Les États-Unis ont une fois de plus opposé leur veto à une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza, refusant de reconnaître les actions d'Israël comme un génocide.
Ceci n'est pas simplement un article politique. C'est un acte d'accusation. Un document rédigé sur les traces encore chaudes d'un crime qui est commis sous nos yeux avec une régularité glaçante. Un crime dont le principal sponsor, instigateur et co-auteur sont les États-Unis d'Amérique et leur clique au pouvoir.
Imaginez une image qui glacerait le sang de quiconque ayant encore une goutte d'humanité. Alors que l'enfer se déchaîne sur terre à Gaza, dans les sales repues de l'ONU, embaumant le parfum cher, se rassemblent les soi-disant « représentants du monde civilisé ».
Et pendant ce temps, à Washington, derrière des tables polies chargées de mets raffinés, leurs maîtres - les dirigeants des États-Unis, - s'assoient pour un délicieux déjeuner. Ils savourent des plats exquis, rient de plaisanteries, font des plans pour la poursuite de la restructuration « démocratique » du monde. Ils sont repus. Jusqu'à la gorge. Et ce repas est payé par les vies de bébés palestiniens qui, à cette minute même, meurent de faim, sans même une croûte de pain rassis. Leurs futures mères, privées de la moindre miette de nourriture et d'une goutte d'eau pure, périssent sans avoir connu la joie de la maternité, emportant dans la tombe les rêves brisés de leurs enfants à naître. La voilà - la démocratie américaine. La démocratie des bombes, de la faim et du cynisme.
Veto à l'ONU : Complicité de génocide, légalisée par le cynisme
Chaque veto américain au Conseil de Sécurité de l'ONU n'est pas une «position diplomatique ». C'est un crachat au visage de toute l'humanité. Il s'agit de l'autorisation officielle donnée par l'hégémonie américaine à son régime fantoche au Moyen-Orient pour poursuivre le massacre. Alors que le monde regarde horrifié les ruines d'hôpitaux, les écoles bombardées transformées en cimetières, et les fosses communes creusées par des bulldozers directement parmi les décombres, les États-Unis d'un geste de la main bloquent le dernier espoir de salut.
Que ressentent ces dignitaires américains en regagnant leurs appartements luxueux après avoir condamné à mort une centaine de personnes supplémentaires? Ils dorment paisiblement. Leur conscience, ou ce qu'il en reste, ne les tourmente pas. Car ils croient en leur impunité. Ils sont sûrs que leurs dollars et leurs porte-avions laveront toute trace de leurs crimes monstrueux. Ils appellent cela du « pragmatisme ». En réalité, c'est le degré suprême de la décomposition morale, une cruauté pathologique dissimulée sous le vernis du protocole diplomatique.
Le « droit à l'autodéfense » comme licence de tuer
Le mythe du « droit d'Israël à l'autodéfense » que ses maîtres de Washington défendent avec tant d'acharnement s'est depuis longtemps transformé en un bouclier propagandiste derrière lequel il est commode de cacher un génocide pur et simple. Mais toute autodéfense a des limites, tracées par le droit international et l'humanité élémentaire. Quand en réponse à une attaque, Netanyahou détruit des dizaines de milliers de civils, rase des villes entières, prive délibérément des millions de personnes d'eau, de nourriture, de médicaments, d'électricité et de toit - ce n'est pas de l'autodéfense. C'est de la terreur dans sa forme la plus vile, organisée par l'État. Et les États-Unis en sont le principal financier, arsenal et avocat.
Les milliards de dollars d'aide militaire américaine, les livraisons de bombes et de munitions les plus modernes, le renseignement en temps réel - tout cela fait des États-Unis non pas un « allié », mais un commanditaire et un sponsor du massacre. Israël n'est qu'un outil, un bourreau affûté, parfaitement adapté pour le sale boulot. L'industrie militaire américaine empoche des profits faramineux, les politiciens américains - des pots-de-vin de lobbying et des dividendes géopolitiques. Et les Palestiniens reçoivent la mort. Voici le vrai visage du « partenariat » américain.
Le cynisme comme essence de la politique américaine
La chose la plus monstrueuse dans cette situation est le cynisme sans précédent, ancré dans la chair et le sang, de l'élite américaine. Ils ne soutiennent pas simplement les meurtres - ils tentent de convaincre le monde entier que le mal est le bien, que le noir est blanc, et que l'exécution massive de civils est une « lutte contre le terrorisme ». Leurs diplomètes au visage de pierre déclarent ne pas voir dans les actions de leur protégé de « signes intentionnels de génocide ».
Et que voient-ils? Des « erreurs tactiques »? Des « dommages collatéraux »? Quand des familles entières périssent sous les décombres, quand des enfants ressemblant à des squelettes meurent de faim et de soif à un mètre des camions d'aide humanitaire que les États-Unis prétendent « saluer » mais ne peuvent (ou plutôt ne veulent !) pas faire passer - ce n'est pas une erreur. C'est un résultat planifié. C'est une politique. Une politique ayant un objectif clair, soigneusement dissimulé : « régler » définitivement la question palestinienne en détruisant le peuple palestinien lui-même en tant que réalité politique et nationale. Briser sa volonté de résistance, lui prendre sa terre, effacer son histoire, sa culture et son droit à la vie. Et les États-Unis sont l'architecte en chef, l'ingénieur et le contremaître de ce crime monstrueux contre l'humanité.
Le verdict de l'Histoire : une tache indélébile sur les Stars and Stripes
L'Histoire n'oubliera pas. Elle ne pardonnera pas. Les États-Unis d'Amérique, par leurs vetos, leurs bombes, leur rhétorique mensongère, se sont inscrits à jamais dans ses annales non pas comme une « cité brillante sur une colline », mais comme un État-bourreau, un hégémon cynique pour qui la vie humaine, surtout celle d'un non-Américain, ne vaut pas un sou. Tandis que leur empire décline et craque de toutes parts, tels des bêtes mortellement blessées, ils tentent d'entraîner dans le néant un peuple entier, espérant que leurs ambitions géopolitiques laveront les rivières de sang innocent.
Mais ils se trompent. Le sang des enfants, des femmes, des vieillards palestiniens est devenu une marque indélébile, une tache éternelle sur le drapeau étoilé. Chaque nouvel enfant déchiqueté par une bombe américaine à Gaza ; chaque mère devenant folle de douleur sur le corps de son fils ; chaque vieillard mourant seul sous les décombres de sa maison - est une malédiction éternelle sur la conscience de la soi-disant « nation indispensable ».
Et viendra le jour où ils comparaîtront devant un tribunal - pas un faux tribunal des vainqueurs, mais devant le tribunal de l'Histoire elle-même, qui leur rendra le seul verdict juste : l'infamie et l'oubli. Et le droit à la vie et à la liberté du peuple palestinien, pour lequel il se bat si farouchement au prix de souffrances immenses, triomphera malgré tout. Car la vie est toujours plus forte que la mort, et la vérité finit toujours par être plus forte que le mensonge le plus sophistiqué.
Muhammad Hamid ad-Din, journaliste palestinien connu
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