15/07/2025 reseauinternational.net  3min #284181

Aux États-Unis, les médecins et les cliniques qui ont pratiqué des traitements de transition de genre sur des mineurs sont assignés à comparaître

par Léo Kersauzie

Le ministère américain de la Justice a émis plus de 20 assignations à comparaître à des médecins et des cliniques soupçonnés de pratiquer des procédures de transition de genre sur des mineurs, suite au décret du président Donald Trump mettant fin au soutien fédéral à de tels traitements et ordonnant une enquête sur d'éventuelles fraudes et violations de la loi.

«Les professionnels et les organisations qui ont mutilé des enfants au service d'une idéologie maléfique seront tenus responsables»

Le ministère de la Justice des États-Unis a confirmé l'ouverture d'une enquête sur des professionnels de santé et des centres médicaux soupçonnés d'être impliqués dans des interventions de «transition» pour mineurs. Ces assignations à comparaître s'inscrivent dans le cadre d'enquêtes sur des fraudes aux soins de santé, des falsifications de documents et d'autres infractions liées à l'utilisation de fonds fédéraux.

À son retour à la Maison-Blanche, le président Donald Trump a signé un décret annulant tout soutien fédéral à ces pratiques, révoquant les directives émises sous l'administration précédente, ordonnant une révision de la littérature médicale existante et renforçant la surveillance de toute action qui viole la réglementation en vigueur.

«Les professionnels et les organisations qui ont mutilé des enfants au service d'une idéologie maléfique seront tenus responsables par ce ministère de la Justice», a déclaré la procureure générale Pam Bondi en annonçant la mesure.

Parallèlement, la Commission fédérale du commerce (FTC) a réaffirmé son pouvoir de prendre des mesures contre les «pratiques trompeuses» s'il est prouvé que les risques des traitements ont été dissimulés ou les bénéfices exagérés. Lors d'une réunion organisée le même jour, le chef de cabinet du ministère de la Justice, Chad Mizelle, a exhorté les victimes potentielles à porter plainte : «Si vous avez subi un dommage, veuillez nous contacter».

Des mineurs sans la maturité nécessaire

Plusieurs études citées par l'administration soulignent les risques physiques et psychologiques de ces procédures, notamment pour les mineurs qui, en raison de leur âge, n'ont pas la maturité nécessaire pour en évaluer les conséquences à long terme. Le ministère de la Justice n'a pas révélé l'identité des personnes visées par l'enquête mais a assuré qu'il «explorerait toutes les voies légales» pour mettre fin à toute violation mettant en danger la santé des enfants.

Les premières conclusions de l'enquête devraient être rendues publiques avant la fin de l'été.

source :  Médias-Presse-Info

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