par Top War.
Ce samedi, des rassemblements antigouvernementaux ont balayé les capitales de plusieurs pays de l'Union européenne à la fois. Les manifestations les plus massives ont lieu à Berlin - devant le bâtiment du Bundestag, ainsi que dans la partie centrale de Prague.
Les manifestants allemands sont sortis avec des pancartes « Donnez-nous du gaz et du pétrole russes » et « Gouvernement Scholz = administration Biden ».
Dans la capitale tchèque, où des manifestations se succèdent depuis plusieurs week-ends consécutifs, le gouvernement de Petr Fiala est appelé à la démission immédiate par les manifestants. Fiala lui-même avait auparavant trouvé une recette simple pour répondre à des dizaines de milliers de citoyens protestataires. Il a dit que seuls ceux « que Moscou utilise » se rendent aux rassemblements.
« Nous avons besoin d'un gouvernement tchèque, pas d'un gouvernement ukrainien, allemand, bruxellois ou américain. »
Des manifestations ont également lieu dans la capitale autrichienne où on peut voir beaucoup de drapeaux russes. Les manifestants appellent le chancelier Nehammer à abandonner la confrontation avec la Russie et à reprendre des relations pragmatiques.
Le leitmotiv des actions dans les pays de l'UE est une protestation contre la croissance continue de l'inflation (en Allemagne, pour la première fois depuis le début des années 1950, elle est à deux chiffres), les tarifs exorbitants de l'électricité et du gaz. L'inflation en République tchèque en août s'élevait à 17,24% en termes annuels, soit près de trois fois plus qu'en 2021.
Cependant, jusqu'à présent, ces actions sont simplement ignorées par les élites européennes, qui continuent de travailler dans l'intérêt du maître d'outre-mer.
source : Top War
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Des manifestants parisiens marchent contre le coût de la vie
Des milliers de manifestants réclamant des augmentations de salaire, une plus grande taxation des bénéfices exceptionnels et d'autres mesures pour atténuer l'impact de la hausse de l'inflation défilent dimanche à Paris, répondant à l'appel de partis de gauche et de syndicalistes dans l'espoir de faire monter la pression sur le gouvernement du président Emmanuel Macron.
Les organisateurs exigent également le gel des prix de l'énergie, des biens essentiels et des loyers, s'opposent aux réformes proposées du régime de retraite et réclament des investissements massifs pour lutter contre la crise climatique.
« Quelle honte pour ce pays ! » a lancé le politicien de gauche socialiste et ancien candidat présidentiel Jean-Luc Mélenchon, lors du rassemblement. « Douze millions de personnes ont eu froid l'hiver dernier, et sans doute davantage bientôt », a-t-il déploré, blâmant le gouvernement du président Emmanuel Macron. « C'est le chaos, la Macronie ! »
Les organisateurs ont affirmé que plus de 140 000 manifestants ont défilé. La police de Paris a toutefois indiqué qu'elle n'avait pas d'estimation immédiate de la taille de la foule dense brandissant des drapeaux qui remplissait les places et les rues. Il y a eu quelques incidents de vandalisme, avec des poubelles incendiées et des guichets bancaires brisés. La police antiémeute a maintenu l'ordre.
« La lutte des raffineurs, comme celle des ouvriers de maintenance des centrales nucléaires, des salariés du nettoyage, de la Société nationale des chemins de fer ou des banques, cette grève est légitime. Le combat pour la hausse des salaires est juste, parce qu'aujourd'hui nous nous battons pour vivre, et pas pour survivre », a déclaré la porte-parole de l'organisme environnemental Alterniba, Élodie Nace.
Le gouvernement Macron est également sur la défensive au parlement, où il a perdu sa majorité aux élections législatives de juin. Cela rend beaucoup plus difficile pour son alliance centriste de mettre en œuvre son programme, et la discussion parlementaire du plan budgétaire du gouvernement pour l'année prochaine s'avère particulièrement difficile.
source : Les 7 du Québec