par Dominique Delawarde
Avant propos:
L'épidémie évoluant doucement risque de s'inscrire dans la durée sur 2020 et 2021 et peut être davantage. Le bulletin hebdomadaire deviendra donc bi-mensuel à partir d'aujourd'hui.
Le prochain point de situation sera donc celui du 12 Septembre 0h00 GM
Aujourd'hui, deux vidéos très courtes mérite une attention particulière:
La première est une conférence de presse enregistrée par BFMTV à Marseille.
Seules les 7 premières minutes de paroles de Didier Raoult sont intéressantes pour un «non marseillais».
La seconde est une vidéo qui devrait faire réfléchir chacun d'entre nous sur le bien fondé des mesures anti-covid prises par notre gouvernance et sur l'action des forces de l'ordre pour les faire respecter. Elle est prise par une caméra de surveillance d'un supermarché et nous montre l'interpellation d'un employé du magasin qui portait mal son masque par des forces de l'ordre plus tatillonnes dans ce cas qu'elles le sont généralement pour la grande délinquance. A chacun de se faire son idée sur cette interpellation qui s'est terminée en garde à vue pour le magasinier......Ne pas oublier de mettre le son.
A cela, on peut ajouter deux articles de France Soir, datés du 26 août.
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Point de situation du Samedi 29 août 0h00 GMT
Depuis le début de l'épidémie:
214 pays ou territoires ont été affectés par le virus, pour 23 108 415 cas déclarés (+ 1 790 288 en 1 sem).
840 660 décès (+ 38 060 en 1 semaine) ; 17 988 278 guérisons (+ 1 588 593 en 1 sem) ;
6 769 065 patients en cours de traitement (+ 163 635 en 1 sem.), dont 61 236 en état critique (- 592 en 1 sem.)
A noter que: 6 pays ou territoires ne seraient toujours pas affectés par l'épidémie à ce jour.
10 pays ou territoires qui ont été affectés ne le sont plus. 18 autres qui avaient éradiqué l'épidémie, à un moment ou à un autre, sont « retombés dedans »....
L'évolution des pertes déclarées de la semaine écoulée se résume en un tableau: A sa lecture, on réalise à quel point la mortalité reste très faible en Océanie et en Afrique, à quel point elle recule en Europe, aux États-Unis et en Amérique latine et se détériore encore en Asie de l'Ouest (Inde et pays voisins).
34 pays ont déclaré plus de 2 020 décès depuis le début de l'épidémie: dans l'ordre des pertes: (USA, Brésil, Inde, Mexique, Royaume Uni, Italie, France, Espagne, Pérou, Iran, Colombie, Russie, Afrique du Sud, Chili, Belgique, Allemagne, Canada, Argentine, Indonésie, Irak, Équateur, Pakistan, Turquie, Pays Bas, Suède, Égypte, Bolivie, Chine, Bangladesh, Arabie Saoudite, Roumanie, Philippines, Guatemala,
Sur les 840 660 décès de l'épidémie enregistrés dans le monde, 793 088 l'ont été dans ces 34 pays (94,3%).
A l'échelle de la planète, la « pandémie » commence à faiblir. Les nombres de décès (38 060 en une semaine) et des cas critiques (61 236) sont en baisse, ce dernier indicateur pour la 4 ème semaine consécutive) Avec 1,79 million de nouveaux cas/semaine déclarés, le rythme de contamination reste stable et à un niveau élevé dans le monde.
La circulation du virus est repartie à la hausse en Europe mais celui ci se révèle beaucoup moins létal: (près de 196 000 nouveaux cas en 1 semaine), toujours plus de 1,4 million de patients en cours de traitement (si l'on tient compte des pays qui ne les déclarent plus: UK, Espagne, Suède et Pays Bas); 5 639 cas critiques (+ 441 en 1 sem) pour 2 118 décès (- 202 en 1 sem). Le virus continue de se répandre en Asie de l'Ouest (Inde, Bangladesh, Pakistan, Arabie Saoudite, Irak, Iran) et en Afrique (Afrique du Sud, Égypte). Les caps des 32 millions de cas et du million de décès devraient avoir été franchis fin Septembre.
Au cours de la semaine écoulée, l'Inde a déclaré plus de décès que les USA et que le Brésil. L'Amérique latine reste pourtant toujours l'épicentre de l'épidémie et enregistre plus de deux fois les pertes de l'Amérique septentrionale (USA+Canada). Sur les 38 060 décès de la semaine écoulée, 16 649 sont latino-américains 6 747 sont US ou Canadiens et 2 118 sont européens. La situation se détériore toujours plus en Asie de l'Ouest. Les pays de la région compte désormais près du tiers des nouveaux cas de la planète (90 000 nouveaux cas/jour).
Bilan actuel du nombre de cas et de décès par grande région du monde
Les bilans les plus lourds de la journée d'hier restent ceux des USA, du Brésil, du Mexique et de l'Inde. Ces quatre pays ont déclaré hier, à eux seuls: 63,4% des nouveaux cas, 61,6% des nouveaux décès et 60% des cas critiques de la planète.
L'Océanie, l'Afrique et l'Asie enregistrent des taux de mortalité encore très faibles et une part des pertes mondiales de 20% alors qu'elles regroupent 77% de la population. L'Europe et le continent américain (Nord et Sud) enregistrent 80% des pertes pour moins de 23% de la population mondiale. Les parts de l'Europe et de l'Amérique Septentrionale baissent, peu à peu. Les parts de l'Amérique latine, de l'Afrique et de l'Asie (de l'Ouest) s'accroissent.
Pour relativiser encore et toujours les bilans humains de cette « pandémie » 2020, il convient de rappeler qu'il y a déjà eu, depuis le début de l'année 2020, 92 millions de naissances, 28 millions d'avortements et 39 millions de décès dans le monde dont:
- 9 millions de décès liés aux pathologies cardio-vasculaires
- 7 millions de décès liés à la malnutrition.
- 5,4 millions de décès liés au cancer,
- 3,3 millions de décès liés au tabagisme,
- 1,65 million de décès liés à l'alcool,
- 1,1 million de décès du Sida,
- 1,05 million de décès du diabète
- 1,05 million de décès de la tuberculose
- 890 000 décès d'accident de la circulation,
- 840 660 décès Covid-19
- 706 000 suicides
- 650 000 décès de malaria.
Ces données sont des estimations tirées des statistiques annuelles de l'OMS et rapportées à la période considérée (8 mois). On pourrait y rajouter les décès liés aux maladies infectieuses (hors Covid) qui se comptent par millions et les décès directs et indirects liés aux ingérences militaires ou aux sanctions économiques de pays occidentaux dans les zones des Proche et Moyen- Orients ou en Amérique Latine.
Toujours pour relativiser, la comparaison avec les autres grandes épidémies mondiale du siècle dernier est édifiante:
Enfin, la France enregistre, en moyenne, 11 750 décès par semaine, toutes causes confondues. La semaine dernière, 93 personnes, la plupart très âgées, sont décédées «avec» le Covid-19. (moins de 0,8% des décès hebdomadaires....)
S'agissant des décès Covid, il convient de rappeler que les nombres déclarés sont très incertains..... Les exemples du Royaume Uni qui soustrait 5 303 décès à son total le 12 août ou de l'Espagne qui a fait de même en Juin dernier sont là pour le prouver. Certains pays en développement n'ont pas les moyens de collecter des informations fiables. D'autres sous estiment le nombre de décès en oubliant, par exemple, volontairement ou non, de comptabiliser les décès à domicile, d'autres surestiment fortement ce nombre en attribuant à la seule Covid, les décès de très nombreux patients souffrant de multiples pathologies (dont «le grand âge»). Plusieurs de ces pathologies, autres que la Covid ont souvent été la cause première du décès.
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Situation par continent, sous continent, et pays les plus affectés:
1 - L'Amérique septentrionale :
Les USA ont encore déclaré hier, à eux seuls, 17,3% des nouveaux cas Covid de la planète. Ils ont aussi déclaré plus de 22,1% de la totalité des pertes de l'épidémie (Chine 0,55%) Le nombre des décès hebdomadaires s'inscrit en baisse à 6 703 (-13%). Le nombre de patients en cours de traitement excède les 2,5 millions et continue d'augmenter (+ 40 000 en 1 semaine). Celui des cas critiques à près de 16 162 est en baisse de 640. La létalité de l'épidémie recule enfin aux USA.
Le Canada, lui, semble presque sorti d'affaire avec 44 décès pour toute la semaine écoulée. Son taux de mortalité depuis le début de l'épidémie est moitié moindre que celui des USA et sa situation ne cesse de s'améliorer. Le nombre de cas critique déclaré n'est plus que de 50 (en baisse).
2 - L'Amérique latine :
Avec près de 271 000 décès déclarées l'Amérique latine est, de loin, la partie du monde la plus affectée par l'épidémie pour le nombre total de victimes et la deuxième pour le taux de mortalité par million d'habitants).
La situation du Brésil commence à s'améliorer. Les nombres des nouveaux cas (3 ème au monde derrière l'Inde et les USA, avec 17% des nouveaux cas de la planète) et le nombre des cas critiques (3ème derrière les USA et l'Inde à 8 318) restent élevés. Le nombre des décès quotidiens est passé derrière celui de l'Inde et des USA. Le Brésil a passé le pic épidémique. Des nombres de décès inférieurs à 1 000/jour devraient désormais être la norme dans les jours et semaines qui viennent.
Au Mexique, le nombre de décès hebdomadaire a été de 3 488. Il est en baisse. Ce pays a passé le pic épidémique. Avec le Brésil, les USA et l'Inde, il devrait encore enregistrer près de 60% des décès de la planète dans les jours qui viennent.
En Amérique latine, les pertes humaines se concentrent dans dix états qui déclarent 98 % des décès «latinos» et plus de 1 800 décès chacun. Les autres pays des Caraïbes et d'Amérique du Sud restent encore relativement épargnés par l'épidémie.
3 - L'Asie :
L'Asie de l'Est et du Sud-Est (Chine, Japon, Vietnam, les deux Corées, Taïwan, Philippines, Indonésie, Laos, Cambodge, Malaisie, Birmanie...) est relativement peu touchée par la « pandémie ». La Chine continue de bien se porter. Avec 96 nouveaux cas déclarés en 1 semaine, 288 patients encore sous traitement dont 5 cas sérieux, et 0 nouveau décès, elle reste en bien meilleure situation qu'un continent européen, pourtant deux fois moins peuplé, qui a largement déconfiné mais qui déclare encore près de 196 000 nouveaux cas la semaine dernière (en hausse très sensible), plus de 1,4 million de patients sous traitement (en hausse) dont encore 5 639 cas critiques (+ 431) et qui enregistre 2 118 décès en 1 semaine (- 200 par rapport à la semaine précédente).
La Chine va toujours mieux que la Belgique, pays avec lequel nous avons ré-ouvert nos frontières sans la moindre inquiétude, et qui compte pourtant 35 fois plus de nouveaux cas (3 322), 18 fois plus de cas critiques (82) et beaucoup plus de nouveaux décès que la Chine (qui n'en a pas) au cours de la semaine écoulée.
L'Indonésie, pays le plus touché d'Asie de l'Est enregistre un taux de mortalité de 26 décès par million d'habitants. Taïwan, le moins touché, déclare un taux de mortalité de 0,3 par million d'habitants. Le Japon, quant à lui, déclare 1 230 décès pour 126 millions d'h soit 1 décès /100 000 h.
C'est donc l'Asie de l'Ouest (Inde, Iran et pays voisins du Moyen-Orient) qui enregistre l'essentiel des pertes en Asie. A noter que l'Iran est toujours un pays sous sanctions économiques «maximales» de la part des USA (au profit d'Israël) et enregistre le taux de mortalité le plus élevé d'Asie à 252 décès/million d'h. Ce taux reste toutefois très inférieur aux taux des continents américains et européens.
Tableau présentant la situation et les pertes des dix pays d'Asie ayant dépassé les 1 550 décès
4 - L'Afrique :
Seule l'Afrique du Sud y est en situation préoccupante avec un nombre de nouveaux cas et de décès en croissance. Avec l'Égypte, l'Algérie, le Nigeria, le Maroc et le Soudan, elle regroupe près de 80 % des décès africains.
5 - L'Europe.
En dépit des déclarations alarmistes des politiques et des médias mainstream de certains pays de l'UE, force est de constater que, si la circulation du virus reste élevée et augmente, le nombre de décès déclarés en une semaine baisse et le nombre de cas sérieux reste inférieur à 5 650 pour tout le continent dont presque la moitié en Russie. La létalité du virus a donc considérablement diminué en Europe.
La situation réelle du Royaume Uni en déconfinement «semble» en très nette amélioration. Ainsi, le nombre des cas critiques ne «serait» plus que de 71 (5 fois inférieur à celui de la France). Le niveau des pertes hebdomadaires s'établit à 81 décès déclarés cette semaine). Le bilan total des pertes est et restera, de loin, le plus élevé d'Europe et devrait excéder les 45 000 décès en fin d'épidémie.
La situation de l'Italie se détériore: légère augmentation des cas critiques (+ 8 en 1 semaine), mais doublement des nouveaux cas (+ 8 346) et triplement des patients sous traitement (+ 6357). Le nombre des décès est divisé par 4 par rapport à la semaine dernière. (45 en une semaine).
La situation de la France peut être qualifiée de stable même si son nombre hebdomadaire de nouveaux cas est en hausse très sensible (+ 32 677). Mais le nombre de nouveaux cas n'est pas déterminant pour caractériser la létalité d'une épidémie. Détecter des dizaines de milliers de porteurs sains n'est intéressant que pour cerner le périmètre de l'épidémie et éviter une propagation trop importante. Les deux indicateurs les plus pertinents sont le nombre de cas critiques qui est en très légère hausse (+ 8 en une semaine à 387,) et le nombre de décès 93 sur la semaine (+ 20 par rapport à la semaine dernière). Son taux de mortalité Covid est, à ce jour, de 469 décès par million d'habitants (hors décès à domicile), pour une moyenne mondiale de 107,8. Pour le nombre des décès la France est et restera à la troisième place européenne derrière le Royaume Uni et l'Italie et devant l'Espagne.
Pour la «létalité» Covid (Nb de décès /Nb de cas confirmés), la France reste «championne du monde» avec un taux de 11,5 % en baisse progressive compte tenu des campagnes de tests qui dépistent de nombreux porteurs sains. (NB: létalité Covid mondiale: 3,38%, et européenne: 5,90%).
Il est vrai que, mis à part quelques exceptions locales (Marseille et Garches notamment), la France a trop peu testé pendant trop longtemps, pris en charge trop tard de trop nombreux patients et trop compté sur le Doliprane et la «guérison spontanée» pour pouvoir espérer sauver un maximum de vies.
Les résultats des recherches annoncées en début d'épidémie sont toujours attendus alors que celle ci touche à sa fin. Parce qu'elle teste enfin plus qu'avant, la France découvre toujours plus de nouveaux cas (+ 32 700 en 1 semaine,). Cela lui permet d'acquérir une meilleure connaissance de la circulation du virus, d'appliquer des mesures d'isolement ciblées des foyers détectés, et de les traiter au plus tôt.
9,3% des Français ont été testés, pour la majorité d'entre eux lors du déconfinement. Les Allemands ont testé 13,4% de leur population, les Italiens 13,9%, les Canadiens, 14,2%, les Portugais 19,4%, les Américains 24,2%, les Russes 24,5%, les Danois 40,7% en appliquant les tests en début d'épidémie. Grâce au bel effort consenti depuis 2 mois, la France est remontée des profondeurs à la 58 ème place mondiale pour le nombre de tests par million d'habitants. Il y a donc «du mieux»...., même si ce résultat ne peut être qualifié de bon.
La France reste, après la Russie, le pays d'Europe qui déclare le plus de patients sous traitement (150 300). Ce nombre est en augmentation (+ 6 300 en 1 semaine). Mais les cas traités sont bénins dans leur grande majorité et ne nécessitent pas tous une hospitalisation.
La France est aussi à la traîne en matière de guérisons (33,3% des cas confirmés). Elle fait moins bien que le Sénégal qui a guéri 67,9% de ses patients, que le Maroc qui en a guéri 73,6%, que la Russie qui en a guéri 81,4% (à noter que ces 3 pays ont utilisé, avec plus de cinquante autres pays, des protocoles de traitement inspirés de celui de l'IHU de Marseille). La France a moins guéri que l'Italie qui a guéri 78% de ses cas confirmés, que la Suisse 84,2% que l'Autriche 85%, que l'Iran 86%, que l'Allemagne qui a déjà renvoyé 89,7% de ses patients chez eux, que la Turquie qui en a guéri 91,2%,..etc. Le taux mondial de guérison des cas confirmés est aujourd'hui de 69,4%, alors même qu'une majorité de pays sont entrés bien après nous dans l'épidémie....... le taux européen est de 58,3%: il devrait être bien meilleur à ce stade de l'épidémie..... La France est donc, avec la Belgique, le pays qui tire le plus cet indicateur européen vers le bas....
La situation de l'Espagne se détériore. Elle déclare 73 décès en une semaine et se replace en 5 ème position pour les pertes en Europe (derrière la Russie, la Roumanie, l'Ukraine et la France). Le nombre des nouveaux cas augmente fortement (+ 47 742 en 1 sem) celui des cas critiques est en hausse de 210 cas pour s'établir à 751.
La situation de l'Allemagne ne s'améliore plus et la létalité de l'épidémie s'y est stabilisée: davantage de guérisons que de nouveaux cas. Le nombre de patients sous traitement baisse de 15% en une semaine. Le nombre des cas critiques augmente très légèrement (+ 9 en une semaine). Le nombre des décès baisse et reste très faible (32 en 1 sem). L'Allemagne a dix fois moins de patients en cours de traitement que la France pour un nombre de cas confirmés équivalent.
Avec un taux de mortalité de 852 décès par million d'habitant, la Belgique restera le leader européen de cet indicateur (hors micro-états). Elle est désormais en 2ème position au niveau mondial derrière le Pérou. Le nombre de nouveaux cas est encore élevé pour un pays de 11 millions d'habitants (+ 3 322 en 1 semaine, nombre en baisse de 665 par rapport à celui de la semaine dernière). Le nombre de patients sous traitement continue d'augmenter (55 256 aujourd'hui soit 3 185 de plus en une semaine). Il est, lui aussi, élevé au regard de la population. Le taux de guérison belge est le plus faible au monde (21,9 % seulement des cas déclarés à ce jour). La Belgique reste donc encore le foyer le plus actif de l'épidémie en Europe de l'Ouest. A noter que les Belges déclarent les décès Covid à domicile, ce que ne font pas certains de ses voisins.
En Russie, près d'un habitant sur quatre a été testé, ce qui représente le premier taux de dépistage pour les pays de plus de 10 millions d'habitants, d'où un nombre encore élevé de nouveaux cas déclarés (4 829 cas hier). Avec moins de 165 000 patients sous traitement, la Russie se place en 4 ème position derrière les USA, le Brésil, l'Inde. Mais ce nombre diminue rapidement car le nombre de guérisons excède désormais très largement celui des nouveaux cas.
Le nombre des décès quotidiens est en baisse. Le taux de mortalité russe par million d'habitants a atteint les 116. Il est encore 4 fois inférieur à celui de la France (469.
Parce qu'elle détecte vite, isole et traite sans attendre, et parce qu'elle applique une stratégie et un protocole inspirés de ceux de l'IHU de Marseille, la Russie a déjà guéri 81,4% de ses cas confirmés soit près de 800 000 patients. Elle est pourtant entrée dans la ronde épidémique un mois après la France qui n'a guéri que 32,3% de ses cas confirmés soit près de 86 000 patients.
La Russie a donc plutôt bien géré la crise de la Covid-19. Elle vient d'ailleurs de débuter la production de masse d'un vaccin après avoir franchi les étapes de sa validation au niveau national. Une vingtaine de pays dont le Brésil, le Mexique et l'Inde s'en sont déjà portés acquéreur. Les russes devraient commencer les vaccinations, sur volontariat, dès septembre.
Ci après, le témoignage d'un ancien Saint Cyrien et officier de parachutiste français, résidant aujourd'hui en Russie sur la gestion de la crise Covid dans ce pays (mais pas que....).
6 - L'Océanie:
L'épidémie s'en retire lentement. Ce continent reste encore très largement épargné. Sur 42 millions d'habitants, il a déclaré, à ce jour, 28 148 cas dont 22 674 ont déjà été guéris. Il reste 4 862 cas «actifs» (en baisse) dont 49 seulement en état sérieux ou critique (en baisse). Le continent océanien a déclaré 113 décès cette semaine. Son taux de mortalité Covid est de 14,5 par million d'habitants (France 469).
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Les taux de mortalité par million d'habitants des 34 pays ayant dépassé les 2 020 décès, dans le tableau ci dessous, donne une idée des zones géographiques et/ou pays les plus touchés.
Un tableau présente ci après les bilans des 34 pays ayant déclaré plus de 2 020 décès (95% des pertes
Tableau de données concernant l'Europe (et l'UE) face à l'épidémie
Rappel: taux de mortalité Covid mondial: 107,8 décès / Millions d'h (et européen 277 décès/M d'h