IRAK. LA FIN D'UN CYCLE
On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. Les mensonges américains pour justifier l'agression et le saccage de l'Irak ont commencé par l'histoire des couveuses koweïtiennes, suivi du récit sur les armes de destructions massives, puis de l'épisode de la fiole agitée par Colin Powell au conseil de sécurité de l'ONU. Le retrait sans gloire des forces américaines dont leurs alliés se détournent constitue le symbole du déclin de la puissance des États-Unis, mais les fabrications de preuves auront couté très cher à la crédibilité d'une Amérique qui tente toujours d'imposer au reste du monde l'image d'un modèle de vertu.