par Bertrand Hédouin.
Nous vous proposons une série de quatre articles ou épisodes sur ce thème absolument essentiel pour mieux comprendre ce que nous, les Euro-Américains, nous vivons aujourd'hui et savoir comment se protéger le mieux possible du poison qu'inoculent en permanence à l'humanité, dorénavant de manière très intense et à très grande échelle, certains individus et organisations caractérisés par une maladie psychiatrique dangereuse : le suprématisme anthropologique lui-même entretenu par le mythe de l'élection divine.
Les premiers épisodes sont indiqués ci-après. D'autres articles suivront encore portant sur ce thème relativement large.
- La narrative de Frau Ursula von der Leyen et le IVème Reich
- Petite histoire des Reich
- Comme le Beaujolais nouveau, le IVème Reich est arrivé !
- En Ukraine se construit le IVème Reich (1)
Oui, cela peut faire un peu mal de devoir des fois se regarder réellement dans la glace, mais ce n'est que comme cela que l'on pourra peut-être trouver des issues à certaines situation aujourd'hui très inconfortables, voire très dangereuses, pour nous et pour le monde plus généralement (en admettant que nous en ayons encore le temps).
1er épisode La narrative de Frau Ursula von der Leyen et le IVème Reich
Sur Telegram, compte de Sergueï Lavrov (en russe) (2), je trouve ce mardi 14 septembre ce petit mot intéressant :
« Ouverture de la session du Parlement européen : discours officiel d'Ursula von der Leyen » (3).
« La Russie n'a pas seulement déclenché une guerre contre l'Ukraine. Il s'agit, de plus, d'une guerre contre notre énergie, d'une guerre contre notre économie, contre nos valeurs, une guerre à l'encontre de notre avenir. Il s'agit d'une guerre de l'autocratie contre la démocratie. Aujourd'hui, ici même, je suis certaine que grâce à notre courage et à la solidarité que nous devons montrer, Poutine va essuyer un échec et l'Ukraine et l'Europe vont remporter la victoire ».
Chacun de ses propos est ici intéressant, notamment sa phrase lorsqu'elle parle de la guerre contre NOTRE Énergie.
Elle en a simplement trop dit, la petite dame. L'Ukraine et l'Europe mènent une guerre pour NOS ressources énergétiques. Ensuite, que nous menions une guerre contre leurs valeurs et contre la démocratie, je n'ai rien à redire là-dessus, la bêtise est stupéfiante.
Ainsi, lors d'un événement officiel, une personnalité officielle a ouvertement déclaré qu'elle menait une guerre contre la Russie.
Cette personne est néanmoins restée très discrète quant à l'initiateur du conflit.
Bon, nous conclurons de son discours que l'Union européenne, les États-Unis et l'OTAN nous font la guerre et que nous menons une opération spéciale en Ukraine. » Sergueïl Lavrov. 14/09/2022. 19:32
Le discours de von der Leyen repris par Lavrov entérine tout simplement l'existence du IVème Reich, le Saint-Empire germano-atlantiste qu'avait officiellement déjà annoncé devant le Bundestag Olaf Scholz lors de son investiture en tant que Chancelier allemand le 27 février 2022.
Nous assistons au copié-collé de la Seconde Guerre mondiale avec d'autres techniques et technologies pour la mener mais le mégaprojet qui dirige ces guerres reste le même : création du gouvernement mondial par quelques clans de barbares qui veulent gérer le monde et qui agissent à travers des pouvoirs fascistes qu'ils aident à mettre en place. La rengaine, en somme.
Le petit plus dans ce discours est bien de faire comprendre que l'Allemagne et l'Union européenne représentent ce IVème Reich (sauf peut-être actuellement la Hongrie). L'Allemagne dirige l'Union européenne qui est elle-même supervisée par les États-Unis qui maîtrisent l'Allemagne.
Tout a été pour cela organisé à l'avance. Il suffit de constater qu'aux plus hauts postes de pouvoir dans les pays européens se trouvent des hommes et des femmes issus non pas du milieu politique mais du milieu financier. Le sens donné à la vie en Euro-Amérique est aujourd'hui parfaitement restreint à la richesse financière et matérielle qui ne se retrouvera que dans les poches de certains. La jeunesse d'ailleurs le dit : « Nous ne voyons absolument rien dans l'avenir ».
Nous rappellerons ici que l'Union européenne a été pour beaucoup l'œuvre d'anciens nazis allemands recrutés par les services de la CIA américaine après la Seconde Guerre mondiale. La Commission européenne, née le 16 janvier 1958, a eu pour premier président un ancien haut responsable nazi, Walter Hallstein.
Nous remarquons à ce propos que cette caractéristique somme toute importante n'est absolument pas rappelée, ni révélée dans les documents officiels occidentaux, saut très rarement sur des sites d'information pas totalement formatés et sclérosés ou sur des sites dits de ré-information (4).
Dans le même terrier, nous rencontrons également, par exemple, le premier secrétaire du Club Bilderberg depuis 1954, le prince Bernhard des Pays Bas (Bernhard de Lippe-Biesterfeld) qui avait débuté sa carrière au service des SS nazis. Comme ça, pour occuper son temps.
Surtout ne pas se regarder dans la glace car le funeste mégaprojet euro-américain se poursuit ! Certains nous forcent à l'oubli de l'histoire par sa réécriture, activité essentielle pour « lobotowoker » les populations et continuer le mégaprojet de mainmise et d'esclavagisme de la planète au profit de quelques bandes inhumaines, au premier rang desquelles nous retrouvons la plupart de nos chers néo-libéraux, nos fascistes ainsi que nos élus kabbalistes notamment talmudiques et calvinistes. Voilà pour le poisson tout frais sur l'étalage.
Ah ben ça alors ! Frau von der Leyen est la femme d'un businessman allemand de la Big Pharma qui produit aux États-Unis pour le compte de Pfizer des substances géniques pour injection expérimentale à ARN messager vendues sous l'appellation de vaccins. Ursula se plaît à embrasser le PDG de Pfizer, le médecin vétérinaire Alfred Bourla, et à lui acheter des millions de doses de ces substances qu'elle veut faire injecter à des millions d'Européens.
Dans la perception qu'a Bourla du monde, tout cela paraît certainement cohérent. Des millions de petits chiots, par magie, se font piquer à plusieurs reprises en masse, et même avec entrain !. Il faut savoir que l'Union européenne n'a aucun droit d'imposer ces injections expérimentales aux nations composant l'Union européenne, sauf si la nation se soumet aux fourberies de la Frau.
Le dernier discours d'Ursula a choqué certaines personnes de l'Assemblée parlementaire de l'Union européenne, mais apparemment pas pour les mêmes raisons. Le fascisme est consubstantiel à l'Euro-Amérique. Encore une fois, cette maladie est proprement euro-américaine (5).
Les similitudes de la Commission européenne sous la présidence d'Ursula von der Leyen avec la Commission européenne sous la présidence de Walter Hallstein sautent aux yeux. En remarque, il suffit d'oser regarder la page Wikipédia en français portant sur Ursula von der Leyen pour s'assurer des qualités du personnage.
En 2022, la boucle semble être totalement bouclée. Le IVème Reich est censé laisser ensuite place au gouvernement mondial qui sera tenu par nos quelques malades dont nous venons de parler. Ce gouvernement est apparemment attendu et prévu pour 2030, vous savez, à l'occasion du nouvel Agenda pour l'humanité, après que Bergoglio le pape ait imposé au monde une éducation type (6).
Cela dit, les Russes ne démordent pas de rester souverains et ont également eu le temps de s'habituer au caractère entropique et meurtrier de la civilisation euro-américaine depuis au moins un siècle et demi et pourraient de nouveau être amenés à sauver le monde. En tous les cas, ils y sont décidés et il va être extrêmement difficile de les arrêter.
Pour finir, en France, et plus encore en Euro-Amérique, nous devons enfin réellement nous regarder dans une glace, en particulier pour prendre conscience de ce que nous faisons au niveau international, au niveau de la planète. Je peux également m'adresser ici aux personnes les plus gentilles, les plus sages, les plus cordiales, les plus instruites, les plus amicales, les plus heureuses de notre civilisation, sachant que le travail de fond opéré sur nos consciences depuis au moins un siècle et demi, notamment à partir des médias, nous a fortement imprégné. Nous n'en sommes pas toujours très conscients. Il nous suffira de regarder nos médias « de grands chemins » (pour reprendre l'expression pensée par Slobodan Despot) et à écouter les conversations autour de soi.
En vérité, nous agissons en complète contradiction avec les grands rêves hystériques que l'on aura inoculés chez nos chers « lobotowokés » (urgence climatique, CO2, autocratie contre démocratie, etc). Comme si le fait de, ne serait-ce que, prononcer ces mots nous libérait la conscience et nous déresponsabilisait de ce que nous tramons à l'échelle de la planète depuis les XV-XVIe siècles. Combattons contre le réchauffement climatique ! Cela peut donner un sens à la vie à une société totalement rivée sur le genre imaginaire des êtres et le smartphone.
Ces « rêves » nous éloignent de la réalité. Notre société s'enfonce dans la schizophrénie la plus complète. Cela avait déjà été le cas dans le cadre des deux premières guerres mondiales. Puis cela a été remis sur la scène lors du premier choc des consciences imposé en Occident avec les crises toutes préparées des années 1970, mais le public n'avait pas à ce moment les moyens de pouvoir analyser la situation jusque dans les coulisses.
Tout est monté, tout est calculé par certains monstres. Il semble qu'en 2022, choisir de tenter de prendre conscience de ce que nous, les Euro-Américains, nous sommes et faisons réellement sur la planète est dorénavant vital, physiquement comme spirituellement.
Je finirai ce premier épisode de notre série en citant Tzvetan Todorov (1935-2017), fameux critique littéraire, sémiologue, historien des idées et essayiste français d'origine bulgare. Ces propos sont repris de La Peur des barbares (7).
« Une autre manière d'avancer de la barbarie vers la civilisation consiste à se détacher de soi pour devenir capable de se voir comme du dehors, comme à travers les yeux d'un autre, donc d'exercer un jugement critique non seulement à l'égard des autres mais aussi de soi-même. Dans les échanges sociaux, en renonçant à toujours privilégier son point de vue, on se rapproche des autres. Là non plus, il ne s'agit pas de préférer le dénigrement de soi à la fierté d'être ce qu'on est : ce serait oublier que ni barbarie ni civilisation ne qualifient durablement les êtres, mais seulement leurs états et leurs actions, dont certains sont source d'orgueil, d'autres de remords. On gagne en revanche à être capable, quand c'est nécessaire, de tourner un regard scrutateur sur soi, sur sa communauté, sur le peuple dont on fait partie, afin d'être prêt à découvrir que ʺnousʺ sommes capables d'actes de barbarie. »
Reprenons-nous, ensemble !
Ne tardons plus !
Au prochain épisode.
Bertrand Hédouin - Responsable du projet Acte Eurasia