Francis Lalanne a quitté le plateau de l'émission TPMP le 26 janvier durant un débat sur la gestion de la crise de covid-19. «On a empêché les Français d'avoir accès à des traitements précoces» autres que le vaccin, défend-il.
Le chanteur Francis Lalanne a quitté le plateau de l'émission Touche pas à mon poste (TPMP) présentée par Cyril Hanouna le 26 janvier 2021 pendant un débat sur la crise sanitaire. Le médecin et chroniqueur Jimmy Mohamed assure dans un premier temps : «Moi je n'ai aucun conflit d'intérêt avec n'importe quel laboratoire ni pour le gouvernement, ça me permet de dire que lorsque je vous parle, je parle en toute indépendance». Il se dit alors «un peu consterné» par les propos de Francis Lalanne qui venait de mettre en cause la neutralité de certains médecins rémunérés, selon lui, par l'industrie pharmaceutique.
Pour toute réponse, l'artiste dit simplement «au revoir» et se dirige vers la sortie du studio. Il revient. «Je ne suis pas venu pour parler de ça, je ne suis pas médecin. On a empêché les Français d'avoir accès à des traitements précoces. Le Premier ministre dit qu'il n'y a pas de traitement précoce, ce qui est faux. Aujourd'hui, le Premier ministre dit que, à part les vaccins, il n'y a aucune autre solution. Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui veulent absolument croire à ça, moi je dis qu'il ne faut pas croire à ça.»
Réponse du médecin : «En terme de traitement précoce, la première chose que vous pouvez faire c'est mettre votre masque dans les couloirs, au lieu de vous balader sans masque».
Francis Lalanne demande la destitution d'Emmanuel Macron
Le 22 janvier 2021, Francis Lalanne a pris sa plume pour écrire un long texte intitulé «J'appelle», semblant faire référence au «J'accuse» d'Emile Zola dans L'Aurore.
Cette tribune publiée dans les colonnes de FranceSoir est un «appel à la mobilisation générale du peuple français contre la tyrannie» amenée par les restrictions liées à la pandémie. Francis Lalanne assure que la République est «frappée de caducité ; annulée par l'exercice totalitaire du pouvoir que pratique aujourd'hui l'exécutif».
L'artiste invoque l'article 68 de la Constitution qui prévoit la destitution du chef de l'Etat par le Parlement constitué en Haute cour en cas de «manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat».
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