03/06/2025 ssofidelis.substack.com  6min #279938

 90 000 tonnes d'armements livrés par les États-Unis à Israël depuis le 7 octobre 2023

L'Allemagne a exporté près d'un demi-milliard d'euros d'armes vers Israël depuis le 7 octobre

Par  Quds News Network, le 2 juin 2025

Suivi de Baerbock élue présidente de l'Assemblée générale des Nations unies malgré le tollé suscité par son soutien au génocide israélien à Gaza

Berlin - Le gouvernement allemand a approuvé des exportations d'armes vers Israël pour un montant de plus de 485 millions d'euros depuis le début du génocide de Gaza en octobre 2023, selon des données officielles publiées par le Bundestag.

En réponse à une question parlementaire du Parti de gauche, le gouvernement a confirmé avoir délivré des licences d'exportation individuelles pour des armes et des équipements militaires d'une valeur de 485 103 796 euros entre le 7 octobre 2023 et le 13 mai 2025.

Les livraisons comprennent des armes à feu, des munitions, des pièces d'armes, du matériel électronique militaire, des systèmes navals et des véhicules blindés. Les exportations ont été classées dans 21 catégories d'armes distinctes, soulignant l'ampleur et la diversité du soutien militaire de l'Allemagne à Israël.

Cette révélation intervient alors que les critiques internationales contre les crimes commis par Israël à Gaza et les mandats d'arrêt délivrés par la CPI contre des dirigeants israéliens s'intensifient. La CIJ, les Nations unies et de nombreux experts en droits humains ont accusé Israël de crimes de guerre et d'actes de génocide.

Depuis la fin d'un bref cessez-le-feu en mars 2025, Israël a repris ses attaques à grande échelle à Gaza. Selon certaines informations, 80 % des personnes tuées à Gaza sont des femmes et des enfants, tandis qu'Israël a également bloqué l'aide alimentaire au territoire et menacé de "dévastation totale", comme l'ont déclaré des dirigeants israéliens, notamment l'ancien et l'actuel ministre de la Défense et le Premier ministre.

Ces développements ont soulevé de sérieuses questions quant à l'implication de l'Allemagne dans le génocide. L'enquête du Parti de gauche a demandé au gouvernement allemand comment il s'assure que ses armes ne sont pas utilisées pour commettre des crimes de guerre.

Le gouvernement allemand a répondu en défendant son processus d'approbation au cas par cas. Il a invoqué les lois nationales et européennes sur l'exportation, le Traité sur le commerce des armes et les évaluations des risques humanitaires. Les responsables ont affirmé que toutes les licences sont délivrées après "un examen attentif des implications en matière de politique étrangère et de sécurité".

En réponse à une décision de la Cour internationale de justice (CIJ) dans l'affaire Nicaragua c. Allemagne, Berlin a fait valoir que la Cour a reconnu le processus d'examen individuel de l'Allemagne et a refusé d'imposer des restrictions d'urgence sur les exportations.

Cependant, les critiques affirment que l'Allemagne ne peut ignorer les conséquences de ses exportations d'armes. Le gouvernement allemand a refusé de divulguer la ventilation mensuelle des livraisons ou les noms des fabricants d'armes, invoquant "l'intérêt national et la sécurité de l'État".

À la lumière des récents mandats d'arrêt délivrés par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, la commission d'enquête s'est également demandé si l'Allemagne se conformerait à ces mandats si l'un ou l'autre se rendait sur le territoire allemand. Le gouvernement n'a pas commenté directement, mais a renvoyé à des réponses antérieures sur les obligations juridiques.

Alors que le génocide à Gaza se poursuit et que la situation humanitaire se détériore, la pression s'intensifie sur Berlin, deuxième pourvoyeur d'armes de l'État occupant, pour réévaluer son commerce militaire avec Israël. Les organisations de défense des droits humains et les partis d'opposition exigent davantage de transparence, de responsabilité et de respect du droit international.

Traduit par  Spirit of Free Speech

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Baerbock élue présidente de l'Assemblée générale des Nations unies malgré le tollé suscité par son soutien au génocide israélien à Gaza

Par  Quds News Network, le 2 juin 2025

"Quatre-vingts ans plus tard, le Reich prend sa revanche avec Annalena Baerbock à la présidence de l'Assemblée générale des Nations unies, en plein génocide qu'elle a activement encouragé".

New York - L'ancienne ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a été élue présidente de l'Assemblée générale des Nations unies (AGNU), malgré les vives critiques suscitées par son soutien au génocide israélien à Gaza.

Baerbock était seule candidate et a remporté le scrutin à la majorité simple. La Russie a requis un vote à bulletin secret, mais le résultat n'était qu'une formalité. Son mandat débutera le 9 septembre, avant le débat général de l'ONU en 2025. Elle exercera ses fonctions pendant un an.

Baerbock devient la cinquième femme à occuper ce poste honorifique dans les 80 ans d'histoire de l'AGNU. Elle s'est engagée à être "unificatrice" et à moderniser l'ONU, promettant des réformes pour plus d'inclusion et d'efficacité financière.

Mais sa nomination a suscité de vives réactions. Ses détracteurs affirment que sa nomination traduit l'hypocrisie du système onusien durant le génocide en cours à Gaza.

Baerbock soutient ouvertement le génocide perpétré par Israël à Gaza depuis octobre 2023. En tant que ministre des Affaires étrangères de l'Allemagne, elle a défendu à plusieurs reprises les crimes d'Israël. Elle s'est opposée à la plainte pour génocide déposée par l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice, la qualifiant de "sans fondement", et a bloqué les appels au cessez-le-feu à Gaza à des moments clés. Sous la direction de Baerbock, l'Allemagne a continué à envoyer des armes et un soutien militaire à Israël, alors même que le nombre de morts parmi les civils augmentait.

L'ancien responsable des droits de l'homme à l'ONU, Craig Mokhiber, a vivement critiqué l'élection de Baerbock. Il a écrit :

"Les Nations unies ont été créées pour s'opposer aux criminels de guerre allemands. Aujourd'hui, elles ont élu une criminelle de guerre allemande pour superviser leur déclin accéléré. Quatre-vingts ans plus tard, le Reich prend sa revanche avec Annalena Baerbock à la présidence de l'Assemblée générale des Nations unies, en plein génocide qu'elle a activement encouragé".

Il a conclu sa déclaration par "#Honte".

Le gouvernement allemand a défendu sa décision. Le porte-parole du gouvernement, Steffen Hebestreit, a qualifié Mme Baerbock de "hautement qualifiée". Un autre responsable, Sebastian Fischer, a déclaré que son leadership va accroître l'influence de l'Allemagne à l'ONU, en particulier au Conseil de sécurité.

Mme Baerbock a elle-même déclaré que sa sélection fait écho à celle de "nombreux prédécesseurs" qui ont également occupé des postes diplomatiques de haut niveau.

En tant que ministre des Affaires étrangères, Baerbock a promu une "politique étrangère féministe". Pourtant, les groupes de défense des droits humains l'accusent de pratiquer une politique de deux poids deux mesures, parlant des droits humains tout en soutenant Israël qui tue essentiellement des femmes et des enfants.

Traduit par  Spirit of Free Speech

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