Le parquet de Paris doit se prononcer sur le sort du capitaine de police quinquagénaire qui avait été placé en garde à vue lors de l'acte 45 des Gilets jaunes après avoir invectivé une une patrouille de police motorisée sur les Champs-Élysées.
Comme le rapporte Le Parisien ce 23 septembre, le parquet de Paris doit déterminer dans la journée les suites judiciaires à donner concernant le cas de «Nicolas C.», un policier quinquagénaire arrêté deux jours plus tôt à Paris pour «outrage et rébellion».
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Déféré après avoir été entendu en fin de week-end, l'homme pourrait être jugé «en comparution immédiate», convoqué «devant le tribunal correctionnel» ou encore recevoir «un simple rappel à la loi», explique le quotidien, précisant que l'homme de 54 ans se serait revendiqué Gilet jaune pendant sa garde à vue, lors de laquelle il aurait «réitéré des insultes à l'égard des enquêteurs».
Dans la matinée du 21 septembre, «Nicolas C.» aurait proféré des insultes en direction d'un escadron motorisé de police, alors qu'il se trouvait en haut des Champs-Elysées, au côté d'«un groupe de personnes pas spécifiquement identifiées». «Vous êtes que des connards, des pédales, de mon temps la police ce n'était pas ça», aurait-il lancé à ses collègues, en leur adressant un doigt d'honneur et brandissant sa carte de police, avant de se faire interpellé par la Brigade anti-criminalité (BAC).
Affecté au service des technologies et des systèmes d'information de la sécurité intérieure de Beauvau, le policier se trouvait alors hors service explique Le Parisien.
A l'occasion de l'acte 45 des Gilets jaunes, d'importants moyens de sécurité ont été déployés dans la capitale, dont, en effet, des escadrons motorisés de la police, comme a pu le constater un journaliste RT France dans le VIIIe arrondissement de Paris.
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