Au moins 134 Palestiniens de la bande de Gaza ont été blessés mardi par l'armée israélienne qui a tiré sur un cortège de milliers de femmes, le premier du genre depuis le début des protestations de masse contre le siège, en mars dernier.
La porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf al Qudra, a indiqué qu'outre les manifestantes, qui s'approchaient de la clôture du camp de concentration, des journalistes avaient eux aussi été touchés par les tirs des snipers israéliens.
Les manifestantes, souvent accompagnées de leurs enfants, étaient arrivées en autobus de toutes les parties de l'enclave, et se sont rapprochées jusqu'à quelques dizaines de mètres de la clôture quand les snipers, bien retranchés et ne courant de toutes façons aucun risque, ont ouvert le feu.
« Je suis venue pour continuer la marche que ma fille avait commencée. Nos manifestations sont pacifiques. Nous ne faisons que défendre notre terre et nos droits », a déclaré à la presse Rim Abou Irmana, dont la fille Wasal, 14 ans, avait été assassinée le 14 mai dernier, quand 60 Palestiniens avaient été tués au cours de la même journée.
CAPJPO-EuroPalestine