par Press TV
La police pakistanaise a utilisé des canons à eau et tiré des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants qui sont descendus dans la rue dans plusieurs villes du pays, quelques heures après l'arrestation de l'ancien Premier ministre Imran Khan à Islamabad.
Des manifestations ont eu lieu mardi à Karachi, Lahore, Faisalabad, Multan, Gujranwala, Sialkot, la capitale Islamabad, Rawalpindi voisin et Peshawar ainsi que des dizaines d'autres villes et villages.
Les habitants de Lahore, Peshawar et Rawalpindi ont organisé des manifestations devant les bureaux et les résidences des officiers supérieurs de l'armée alors que les partisans de Khan pensent que la puissante armée pakistanaise est à l'origine de son arrestation.
Le quartier général de l'armée pakistanaise à Rawalpindi a été attaqué par des manifestants en colère et ils ont vandalisé le site, selon diverses vidéos publiées sur les réseaux sociaux.
La police a tiré des gaz lacrymogènes sur les manifestants pour les disperser.
Khan a été arrêté lors d'une comparution devant le tribunal dans la capitale Islamabad mardi.
Le parti Pakistan Tehreek-e-Insaf de Khan a appelé ses partisans à « fermer le Pakistan » en réponse.
« C'est votre heure, peuple du Pakistan. Khan vous a toujours défendu, maintenant il est temps de le défendre », a écrit le PTI sur Twitter.
Une vidéo diffusée sur les chaînes de télévision locales a montré l'ancien Premier ministre malmené par des dizaines de gardes paramilitaires de l'armée dans une voiture blindée à l'intérieur des locaux de la Haute Cour d'Islamabad.
« Alors que nous atteignions la salle biométrique du tribunal pour marquer la présence, des dizaines de « Rangers' nous ont attaqués », a déclaré Ali Bukhari, un avocat du PTI. « Ils l'ont battu et traîné dehors. »
On ne savait pas immédiatement où Khan avait été emmené.
L'ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan a été arrêté mardi lors de sa comparution devant un tribunal d'Islamabad pour répondre d'accusations de corruption. Il venait d'être mis en garde par l'armée pour avoir proféré des « allégations sans fondement. »
source : Press TV