17/06/2022 francesoir.fr  23min #210403

Covid-19 : Faut-il vacciner nos enfants?

TRIBUNE - La pandémie de Covid-19 est une maladie infectieuse émergente, apparue fin novembre 2019 en Chine, à Wu Han, dans la province du Hubei. Provoquée par un coronavirus appelé Sars-CoV-2, elle a rapidement franchi les frontières de la Chine et s'est propagée dans le monde.

Le 11 mars 2020, l'épidémie de Covid-19 sera déclarée pandémie par l'OMS.

QUELQUES DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES

    Un premier bilan épidémiologique, a été établi à partir de 72 314 cas confirmés en Chine et publié dans la revue scientifique  Journal of the American Medical Association (JAMA) en avril 2020  :
    • 87 % de ces malades confirmés avaient de 30 à 79 ans ; 1 % seulement avaient 9 ans ou moins ; 1 % seulement avaient de 10 à 19 ans ; 3 % avaient 80 ans ou plus ;  
    Quel est l'âge des personnes hospitalisées en France pour un Covid-19 ? La Direction de recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) donne les chiffres suivants :
    • 72 % des individus hospitalisés ont 60 ans ou plus 52 % des individus hospitalisés de plus de 60 ans sont des hommes  
     

Selon Santé publique France, l'âge médian des patients est de 72 ans et 52% sont des hommes.

Aujourd'hui, les enfants représentent seulement 1 à 4% des cas confirmés de Covid-19 dans le monde, selon des données publiées par Santé Publique France.

Pourcentage de personnes hospitalisées et en réanimation pour COVID-19 depuis le 1ᵉʳ mars 2020

Il apparaît selon ces données que l'âge est le facteur prépondérant de risque de développer une forme sévère de la maladie.

L'âge médian des individus hospitalisés en soins critiques est de 71 ans. 23 % des personnes hospitalisées ont 85 ans ou plus. 53% des personnes admises en soins critiques sont des hommes.

    Quel est l'âge des personnes décédées du covid ?
    • L'âge médian des personnes décédées est de 82 ans. 60 % de l'ensemble des décès en soins intensifs sont survenus chez les plus de 80 ans. Le taux de mortalité passe de 3 % chez les 35-50 ans à 13 % chez les 60-70 ans et à 32 % chez les 80 ans ou plus. La mortalité hospitalière est plus élevée chez les hommes (12 %) que chez les femmes (8 %). Elle atteint 42 % chez les hommes de 80 ans ou plus.  
  • Les enfants sont très peu représentés chez les patients hospitalisés pour  Covid-19 et parmi les personnes décédés.

En France, en 2020, la mortalité infantile due à l'infection par Sars-CoV-2 enregistrée aurait concerné neuf enfants,  selon les chiffres de Santé Publique France. Parmi ces cas, six d'entre eux présentaient des comorbidités et un déficit immunitaire. Les trois autres n'ont pas pour le moment été élucidés.

À titre de comparaison, la même année, dix enfants seraient décédés de la grippe. Un chiffre qui peut se révéler plus important puisqu'en 2015, 32 enfants sont morts de cette affection respiratoire dont le professeur Didier Raoult a toujours affirmé qu'elle était plus dangereuse pour les enfants que le Sars-CoV-2.

Les enfants feraient davantage de formes légères ou invisibles d'infection par Covid-19 grâce à leur réponse immunitaire qui les protègerait plus que les adultes. Il semblerait que l'immunité innée soit plus efficace chez les enfants, c'est  l'hypothèse de Donna Farber du département de microbiologie de l'Université de Columbia.

L'autre hypothèse avancée serait une plus faible présence de récepteurs ACE2 ou ECA2 (Enzyme de conversion de l'angiotensine 2) sur lesquels se fixe le virus, sur les cellules des enfants.

COMMENT RECONNAITRE LE COVID SELON LE SITE AMELI.FR

    Chez les adultes, les principaux symptômes, combinés ou isolés, de l'infection par Covid-19 sont  :
    • une fièvre ou sensation de fièvre ; des signes respiratoires, comme une toux, un essoufflement ou une sensation d'oppression dans la poitrine ; des maux de tête, courbatures, une fatigue inhabituelle ; une perte brutale de l'odorat (sans obstruction nasale), une disparition totale du goût ou une diarrhée ; dans les formes plus graves : difficultés respiratoires pouvant mener jusqu'à une hospitalisation en réanimation, voire au décès.  
     

Pour une personne âgée, l'entourage peut constater une altération brutale de l'état général, l'apparition ou l'aggravation des capacités mentales, un état de confusion, des chutes répétées, une aggravation rapide d'une maladie déjà connue.

Les symptômes peuvent apparaître brutalement. Pour surveiller la santé des personnes souffrant du covid, la température peut être prise deux fois par jour.

Les personnes vulnérables (voir encadré ci-après) doivent être encore plus vigilantes. Elles doivent :

  • Évaluer leur situation avec leur médecin et leur demander conseil pour prendre les bonnes décisions vis-à-vis de leur santé : déplacements, travail, contacts... ;
  • continuer, dans la mesure du possible, de limiter leurs déplacements, privilégier les périodes les moins fréquentées pour prendre les transports ou faire leurs courses ;
  • privilégier le télétravail si c'est possible ;
  • continuer à prendre leurs médicaments et à aller à leurs rendez-vous médicaux.

Qui sont les personnes vulnérables ?

Selon le Haut Conseil de la santé publique, les personnes vulnérables, susceptibles de développer des formes graves de Covid-19 et qui doivent donc être particulièrement vigilantes, sont :

  • Les personnes âgées de 65 ans et plus ;
  • Celles qui ont des antécédents cardiovasculaires (ATCD) : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d'accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque NYHA (New York Heart Association) au stade III ou IV ;
  • ou un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
  • ou qui présentent une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d'une infection virale (bronchopneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d'apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;
  • ou une insuffisance rénale chronique dialysée ;
  • ou des atteintes de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
  • ou présentant une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30) ;
  • ou atteintes d'une immunodépression congénitale ou acquise :
    • due aux médicaments : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ; due à une infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ; consécutive à une greffe d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ; liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;  
  • ou être atteint de cirrhose au moins stade B du score de Child Pugh ;
  • ou présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
  • ou être au 3ᵉ trimestre de la grossesse ;
  • ou être atteint d'une maladie du motoneurone, d'une myasthénie grave, de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson, de paralysie cérébrale, de quadriplégie ou hémiplégie, d'une tumeur maligne primitive cérébrale, d'une maladie cérébelleuse progressive ou d'une maladie rare.

Perte d'appétit, diarrhée... Des signes plus spécifiques aux enfants

Ces données, relayées par  The Guardian, proviennent d'une application britannique de suivi des symptômes du Covid-19 baptisée  Covid Symptoms Tracker. L'équipe de chercheurs, dirigée par le Pr Tim Spector du King's College de Londres, a rapporté les manifestations les plus fréquentes de la maladie après avoir suivi 198 enfants testés positifs à la Covid-19. Si un tiers d'entre eux n'ont montré aucun symptôme, certains ont présenté des symptômes différents de ceux des adultes, à savoir :

  • fatigue (55%) ;
  • maux de tête (54%) ;
  • fièvre (environ 50%) ;
  • maux de gorge (38%) ;
  • perte d'appétit (35%) ;
  • éruption cutanée inhabituelle (15%) ;
  • diarrhée (13%).

Covid-19 : les troubles digestifs, un symptôme clé chez les enfants

De nombreux constats faits par le corps médical montrent la nécessité de se détacher des symptômes classiques du Covid-19 quand il s'agit de détecter une potentielle infection chez les enfants. Ces conclusions sont d'ailleurs partagées par le Dr Thomas Waterfield de l'Université Queen's de Belfast (Irlande), qui a également mené une étude sur le sujet, parue dans la revue de pré-publication scientifique  medRxiv.

Ces travaux révèlent plus précisément que les troubles digestifs sont un symptôme clé du Covid-19 chez les enfants.

"Dans notre groupe, la diarrhée et les vomissements étaient plus prédictifs que, disons, la toux ou même des changements d'odorat et de goût. Si l'on veut réellement diagnostiquer une infection chez les enfants, nous devons commencer à examiner la diarrhée et les vomissements, pas seulement les symptômes des voies respiratoires supérieures", a expliqué le Dr Thomas Waterfield.

La revue The Pediatric Infectious Disease Journal a publié une  revue très complète de Zimmermann et Curtis sur les infections à coronavirus chez l'enfant (y compris COVID-19). Cette revue fait le point sur l'épidémiologie, la clinique, le diagnostic, le traitement et les méthodes de prévention chez l'enfant.

Les données Françaises confirment la bénignité de l'infection chez les enfants (les cas graves et les décès sont extrêmement rares) ; Les enfants de moins de 15 ans représentent moins de 1% des admissions en réanimation au 5/04/2022 en France.

Selon le point épidémiologique publié par Santé Publique France le 28 avril 2022, les enfants infectés par le Sars-CoV-2 sont majoritairement asymptomatiques ou développent une forme bénigne de la maladie, rappelle la  Haute autorité de santé (HAS). Ils sont rarement affectés par les formes sévères. Parmi les formes graves décrites chez les enfants, la HAS estime que le PIMS (syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique) touche de 0,5 % à 3,1 % parmi tous les enfants atteints d'une infection diagnostiquée, et de 0,9 % à 7,6 % des patients pédiatriques hospitalisés pour un Covid-19.

Par ailleurs, les enfants peuvent aussi être atteints de Covid long : "Même si leur fréquence est moins importante que chez l'adulte, des symptômes du Covid-19 plusieurs semaines après l'infection ont été décrits chez les adolescents et plus rarement chez les enfants" indique la Haute autorité de santé (HAS).

La transmission se fait :

  • Par contact étroit avec une personne malade (projection de sécrétions par les postillons, la toux ou les éternuements).
  • Par des gouttelettes fines qui contiennent le virus et peuvent rester en suspension dans l'air pendant plusieurs heures (aérosol).
  • Par contact indirect avec les mains ou des objets contaminés (poignées de porte, couverts...).

Conduite à tenir : lutter contre la propagation du virus

  • par les gestes barrières
  • en testant
  • en détectant
  • en isolant
  • en vaccinant

Nous ne reviendrons pas sur les quatre premiers points. Quant au traitement du Covid, le gouvernement français réfute jusqu'à ce jour l'intérêt des traitements ambulatoires précoces et a même refusé aux médecins généralistes le droit de prendre en charge les patients lors de la première vague. Dès le début de la pandémie, les autorités ont tout misé sur la vaccination.

LA VACCINATION

Selon les autorités de santé, "un des moyens de faire face au virus, et qui constitue pour nous une véritable source d'espoir, c'est le vaccin". Le discours officiel, répété à l'envi, reprend toujours les mêmes arguments : le vaccin contre le Covid-19 protège les enfants et les adolescents contre une infection grave. Il contribue également à éviter de transmettre le virus à la famille et à l'entourage, il protège les personnes vulnérables. Des enfants peuvent être infectés tout en restant asymptomatiques, mais ils transmettent tout de même la maladie.

La vaccination est ouverte à tous les adultes sans condition et aux adolescents de 12 ans et 2 mois à 17 ans compris.

Un rappel vaccinal est ensuite recommandé pour toutes les personnes de 12 ans et plus. La vaccination est obligatoire pour les personnes travaillant dans les secteurs sanitaire, social et médico-social avec, depuis le 30 janvier 2022, un rappel exigé.

Rappelons qu'un vaccin est une préparation biologique administrée à un organisme vivant afin d'y stimuler son système immunitaire et d'y développer une immunité adaptative protectrice et durable contre l'agent infectieux d'une maladie particulière.

Une nouvelle famille de « vaccins », les vaccins à ARN messager, est apparue avec la lutte contre le Covid-19.

Les ARN messagers ou ARNm, sont des molécules biologiques qui contiennent des instructions génétiques utilisées par les cellules pour fabriquer des protéines nécessaires au fonctionnement normal de notre organisme. Contrairement aux vaccins traditionnels, les vaccins à ARNm n'utilisent pas un virus atténué ou inactivé. Ils délivrent des molécules d'ARN synthétiques dans les cellules afin de leur faire produire des antigènes.

Un antigène est une protéine étrangère que le système immunitaire reconnaît comme ne faisant pas partie de notre organisme, par exemple, la protéine de surface d'un virus. Dans le cas des vaccins à ARNm contre le Covid-19, les cellules vont uniquement fabriquer la protéine « Spike » du Sars-CoV-2, ce qui suffit à activer le système immunitaire, selon la  Société Française de Thérapie Cellulaire et Génique. La protéine « Spike » produite par les cellules est utilisée comme antigène pour activer le système immunitaire et produire des anticorps protecteurs spécifiques qui vont neutraliser le virus.

L'utilisation d'ARN messager (ARNm) au niveau clinique n'est pas nouvelle, elle fait l'objet de nombreuses recherches depuis plus de 20 ans, notamment pour le développement de vaccins contre le cancer ou contre différents virus tels que la rage, Ebola ou Zika.

Le virus SARS-CoV-2 via sa protéine Spike se fixe sur le récepteur cellulaire ECA2, qui est l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 du système rénine-angiotensine. Il peut provoquer des troubles de la coagulation sanguine.

Ceci est dû à un phénomène appelé hémophagocytose qui survient lors du syndrome d'activation macrophagique induit par le virus ou la protéine Spike vaccinale, selon le docteur en biologie cellulaire et microbiologiste Jean-Marc Sabatier.

Lire aussi :  "Vaccination des enfants, rappels et maladies auto-immunes : analyse de Jean-Marc Sabatier"

Ainsi, la protéine Spike vaccinale peut être directement responsable des troubles de la coagulation. Ce phénomène est parfois observé chez certaines personnes suite à une vaccination.

Ces « vaccins » à ARN sont en fait des inoculats géniques.

Selon  Stephen Obaro, concernant les vaccins actuellement commercialisés ou en développement, on ne dispose pas de données sur leur sécurité ou leur profil d'immunogénicité chez l'enfant.

Par ces données, l'auteur pose la question de l'éthique et de la balance bénéfice/risque. Le bénéfice pour l'enfant est minime, il est sans doute absent en termes de santé publique, alors que les effets indésirables à moyen et long terme des vaccins est encore imprécis pour les enfants.

Les Vaccins à ARNm qui induisent la production de protéine Spike ont un potentiel inflammatoire et oxydant de la quasi-totalité des cellules des organes, de l'appareil circulatoire, d'activer les plaquettes sanguines et la coagulation avec un risque majoré de thromboses. Il existe donc un risque de provoquer avec les vaccins à ARNm les mêmes symptômes que le covid et de promouvoir des pathologies inflammatoires à long terme, qu'elles soient cardio-vasculaires, neurologiques, cancéreuses, auto-immunes ou autres.

Depuis le procès de Nuremberg, des règles d'éthique strictes encadrent la recherche médicale. Tout produit de santé - les vaccins en font partie - doivent bénéficier d'une autorisation de mise sur le marché (AMM). Un produit qui n'a pas un rapport bénéfice/risque acceptable ne doit pas être prescrit. Un vaccin administré par définition à un individu SAIN ne doit lui faire courir AUCUN risque. Vacciner ce n'est pas traiter une maladie. Lorsqu'une personne souffre d'une pathologie et selon la gravité de son état, un patient peut accepter de prendre un risque, ce qui ne doit jamais être le cas pour une vaccination.

La vaccination est destinée à protéger les personnes vulnérables, le grand âge, les sujets atteints de comorbidités (obésité, diabète, pathologies cardio-vasculaires, HTA, cancers, immunodéficience...).

L'autre objectif était d'obtenir une immunité collective solide. Or, il s'avère que toutes les études montrent que celle-ci est mieux réalisée par l'immunité naturelle que par la vaccination.

Parmi les vaccins à ARNm, Pfizer/BioNTech et Moderna, seul le premier est recommandé dans la vaccination des enfants. Selon la société Pfizer, tous les nouveaux vaccins sont soumis à un processus de tests et d'examens très précis et très rigoureux sur le plan scientifique pour s'assurer qu'ils sont sécuritaires et efficaces. Les vaccins anti-Covid sont-ils passés par les mêmes processus ? Rien n'est moins sûr.

En effet, on est en droit de douter depuis qu'une fraude de grande ampleur impliquant la société pharmaceutique Pfizer, son sous-traitant, la société Ventavia Research Group chargée des essais cliniques et la Food and Drug Aministration (FDA), a été révélée le 2 novembre 2021 par le journaliste d'investigation Paul D Thacker dans le British Medical Journal.

Lire aussi :  "PfizerGate". ? Révélations sur les essais cliniques falsifiés par le triptyque Pfizer -Ventavia - FDA

Dans une lettre au  British Medical Journal, 13 décembre 2021, les membres du comité de la Chambre des Lords tirent à boulet rouge contre les essais des vaccins : "il existe une incertitude considérable quant à l'efficacité des vaccins contre le covid, certaines complications graves à court terme et un manque de données sur les méfaits à long terme". Seuls 7% des patients ont été suivis pendant les six mois annoncés et n'ont apporté aucune preuve. La durée moyenne de suivi pour les personnes dans le premier rapport de l'essai Pfizer, sur lequel l'autorisation était basée, était uniquement de 46 jours, selon l'historien Patrice Gibertie qui en a relaté les faits dans  sa lettre du 16/12/2021.

VACCINER LES ENFANTS ?

  • Les enfants sont peu affectés par les formes graves de Covid-19

Les enfants sont moins souvent touchés que les adultes par des complications graves du Covid-19 et les plus petits restent majoritairement épargnés par les formes sévères de cette pathologie.

Les enfants représentent seulement 1 à 4 % des cas confirmés de covid-19 dans le monde, selon des données publiées par Santé Publique France. Ils ont également une plus faible propension à faire  des formes graves du coronavirus. La très grande majorité d'entre eux présentent peu, voire pas du tout de symptômes.

Sur 65 800 cas symptomatiques notifiés dans dix pays de l'UE/EEE, 399 ont été hospitalisés et 42 ont nécessité une prise en charge en unité de soins intensifs ou une assistance respiratoire. La présence d'une affection sous-jacente pour cette tranche d'âge est associée à une probabilité respectivement 12 fois et 19 fois plus élevée d'hospitalisation et d'admission aux soins intensifs.

Le risque de développer  une forme grave chez l'enfant est près de 25 fois inférieur à celui des adultes et une étude a montré que 21 % des enfants de 0 à 17 ans ayant souffert d'une forme sévère de COVID-19 présentaient des comorbidités alors que ces enfants ne représentent que 6 % de leur classe d'âge.

Comme cela a déjà été mentionné plus haut, pour l'année 2020, seul trois décès d'enfants pourraient directement être liés au coronavirus.

Dans de rares cas, des formes inflammatoires post-infectieuses ressemblant à la maladie de Kawasaki ont été relevées chez des enfants infectés par le Sars-CoV-2 : on parle de syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS ou MISC). Cette inflammation sévère se déclenche quatre à six semaines après l'infection et, dans deux tiers des cas, atteint le cœur et entraîne des myocardites.

Depuis le 2 mars 2020, 781 cas de PIMS ont été signalés par les pédiatres, 318 ont nécessité un séjour en réanimation et 199 en unité de soins critiques. Un premier travail conduit en Ile-de-France, incluant 106 cas de PIMS avec un lien confirmé avec le Covid-19, a montré que 26 d'entre eux présentaient des comorbidités.

Par ailleurs, le spectre d'un covid long chez l'enfant reste très hypothétique.

Des études récentes ont montré que 1 ou 2% des enfants infectés présentaient des séquelles post-infection persistant au-delà de 56 jours (comme de la fièvre, des troubles cognitifs, des douleurs musculaires, une grande fatigue, ou encore de la diarrhée).

Les pédiatres français signalent d'ailleurs que bien plus que le Covid long, c'est l'épidémie de troubles mentaux liés à la façon dont les enfants ont été considérés ces 18 derniers mois qui doit préoccuper aujourd'hui.

  • Vers un 12ᵉ vaccin ?

La vaccination pour la tranche d'âge 5-11 ans a d'abord été recommandée aux seuls enfants présentant des comorbidités qui sont à risque de développer des formes graves. À partir du 20 décembre 2021, la recommandation a été étendue à tous les enfants, mais sans caractère obligatoire selon la  HAS et l'Académie nationale de médecine.

Comme le souligne le pédiatre  Robert Cohen dans son rapport sur le bénéfice/risque concernant la vaccination des enfants : "chez les enfants, le covid tue beaucoup moins que les méningites, les varicelles, ou encore les rotavirus, des maladies contre lesquelles on ne vaccine pas", alors que des vaccins sont disponibles. Ce constat a également depuis longtemps par le professeur Didier Raoult qui rappelle régulièrement les incohérences des autorités sur le sujet.

Il est crucial d'aborder le problème de la vaccination des enfants avant qu'elle ne soit imposée et que les parents soient mis devant le fait accompli.

"Voilà deux ans que nous subissons les assauts de ce virus. Pouvons-nous espérer qu'une fois, une seule fois, un débat sera anticipé, soumis aux citoyens et à leurs représentants, en toute transparence, sans agiter les peurs, en s'assurant d'une adhésion éclairée ? Ce serait nécessaire pour défendre cette vieillerie qu'on appelle démocratie", s'interroge  Natacha Polony dans un édito de Marianne du 5 novembre 2021.

  • La balance bénéfice/risque

Après les États-Unis, au nom de la fameuse balance bénéfice/risque, la vaccination destinée aux enfants va-t-elle devenir la norme chez nous aussi ?

Cette balance bénéfice/risque reste quasi impossible à établir, les résultats des essais cliniques américains sont limités. Ils ne permettent pas de repérer d'éventuels effets indésirables rares, comme le risque de myocardite. De plus, les enfants français ne sont pas des Américains, ils sont peu concernés par l'obésité et le diabète.

En France, la dernière enquête déclarative ObEpi fin 2020 suggère que 18 % des enfants de 2 à 7 ans et 6 % des enfants de 8 à 18 ans sont concernés par l'obésité (IMC>30 kg/m2).

Aux États-Unis, la prévalence de l'obésité chez les enfants est une préoccupation majeure, puisqu'elle concerne selon le CDC 13,4 % des 2-5 ans, 20,3 % des 6-11, et 21,2 % des 12-19 ans.

Pour  l'Agence européenne des médicaments qui a approuvé l'usage du vaccin à ARN messager de Pfizer/BioNTech chez les 5-11 ans, le 25 novembre dernier, le bénéfice du vaccin pour les enfants de cette tranche d'âge "est supérieur aux risques, notamment pour ceux dont la condition accroît le risque de développer une forme sévère de Covid-19".

Cette balance bénéfice / risque est-elle encore valable face au variant Omicron certes très transmissible, mais beaucoup moins létal que ses prédécesseurs ?

Compte tenu du nombre élevé d'effets secondaires graves déjà signalés, la tendance politique actuelle de vacciner des enfants qui présentent un risque très faible de souffrir du Covid-19 doit être reconsidérée selon  certains scientifiques.

Dans une analyse avantages/risques de la vaccination des 5-11 ans, le Dr Toby Rogers va plus loin. D'après son calcul, "pour un enfant sauvé par l'injection, 117 autres en mourront".

  • Le bénéfice attendu pour la population

Le 9 juin 2021, le  Comité consultatif national d'éthique s'interrogeait au sujet de la vaccination des adolescents :

"Sachant qu'un nombre significatif d'adultes, dont des personnes présentant des comorbidités, ne procèderont pas à la vaccination, est-il éthique de faire porter aux mineurs la responsabilité, en termes de bénéfice collectif, du refus de vaccination d'une partie de la population adulte ?".

  • Surtout quand des incertitudes très grandes pèsent sur l'efficacité et l'innocuité des vaccins

Les données de modélisations présentées par l'European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC) indiquent que vacciner les 5-11 ans pourrait diminuer en moyenne de 11% le taux de reproduction effectif dans l'ensemble de la population en prenant une couverture moyenne vaccinale de 75% chez les adultes et de 30 à 70% chez les enfants.

Selon les  essais réalisés par Pfizer/BioNTech (sur 2000 enfants) et le communiqué publié par Moderna (dont l'essai a inclus 4753 enfants), les vaccins semblent induire des réponses immunitaires robustes avec des doses réduites, à savoir deux injections de 10 microgrammes pour Pfizer/BioNTech et deux doses de 50 microgrammes pour Moderna.

L'Agence européenne des médicaments dit avoir identifié des effets indésirables « légers ou modérés », comparables à ceux observés chez les plus âgés, comme des douleurs au point d'injection, de la fatigue, des maux de tête ou un rhume.

En conclusion, pourquoi vacciner des enfants ?

  • À partir du moment où l'on a conscience que le bénéfice est quasi inexistant et que de très nombreux effets secondaires sont inconnus, notamment ceux sur le moyen et long terme, plus rien ne justifie la vaccination des enfants. Pour ceux qui en doutent encore, depuis quelques mois, de nombreux effets secondaires ont été enregistrés dans les pharmacovigilances. Des enquêtes sont en cours alors que de forts soupçons penchent sur le vaccin.
  • Vacciner les enfants pour protéger les adultes ? Parce que les enfants seraient un réservoir à virus et qu'ils contamineraient les anciens ? Sacrifier les enfants au nom d'une vaccination altruiste est dénué de sens depuis que l'on sait que la vaccination n'empêche pas la contamination et la transmission. Par conséquent, cet argument ne peut plus être invoqué.

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