ancien candidat \u00e0 la direction des n\u00e9o-d\u00e9mocrates de la province, \u00ables barricades comme tactique pour obtenir ce que l'on veut: c'est un probl\u00e8me et un pr\u00e9c\u00e9dent qui devrait tous, en tant que propri\u00e9taires et dirigeants d'entreprises, nous pr\u00e9occuper au plus haut point. Nous devons \u00e0 toutes les autres entreprises de ne pas laisser cette activit\u00e9 ill\u00e9gale cr\u00e9er un dangereux pr\u00e9c\u00e9dent pour toutes.\u00bb\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ECes d\u00e9clarations, la r\u00e9pression polici\u00e8re brutale ordonn\u00e9e par Moe et la soumission d'Unifor au gouvernement provincial et \u00e0 la \u00abloi et l'ordre\u00bb capitaliste ne font que souligner que les travailleurs de la raffinerie sont confront\u00e9s \u00e0 une lutte politique. S'ils veulent l'emporter, ils doivent prendre le contr\u00f4le de leur lutte pour la d\u00e9fense de leurs retraites hors des mains de la bureaucratie syndicale en formant un comit\u00e9 d'action ind\u00e9pendant et en faisant appel au soutien le plus large possible de la classe ouvri\u00e8re en Saskatchewan, au niveau national et international. La d\u00e9fense des pensions, des emplois et des conditions de vie ne peut progresser que par la construction d'un mouvement politique de masse en lutte contre le programme d'aust\u00e9rit\u00e9 capitaliste du gouvernement Moe, qui est soutenu par l'\u00e9lite au pouvoir, ses partis politiques et toutes ses institutions \u00e9tatiques, y compris les syndicats procapitalistes.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E(Article paru en anglais le 10 f\u00e9vrier 2020)\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Ca href=\"http:\/\/www.wsws.org\/fr\/articles\/2020\/02\/11\/regi-f11.html\"\u003Ewsws.org\u003C\/a\u003E\u003C\/p\u003E","_links":{"parent_art":[{"title":"Unifor f\u00e9licite le premier ministre de la Saskatchewan alors que celui-ci exige une intervention polici\u00e8re contre les travailleurs de la raffinerie en lock-out","url":"http:\/\/newsnet.fr\/apicom\/id:168840,json:1"}]}}}