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Le président algérien, Abdelmajid Tebboune, présidant le Sommet de la Ligue arabe tenu à Alger les 1er et 2 novembre 2022 (Photo d'illustration)
L'agence de presse publique algérienne a annoncé le 3 mars la décision du président algérien, Abdelmajid Tebboune, de ne pas participer au sommet arabe d'urgence prévu le 4 mars, au Caire en Égypte. Le chef de l'État algérien dénonce la volonté de certains pays arabes de vouloir monopoliser le soutien à la cause palestinienne.
Le président algérien, Abdelmajid Tebboune, ne se rendra pas au Caire le 4 mars pour prendre part au sommet arabe d'urgence prévu autour de la question palestinienne, a annoncé l'agence de presse publique APS citant une source bien informée.
Cette décision serait motivée par des lacunes et des déséquilibres ayant « entaché le processus de préparation de ce sommet, dans la mesure où ce processus a été monopolisé par un groupe limité et étroit de pays arabes qui ont accaparé la préparation des outcomes du prochain sommet du Caire sans aucune coordination avec le reste des pays arabes, qui sont tous concernés par la question palestinienne », peut-on lire dans l'article publié par l'agence de presse algérienne.
Tebboune a chargé Ahmed Attaf, ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, de représenter l'Algérie à ce sommet.
Une démarche non-inclusive
La même source révèle que le président algérien est insatisfait de la démarche non-inclusive de certains pays arabes dans la préparation de ce sommet, « comme si le soutien de la cause palestinienne était devenu aujourd'hui le monopole de certains et pas d'autres ».
La présidence algérienne déplore le manque d'unité arabe autour de « leur cause centrale » au moment où « elle est confrontée à des défis existentiels qui visent à s'attaquer au projet national palestinien dans son essence ».
Le sommet, initialement prévu pour le 27 février, a été reporté au 4 mars.