par Bertrand Scholler
Depuis les tests du missile Bourevestnik à propulsion nucléaire et de la torpille stratégique Poséidon, la Russie a réouvert un chapitre que l'Occident croyait clos : celui de l'équilibre de la terreur.
Ces armes, capables de frapper n'importe où sur la planète après des semaines d'errance invisible, ne sont plus de la science-fiction : elles rappellent à Washington, Pékin, Paris et Tel-Aviv que la dissuasion n'est pas morte - elle a muté.
Nous entrons dans une ère où la puissance ne se mesure plus en nombre d'ogives, mais en audace à défier la fin du monde.
