Quelque 170 Palestiniens de la bande de Gaza ont été blessés vendredi par l'armée israélienne, tandis que de jeunes résistants parvenaient à abattre deux drones de surveillance avec leur lance-pierres.
(le lanceur de pierres qui a réussi à toucher l'un des deux drones)
Selon un bilan établi en fin de journée par la Direction des hôpitaux de Gaza, 22 participants à la manifestation hebdomadaire ont été touchés par des tirs à balles réelles, une vingtaine d'autres par tirs à balles réelles recouvertes de caoutchouc, et plusieurs autres encore par des éclats. L'état d'au moins un de ces blessés était qualifié de « critique » en début de soirée, ce qui laisse craindre le pire quand on connait la situation d'asphyxie dans laquelle se trouvent les centres de soins du territoire palestinien.
(pièce détachée de l'un des deux drones)
Une fois de plus, des ambulances et des journalistes ont été directement visés par les tirs, ajoute-t-on de même source.
Au cours de la même journée, des manifestants sont parvenus, à l'aide de simples lance-pierres, à descendre deux drones d'espionnage de l'armée d'occupation, volant à basse altitude. Une vidéo de l'un des deux tirs, filmée et retransmise en direct sur Facebook, a apporté un peu de réconfort à une population désarmée, écrasée par une machine surpuissante, convaincue de son impunité éternelle.
Les jeunes résistants palestiniens ont également développé une nouvelle "arme", certes dérisoire, mais qui empoisonne l'occupant : des cerfs-volants (aux couleurs de la Palestine) auxquels sont attachées des matières enflammées.
Selon la presse israélienne, quelque 80 hectares de terres agricoles, de l'autre côté du camp de concentration, auraient été incendiés avec ce procédé ingénieux. Rien à voir avec les centaines de milliers d'hectares volés par l'Etat d'Israël au peuple palestinien, ni même avec les superficies agricoles, à l'intérieur même de la minuscule bande de Gaza, interdites de culture par Israël.
CAPJPO-EuroPalestine