Maxime VIVAS
Quand, sur la Palestine, on lit et entend Goebbels, c'est-à-dire les dirigeants d'extrême droite d'Israël et leurs relais médiatico-politiques français, quand on assiste à l'inversion des valeurs où le crime devient défense, le criminel victime, la victime bourreau, le bébé coupable, le soldat infanticide franco-israélien héros, on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec la question des Ouïghours.
Malcolm X : « Si vous ne vous méfiez pas des médias, ils vous feront aimer les oppresseurs et détester les opprimés ».
En deux mots : des fous d'Allah ont commis au Xinjiang des atrocités que vous ne pouvez imaginer (1), avec l'objectif de créer, à la place de cette région autonome chinoise (en superficie : un sixième de la Chine, trois fois la France) un califat (« Le Turkestan oriental ») avec camouflage des femmes dans des linceuls noirs portatifs. Ces fanatiques avaient d'ailleurs tenté d'imposer ça. On a vu au début des années 2000 dans les rues d'Urumqi les premières femmes voilées, avant que le « régime » ha ! ha ! de Pékin, réagisse radicalement. Dans le genre : « Habillez-vous comme bon vous chante, citoyennes, la femme est un homme comme les autres » (2).
Le 8 juillet 2025, dans l'aéroport de Beijing, je remarque, sur une affiche publicitaire géante, une belle jeune femme aguichante. Mon interprète me dit : « C'est une Ouïghoure, très connue en Chine ».
Je rappelle à tous les inverseurs de valeurs, à tous les crypto-misogynes, pseudo-féministes, racoleurs de suffrages à n'importe quel prix, surfeurs sur la sinophobie à caractère raciste (3) aux lecteurs de Libération (4), que le Xinjiang et l'Afghanistan ont une frontière commune. Et, le croirez-vous, j'ai vu au Xinjiang des jeunes filles en jupes courtes, en shorts ultra-courts, comme on en voit en France et comme mes petits-enfants en verront en Afghanistan.
Je ne crois pas m'être ici éloigné de la Palestine écrasée par des fanatiques religieux qui croient que Dieu leur a donné ce pays et autres contrées environnantes avec mission d'y imposer leur croyance, comme des fanatiques islamistes veulent le faire au Xinjiang.
La différence est que la communauté internationale laisse se perpétrer un génocide à Gaza, alors que le gouvernement de la République Populaire de Chine constitue un bouclier contre les monstres décérébrés, obscurantistes et meurtriers (des Netanyahou avec prépuce) qui projettent d'asservir les Ouïghours (et les minorités ethniques pluti-religieuses qui vivent au Xinjiang).
Le grand mérite du gouvernement chinois est de ne rien céder aux médias et aux politiciens américanisés.
Il a fallu presque 10 ans pour que Colin Powell avoue avoir menti (manipulé, a-t-il dit, par la CIA) en brandissant à l'ONU en 2003 une fiole censée contenir un échantillon d'arme de destruction massive de Saddam Hussein.
Alors, nos médias, nos politiciens se démarquèrent discrètement d'un mensonge qu'ils avaient avalisé et qui a permis de tuer des centaines de milliers d'Irakiens et de détruire un pays.
Il faudra des années pour que nos politicards sans morale (Olivier Faure, Raphaël Glucksmann, Clémentine Autain...) et nos médias affranchis de la Charte des journalistes, reconnaissent que le génocide ouïghour était une fable issue des mêmes sources états-Uniennes (4).
Et pendant ce temps, la France va continuer à s'étiolier, dérisoire moustique qui croit que ses piqûres peuvent transmettre le chikungunya à un dragon.
Maxime VIVAS
Notes
(1) Voir la couverture du livre cité plus haut : des Ouïghoures, hilares, dans un café sans être chaperonnées par leur mari, fils, cousin, neveu), se moquant gentiment du photographe (moi). Regardez la diversité des habits, des coiffures. Regardez les téléphones, regardez l'affiche.
(2) J'ai protesté naguère (sans résultat) contre les insultes racistes antichnoises sur le compte Facebook de Clémentine Autain. La France est un pays où le racisme est puni, sauf dans l'entourage d'une politicienne ambitieuse qui aspire à devenir présidente de la République.
(3) Après la parution de « Ouïghours, pour en finir avec les fake news » (Editions La route de la soie) l'hallali médiatique lancé contre moi au début de l'année 2021 et dont les conséquences perdurent, a pris naissance à Libération, sous la plume de Laurence Defranoux qui, en privé (et en me demandant de n'en rien dire) me couvre d'éloges. Pardon d'insister et de paraître vénal ou marchand, mais les agissements de ces influenceurs déguisés en journalistes font l'objet d'une analyse documentée dans toute la quatrième partie de mon livre Ouïghours, l'horreur était dans nos médias.
(4) Gardons espoir : ma fiche Wikipdia (malveillante d'un bout à l'autre) annonce d'emblée que je suis controversé, notamment pour « ma négation du génocide culturel des Ouïghours ». Culturel ? L'introduction de ce mot est un premier recul des menteurs.
