Source: AFP
Manifestation à Londres, le 26 mars 2024.
«Il a fallu plus de 13 ans [depuis une première décision britannique d'extrader Julian Assange vers la Suède] à la justice britannique pour prendre la décision... D'ATTENDRE ENCORE !», a ironisé sur Telegram la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova, ce 26 mars.
«Tout le système judiciaire du Royaume s'est transformé en farce, c'est une blague sous les yeux du monde entier. Tout cela est un outrage à la dignité humaine menée par une pseudo-justice terriblement inefficace et punitive», a-t-elle encore plaidé.
La justice britannique «corrompue»
Selon Maria Zakharova, Julian Assange est la «victime» d'une justice britannique «corrompue» pour avoir «consacré sa vie à révéler les secrets» des services secrets britanniques et américains.
La justice britannique a demandé ce 26 mars de nouvelles garanties aux États-Unis quant au traitement qui serait réservé à Julian Assange, sous peine de lui accorder un dernier recours au Royaume-Uni contre son extradition.
Les juges de la Haute Cour de Londres ont donné un délai de trois semaines aux autorités américaines, qui veulent juger l'Australien de 52 ans pour une fuite massive de documents confidentiels.
Selon un résumé du jugement, il s'agit de s'assurer qu'aux États-Unis Julian Assange pourra bénéficier du premier amendement de la Constitution américaine qui protège la liberté d'expression et qu'il ne sera pas condamné à la peine de mort.