06/03/2024 mondialisation.ca  4min #244271

 Les États-Unis auraient empêché le Conseil de sécurité de l'Onu de réagir au «massacre de la farine» à Gaza

30 534 morts plus tard, Joe Biden déclare en mangeant une glace qu'Israël a besoin de plus de temps dans la guerre contre Gaza

Par  Al Mayadeen

"Je crois que vous allez voir – et je prie pour cela – une véritable baisse du recours à la force. Je ne veux pas voir de Palestiniens tués – c'est contraire à nos valeurs en tant qu'Américains".

Dans une interview au New Yorker publiée lundi, le président américain Joe Biden semble ignorer la situation alors qu'il déclare au monde entier qu'il pense "qu'il faut laisser un peu de temps à Israël", au moment même où le nombre de morts à Gaza dépasse les 30 534 victimes du génocide brutal financé par les États-Unis dans la bande de Gaza.

M. Biden a tenté de justifier les crimes d'Israël en affirmant que

"la pression exercée sur les dirigeants [israéliens] pour qu'ils agissent avec toute leur capacité contre le Hamas est bien réelle".

Cependant, dans un aperçu des faux espoirs que Biden a insufflés au public, il a prétendu que

"je pense que vous allez voir – et je prie pour cela – une baisse significative du recours à la force".

Cela étant, Biden affirme "Je ne veux pas voir de Palestiniens tués – je pense que c'est contraire à nos valeurs en tant qu'Américains",

mais comment est-ce possible alors que l'on sait, jour après jour, que les milliards de dollars fournis à Israël sont utilisés pour assassiner des milliers de femmes et d'enfants à Gaza prétendument boucliers du Hamas ?

Contrairement à ce qu'il a prétendu, les États-Unis ont encore opposé leur veto à chaque résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Cependant, tout en mangeant une glace à la télévision,  alors que les enfants de Gaza meurent de faim, Joe Biden espère qu'un cessez-le-feu entrera en vigueur d'ici lundi prochain, date marquant le début du mois sacré du Ramadan.

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Une goutte d'eau dans l'océan

Cela fait suite à une déclaration de l'ambassadeur adjoint des Etats-Unis à l'ONU, Robert Wood, qui a affirmé lundi que  les États-Unis restent déterminés à travailler de manière  "constructive" sur la dernière résolution qu'ils élaborent sur Gaza pour les jours à venir.

"Nous restons déterminés à nous engager de manière constructive sur notre résolution dans les jours à venir",

a déclaré M. Wood, ajoutant que lui et son équipe travailleraient par tous les moyens pour accélérer l'acheminement de l'aide destinée aux habitants de la bande de Gaza.

Les États-Unis, le Qatar, l'Égypte et Israël se réunissent fréquemment depuis le début de l'année pour travailler sur un accord d'échange avec la Résistance palestinienne.

Bien que les progrès aient été qualifiés de lents, des sources de la Résistance ont déclaré que "la possibilité de parvenir à un accord est toujours possible", tout en insistant sur leurs principales exigences.

La source a ajouté : "La politique de famine pratiquée par l'occupation à l'encontre des civils n'aboutira à aucun résultat significatif, et la bataille se poursuivra tant que le blocus ne sera pas levé et que l'aide ne sera pas autorisée à entrer dans la bande de Gaza".
Le responsable a souligné que " le largage d'aide par avions des Américains n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan [des besoins de Gaza] et ne contribue pas à atténuer la grave crise humanitaire qui sévit dans l'enclave".

Le Hamas a récemment suggéré que la Russie joue le rôle de médiateur dans la résolution de la guerre à Gaza, pour contrebalancer les positions des États-Unis et d'Israël.

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Traduction :  Spirit of Free Speech

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