par Panagiotis Grigoriou.
Temps enfin doux, températures de saison. Sous la poussière arrivée d'Afrique, nos chalutiers ont repris la mer. Pour une fois depuis ces derniers temps des bourrasques glaciales, nos pêcheurs ne reviennent plus bredouilles. Comme ce matin, pour ce gros maigre offert à prix d'ami, c'est-à-dire pour 10 euros. Comme on le dit en ce village du Péloponnèse, jadis un moment fréquenté par Pausanias, « on se connaît ». Voilà donc pour notre poisson d'avril, le seul, en vrai et sans blague.
Il faut dire que le temps encore présent qui est le nôtre, ne se prête plus aux blagues. Le Régime des globalistes et leurs marionnettes, incarne d'ailleurs à lui seul cette immense mauvaise blague, visant à terme l'ensemble des humains réellement existants. Certains analystes géopolitiques, nos rares popes rebelles et même des journalistes de la dernière heure qui est autant la leur, constatent alors avec amertume que « les Grecs ne rient plus comme avant. Comme du temps des sujets soviétiques, dans les années 1980 ».
L'humour disparaît, et ce n'est guère bon signe. Chose constatée à l'occasion au café du village voisin, en cette période pratiquement vide, où l'on exhibe sur sa terrasse une mine marine datant de l'autre Guerre mondiale, la Deuxième. Trois clients autour d'un ouzo quand elle arrivée la dernière livraison du grossiste avant bien plusieurs jours. Inquiétude partagée et discussion autour des prix qui changent désormais chaque semaine en attendant la prochaine ère, dite de l'autarcie forcée ou alors celle de la descente aux abîmes.
Non loin de la taverne et de son petit port de pêche, une vielle pancarte rouillée donne toujours le ton. « Achetez de la terre et de l'immobilier. Personne n'a été perdant parmi ceux qui l'ont fait ». C'est peut-être encore vrai après tout. Il n'y a qu'à considérer l'engouement grandissant des amis Occidentaux qui se ruent alors sur l'immobilier dans toute la région. Un signe ?
Et pendant ce temps, il devient désormais interdit d'acheter plus que trois bouteilles de tournesol en épicerie de plus en plus fine par la force des choses, et ce n'est qu'un début. De notre côté, nous avons bêché le terrain prêté par nos voisins à titre gratuit pour y planter sans trop tarder, car l'époque n'est visiblement plus celle de la plaisanterie.
Cependant, il y a toutes ces blagues initiatrices que le Régime raconte et se raconte autant lui-même, sauf que la réalité finit par le rattraper et dans ce cas, le Régime alors persiste : 2+2=5. D'abord, la moitié du pays humain grec est en ce moment malade de COVID, plutôt légèrement, et pour tout dire, 40% parmi les malades en réanimation sont des triples vaccinés.
Sauf que les mesures politiques Covidocrates et Vaccinistes restent de mise, et même, l'assouplissement promis par le Régime pour avril, sera de toute évidence repoussé à la mi-mai, avec l'arrivée des touristes quand certains d'entre eux sont d'ailleurs déjà là.
Ensuite, et pour revenir à la guerre que l'Occident a déclenché contre la Russie ; cette semaine par exemple, les médias mainstream ont été obligés de reconnaitre qu'une bonne moitié de Grecs, si ce n'est davantage, n'avale pas la doxa officielle. Ces Grecs indomptables, lesquels alors rejettent à 75% toute idée d'aide militaire au profit du Régime Khazar de Kiev, se montrent donc plutôt prorusses. Bonne blague.
Il faut dire aussi que certains médias sur Internet grec, n'hésitent pas à montrer les images de civils tués par les nazis d'Azov, de même que les tortures dont subissent les soldats Russes faits prisonniers.
Les chancelleries des ambassades à Athènes savent ainsi très bien, ce qui l'en est vraiment des mentalités populaires sous l'Acropole, de même que les journalistes issus de la caste des serviteurs locaux mais galonnés de Bilderberg, en poste en Grèce. Tel Papahélas qui le dit ouvertement et en soupirant.
« Nous le voyons autour de nous, la crise en Ukraine a donné une impulsion à cette flambée anti-occidentale qui touche une partie importante de la société grecque. Cela n'a rien à voir avec une critique sévère des erreurs américaines ou européennes, ni avec l'hypocrisie occidentale au sujet de la Turquie. C'est quelque chose de plus profond et d'instinct qui sort alors des tripes ». Nonobstant, le Régime à Athènes, cette autre Khazarie satanisée sous Mitsotákis fonce droit dans le mur de l'histoire.
Et comme l'idiot utile Mitsotákis est incapable de la moindre réflexion autonome, voilà que depuis cette semaine, il répète bêtement toutes les « nouveautés » que ses maîtres lui transmettent depuis les cieux de l'Antimonde.
Car il défend subséquemment l'idée d'un prochain gouvernement de coalition, entre, la dite droite de la Nouvelle Démocratie, la dite gauche de SYRIZA et le dit centre du PASOK, celui des anciens prétendus socialistes de Mykonos et de la Riviera d'Athènes. « La Grèce, même sous un gouvernement de coalition, elle sera gouvernée quoi qu'il arrive, d'ailleurs et de toute manière, cela ne tient pas de notre propre décision ». On le comprend. Le RESET doit s'accélérer, donc toutes ses marionnettes doivent à leur tour se synchroniser.
Dans le même ordre d'idées véloces, Bruxelles, Berlin et l'OTAN ont interdit à Mitsotákis la tenue de tout scrutin législatif par anticipation, comme ce bougre le promettait aux députés de son parti pour mai prochain. Puis et surtout, il lui a été rappelé combien l'achèvement de la livraison de la Grèce déjà de l'Égée, comme de Chypre à la Turquie et en somme à Israël, demeure plus que jamais un processus autant urgent que parallèle à la géopolitique alors mouvante du monde actuel. En tout cas, de leur monde.
D'où les récentes déclarations des officiels turcs, dans la série « nous prendrons ce qui est à nous, à savoir toute l'île de Chypre, la moitié de l'Égée et la Grèce continentale jusqu'alors Thessalonique ». Simultanément en Grèce, la mafia aux commandes depuis près de deux siècles, « répond » aux Turcs en allant complétement dans leur sens.
Le tout, quand par exemple ceux du think tank ELIAMEP, d'obédience maçonnique, turcophile et de Soros en Grèce, auquel appartient la moitié des équipes de Mitsotákis, de Tsipras et des autres partis siégeant au Parlement d'opérette, soutiennent ouvertement les thèses d'Ankara, de même que le salopard Evangelos Venizélos, ancien ministre des Affaires Étrangères, lorsqu'il déclare que « l'Égée n'est pas un lac grec ».
Car ce que ce Turkoglou veut dire en réalité, c'est tout simplement que « l'Égée devrait être un lac turc », mais il ne le dit pas encore si ouvertement. Notons aussi, qu'avant de changer son nom en « Venizélos », le bonhomme s'appelait alors Turkoglou, ce qui signifie d'ailleurs en bon turc, « fils de Turc ». Notons autant ici, rien que pour les « coïncidences » de pur calendrier, qu'un cabinet privé étranger appartenant à la nébuleuse de la mafia des mondialistes, vient d'être « l'élu » qui va tout « restructurer » au ministère des Affaires étrangères à Athènes. C'est de la fin bientôt officielle des États vassalisés, sauf si, le destin des volontés des nationaux décide enfin autrement.
Leur optique de la destruction des nations et des sociétés humaines est partout la même. Et tout y passe. Voilà par exemple qu'en 2020, les Mitsotákis ont offert la « gestion », autrement-dit le pilage de la distribution de l'électricité à une société australienne, laquelle impose depuis ses prix de club anglosaxon aux clients de la Régie et le prix des factures ont alors doublé dès la fin de 2021, bien avant la guerre en Ukraine et surtout son prétexte à tous crins « de la faute à Poutine », utilisé par les Resetistes.
« Accessoirement », la fille de Mitsotákis Sophia est embauchée depuis au sein du funds lié à cette société autralienne ; elle y gagne autant d'euros par mois que de nombreux Grecs en un an.
Ainsi va la vie des uns, et la mort des autres. À l'instar de la Khazarie nazifiante sous la marionnette Zelenski, la Grèce sous cette même Xénocratie parallèle depuis 1831, demeure gouvernée ou sinon « gérée » politiquement par de nombreux Khazars prétendument hellénisés ; comme Simítis, Mitsotákis, Tsípras, Déndias, Alavános. Ou sinon, par leurs cousins Dönme, ceux qui sous l'Empire ottoman ont fait plutôt semblant de devenir musulmans sauf qu'ils ont largement pris en main certaines commandes de l'Empire ottoman.
Au tournant du siècle d'avant, bon nombre de Dönme de Thessalonique par exemple, ont été téléchargés jusqu'aux salons du pouvoir à Athènes après bien entendu l'accomplissement de leur deuxième conversion, soi-disant à l'Orthodoxie. On prend les mêmes et l'on poursuit sous les Rothschild.
Le jeu est suffisamment visible et pas qu'en Grèce, si ce n'est que par ses résultats, car entre la caste des Khazars la mieux visible parmi les autres castes, les Sionistes nazifiants et leur bancocratie sataniste d'un capitalisme vampiriste, et j'en passe des autres délégués au service des invisibles ; voilà qu'en 2022, il n'y a pratiquement pas un seul pays en tout cas en Occident, dont les dirigeants n'agissent pas en vue d'exterminer « leurs » peuples.
Hélas, l'hypnose est encore trop de mise chez les sujets concernés pour ne saisir l'affaire que quelques instants seulement avant de fermer leurs yeux. Après bien entendu avoir fermé leurs robinets de gaz, coupé l'électricité et leurs cuisines avec. Donc RESET.
Ces mêmes instructions du moment font autant dire à Mitsotákis « que la pire inflation des 40 dernières années est devant nous, et que tout deviendra très difficile et incertain ». Difficile et incertain pour nous, et non pas pour sa caste et ses sbires, à savoir à peu près 10% de la population. Sauf qu'il y a l'autre grande masse des tétanisés et casés afin de vivoter au sein de la Fonction publique au sens large, plus nos retraités peureux ; c'est tout de même un total qui dépasse la moitié des nationaux en ce pays grec embaumé.
La dernière blague grecque, enfin celle du jour est autant racontée à l'étranger, en France par exemple. Ainsi, et comme me l'écrit depuis cet autre beau pays l'ami et ami du blog Jean-François « pour la troisième fois en quelques jours, on m'annonce que -la Grèce va enfin se libérer de sa dette après 10 ans de crise J'ai beau dire que cette info me paraît louche, on m'assure que plusieurs médias en ont parlé ».
« J'ai donc été voir, et en effet, 20 Minutes titre - Grèce, la dette est remboursée 1.850 milliards d'euros d'ici fin avril 2022 L'info a été reprise sur A2, TF1, CNews Comme je sais que les journaux se contentent des billets de l'AFP au lieu de faire de l'investigation, j'ai consulté l'AFP : Là, on comprend que l'info a été tronquée, ce qui la rend incompréhensible, et qu'elle ne vient même pas d'une source fiable. L'AFP précise qu'il s'agit seulement de la dette due au FMI donc une toute petite partie de la dette. En plus l'AFP dit que l'info vient -d'une source proche du dossier ayant requis l'anonymat. Si c'est vrai, la Grèce passerait d'une dette de 197% de son PIB à 189%. On est donc loin d'une sortie de la crise. C'est fou la façon dont on manipule l'opinion publique ».
C'est même pire je dirais. Devant la théâtralité des prochains scrutins en France, les citoyens de ce pays ne doivent surtout pas comprendre que le même processus de « l'endettement » provoqué, autrement-dit, l'acte de piraterie visant leur pays, les conduira tout droit au même bagne que les Grecs.
Car en réalité, la Troïka en Grèce est conçue comme un régime perpétuel, en avant-goût initiateur au grand RESET, et qu'enfin, ce même FMI, exige de la Grèce « d'autres nouvelles mesures draconiennes », toujours cette semaine.
Temps pourtant enfin doux et températures de saison, à mi-carême avant Pâques et sa Résurrection. Il y a certes du monde à l'église du village, mais pas autant qu'avant le Covidisme. Il faut dire aussi qu'un bon tiers du village se déclare positif si l'on croit les tests, et même un peu malade de la variante dite Omicron.
Reste enfin cette dernière blague de la semaine, issue cette fois de la géopolitique en gestation depuis son cache-sexe ukrainien. Emmanuel Macron avait suggéré la mise en place d'une « opération militaire humanitaire » sous l'égide de la France ; officiellement, « visant à évacuer des civils à Marioupol, opération à laquelle participeraient aussi un contingent grec et un autre turc ». Les cigales du Mitsotakisme en ont fait naturellement un plat à travers les médias d'Athènes, sauf que les Russes interdisent visiblement toute ingérence militaire occidentale sur le terrain qui est le leur.
Sur cette affaire précisément, le vieux journaliste Hadjáras et ses amis du mouvement « Ellas 21 », suggèrent alors une autre version des faits. « Cette opération tant voulue par Macron, est une opération militaire, afin de sauver ce qui en reste des agents que Paris et d'autres capitales OTANesques ont cultivé sur place, entre autres pour encadrer et préparer les nazis d'Azov. Les possibles documents ainsi compromettants allant dans ce sens, ne doivent pas non plus tomber aux mains des Russes. Car divulgués, au même titre que les résultats des interrogatoires des agents que les Russes peuvent capturer, tous ces éléments sont susceptibles de gêner la campagne électorale en France ».
Et par un certain esprit de moquerie, Hadjáras et ses amis, se demandent « si tous ces échanges téléphoniques de la semaine passée entre Macron et Poutine ces, n'avaient-ils d'autre but que de sauver les agents de la DGSE à Marioupol, voire éventuellement de libérer BHL en personne, lequel avait déjà été aperçu à Odessa. D'où peut-être, le limogeage du directeur du renseignement militaire français par le président Macron ». Une fois n'est pas coutume, on peut enfin sourire non sans raison, même si le scenario d'un BHL bloqué à Marioupol me semble peu probable.
Sous la poussière venue d'Afrique, nos chalutiers ont repris la mer ; mais alors, sous la poussière de l'histoire, nous n'avons pas oublié cet autre 1er avril de 1955, quand le général Grívas met sur pied l'E.O.K.A., « l'Organisation nationale des combattants chypriotes » dont il assume la direction. Chypre, île alors peuplée à 85% de Grecs, lutte pour son rattachement à la Grèce, au même titre que la Crète en 1912.
La lutte armée a été trahie par la caste des politiciens à Athènes et à Nicosie, Londres la loge du monde étant passée par là et pour y demeurer. Séféris, notre grand poète et diplomate déchu, a connu toute cette affaire en direct et il n'a jamais caché son amertume.
« Peuple fidèle, d'une constance calme et obstinée. Réfléchis un peu au nombre de conquérants qui leur sont passés sur la tête : les Croisés, les Vénitiens, les Turcs, les Anglais ? Neuf cents ans ! C'est incroyable qu'ils aient pu rester si fidèles à eux-mêmes et qu'ait pu être effacée, tels d'insignifiants intermèdes, la présence des divers tyrans sur l'île ». Sauf qu'à notre avis, il n'a pas pu, ou voulu publier tout ce qu'il savait et qu'il avait même vécu.
Le résultat fut la pseudo-indépendance de Chypre, l'invasion de l'île par la Turquie en 1974, l'épuration ethnique de la partie Nord de l'île et désormais, l'annonce faite par Ankara « quant à la fin programmée de l'État chypriote du Sud ».
« Au moins en Ukraine, les Russes ont su protéger leurs frères du Donetsk et du Lougansk juste à temps, car les nazis de Kiev allaient passer à la solution finale, nous n'avons jamais pu agir de la sorte à Chypre, pas même une seule fois », me dit alors notre pêcheur du jour. Gros maigre sinon notre poisson d'avril.
Près du petit port, Kókkinos et Gatoúlis se sont bagarrés pour une énième fois mais sans vraiment effusion de sang.
Et notre plus grand poisson d'avril, nous l'avons sitôt cuisiné en soupe ; riz, patates, carottes et céleri.
Dieu qui bénit, puis ces hommes et leur pain si quotidien bientôt payé en roubles.
source : Greek Crisis