24/09/2021 francesoir.fr  3min #195584

Francesoir : la presse libre une fois de plus attaquée

FS

EDITO - Après les multiples censures, campagnes de dénigrement et tentatives d'assécher nos revenus publicitaires, FranceSoir est à nouveau sous pression, cette fois-ci de la part de l'association "J'aime L'info", l'organisme nous permettant de proposer les dons défiscalisés à nos lecteurs. A compter du 30 septembre, "J'aime l'info" supprimera notre accès à leur plateforme, nous empêchant de collecter des dons défiscalisés.

"J'aime l'info", créée à l'initiative du Syndicat de la presse indépendante d'information en ligne (Spiil), a pour but d'œuvrer en faveur du pluralisme de la presse en ligne. À travers cette décision, "J'aime l'info" porte atteinte à la liberté d'expression et au pluralisme qu'elle est censée défendre. Et provoque manifestement une rupture d'égalité, voire une concurrence déloyale, par rapport aux autres organes de presse.

 JE FAIS UN DON DEFISCALISE AVANT LE 30 SEPTEMBRE #ffff00kgclr

Xavier Azalbert, directeur de la publication de FranceSoir, s'adresse à vous, explique ce qui est reproché à FranceSoir et invite tous nos lecteurs qui le peuvent à nous aider et à nous soutenir massivement d'ici le 30 septembre pour  profiter des dons défiscalisés. Après cette date, il sera toujours possible de nous aider à travers un don (sans possibilité de défiscalisation le temps que nous mettions en place une autre solution).

videas.fr

En effet, "J'aime l'info" nous rappelle que FranceSoir doit "produire une information faisant l'objet d'un travail journalistique (recherche, entretiens, enquête, vérification)"et s'engager "dans le cadre d'une obligation de résultat, à respecter la déontologie des journalistes". C'est bien ce que FranceSoir s'évertue à faire, proposer une information loyale et dénuée de tout lien d'intérêt, qu'il soit politique ou financier, en s'appuyant sur des sources vérifiées. Les analyses et les opinions publiées peuvent parfois ne pas faire consensus, il semble bien que ce soit ce qu'on nous reproche.

Comme le précise Xavier Azalbert dans un tweet :

Non il n'y a pas de consensus scientifique sur les traitements précoces, pas plus qu'il n'y a consensus sur l'efficacité des thérapies géniques ou l'absence d'effets secondaires. Crier haut et fort à renfort de diffusion n'a jamais fait avancer la science cependant cela contribue à la confusion.

Je me permets de rappeler que la CEDH a dit notamment en matière de santé:

« Peu importe que l'opinion dont il s'agit est minoritaire, et qu'elle peut sembler dénuée de fondement : dans un domaine où la certitude est improbable, il serait particulièrement excessif de limiter la liberté d'expression à l'exposé des seules idées généralement admises ».

Cour Européenne des Droits de l'Homme, 25 août 1998, Hertel

Chers lecteurs, chers soutiens de FranceSoir, nous comptons sur vous !  Soutenez-nous !

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