par Dominique Delawarde.
Une tribune signée par 25 généraux, et plus de 3 000 militaires de tous grades (nombre en évolution) fait aujourd'hui beaucoup de mousse dans les milieux politiques et médiatiques. Avant de gober tout cru les déclarations épidermiques et mensongères de certains représentants d'un exécutif aux abois et de certains médias, il est bon que chacun puisse lire ce texte pour s'apercevoir qu'il n'est en rien séditieux (lien en fin de mon email).
Cette lettre dresse un simple constat de la situation en France et c'est aussi un appel adressé au gouvernement pour qu'il prenne les problèmes à bras le corps et s'efforce de les résoudre pacifiquement aujourd'hui pour éviter leur aggravation et une possible, sinon probable, guerre civile demain. Là encore, il s'agit d'un simple constat et d'une alerte adressée à ceux qui nous gouvernent. Cette lettre n'a rien de politique et des lettres de recadrage ont d'ailleurs été adressées aux partis qui cherchaient à racoler les signataires.
Certains politiques, relais de notre gouvernance, ont cru bon d'interpréter le texte et d'y voir un appel à la sédition. Ils ont cru bon de mentir en déclarant que cette lettre avait été publiée le 20 avril pour faire coïncider la date avec le putsch d'Alger du 20 avril 1961.
Cette lettre a été rédigée fin mars et publiée pour la première fois le 14 avril sur le site place-armes.fr.
Elle a été « reprise » le 20 avril par Valeurs actuelles. Soit les représentants du gouvernement sont mal informés, soit ils pratiquent le mensonge pour élaborer un narratif à faire gober aux Français les plus crédules. Le manque de sérieux des médias mainstream qui ne vérifient pas leurs sources et donnent la paroles aux représentants de l'exécutif sans vérifier leurs dires éclate, une fois de plus, en pleine lumière.
Voici le texte de l'appel que chacun d'entre vous peut d'ailleurs signer, commenter, partager, « liker », qu'il ait fait, ou non, son service militaire. Chacun d'entre nous, homme, femme, jeune ou senior, est un membre de la nation en armes puisqu'il paraît que « nous sommes en guerre » (dixit le président, chef des Armées).
Nous avons tous le droit, et surtout le devoir, d'alerter nos compatriotes et nos gouvernants sur le délitement de notre pays.
L'hystérie des réactions gouvernementales est d'ailleurs contre-productive puisqu'elle a attiré l'attention d'un maximum de citoyens sur l'opinion d'anciens militaires de tous grades qu'ils soient professionnels ou appelés du contingent. Cet appel commence tout juste à devenir « viral » grâce à l'agitation qu'il provoque dans les rangs de l'exécutif. Sur le site place-d'armes, il a été vu près de 125 000 fois et le nombre de signatures d'anciens militaires et de civils explose. Toutes ne sont pas mentionnées sur le site.