Par Quds News Network, le 1er décembre 2024
Beyrouth - Les forces israéliennes ont commis 62 violations de l'accord de cessez-le-feu au Liban depuis son entrée en vigueur le mercredi 27 novembre 2024. Ces violations comprennent des frappes aériennes, des tirs d'obus et d'autres opérations agressives.
Ce dimanche 1er décembre au petit matin, des avions de combat israéliens ont bombardé la ville de Yaroun, dans le sud du pays. L'agence de presse libanaise a rapporté que trois obus ont été tirés près de Naba'a Ibl, dans la région de Jalahia et dans la plaine de Marjeyoun, autour de la ville de Khiam. Des tirs nourris ont également été entendus.
La seule journée de samedi a été marquée par 24 violations, selon un rapport de l'agence Anadolu basé sur des sources libanaises. Les violations ont concerné Marjeyoun et Bint Jbeil (gouvernorat de Nabatieh), Tyr et Sidon (gouvernorat du Sud), et Baalbek (gouvernorat de Baalbek-Hermel).
L'armée israélienne a reconnu ces violations, affirmant qu'elles n'avaient pour but que le contrôle des combattants du Hezbollah. Cependant, ces actions n'en constituent pas moins des violations du cessez-le-feu.
Réactions du Hezbollah et de la communauté internationale
Dans sa première déclaration depuis le cessez-le-feu, le Hezbollah s'est engagé à surveiller les mouvements israéliens et à défendre la souveraineté du Liban. Vendredi, le secrétaire général Sheikh Naim Qassem a insisté sur la nécessité d'une coordination étroite avec l'armée libanaise. Il a déclaré que l'accord exige un retrait total d'Israël des zones occupées au sud du fleuve Litani.
Dans le même temps, la France a adressé une mise en garde à Israël, l'exhortant à ne pas compromettre le cessez-le-feu, comme le rapporte Yedioth Ahronoth.
Au fur et à mesure que les violations israéliennes se multiplient, on craint que l'accord déjà fragile ne s'effondre, et que la région ne soit encore plus déstabilisée.