Lors de la 79e session de l'Assemblée Générale des Nations Unies, le ministre des Affaires étrangères de la Malaisie a vivement critiqué l'abus du droit de veto au Conseil de Sécurité, en particulier par les États-Unis, pour avoir empêché des efforts essentiels en matière de paix et de justice internationale. Ce veto, censé garantir un équilibre dans la prise de décision, a été utilisé pour bloquer des résolutions vitales, notamment celles visant à protéger des populations civiles contre des crimes de guerre et des attaques sur des infrastructures humanitaires.
L'incapacité à instaurer un cessez-le-feu dans des régions ravagées par des conflits, comme Gaza, ne trouve plus aucune justification morale ou légale. Le ministre malaisien a souligné que l'heure des excuses était révolue. Il est temps de faire face à la réalité : le veto ne peut plus être exercé à la légère, surtout lorsqu'il s'agit de crimes contre l'humanité.
L'appel à la réforme du Conseil de Sécurité résonne de plus en plus fort. La Malaisie insiste sur le fait que la justice internationale doit être rendue en mettant fin à l'impunité et en assurant une véritable responsabilisation des États fautifs. Le droit de veto, antidémocratique par nature, doit être soit restreint, soit totalement aboli. Il n'est plus tolérable que le Conseil de Sécurité reste paralysé face à des violations flagrantes des droits humains et à des crimes internationaux.
Le ministre a également dénoncé l'attitude d'Israël, qui bafoue systématiquement le droit international et se moque ouvertement des principes des Nations Unies. Son mépris pour la Charte des Nations Unies et pour les conventions internationales, y compris celles sur le génocide et les droits de l'homme, est un exemple frappant de l'échec du système actuel à instaurer la paix. La communauté internationale doit reconnaître qu'il s'agit, sans ambiguïté, d'un génocide en cours.
En effet, Le ministre malaisien a vivement critiqué Israël pour ses violations répétées du droit international et son mépris pour les principes des Nations Unies. Il a souligné que : Israël bafoue systématiquement le droit international, y compris la Convention sur le génocide, la Convention de Genève et les traités sur les droits de l'homme; Israël se moque ouvertement des principes des Nations Unies et a montré un profond mépris pour la Charte des Nations Unies lors d'une récente session. Cet acte symbolique a démontré le peu de considération d'Israël pour les règles et les principes qui régissent l'organisation internationale; Le ministre a dénoncé l'occupation illégale d'Israël, qui a instauré un régime d'apartheid et de discrimination systématique à l'encontre des Palestiniens. Cette occupation est à la base des violences et des injustices que subit le peuple palestinien; Le ministre malaisien a déclaré qu'il n'y a aucun doute qu'Israël commet un génocide contre le peuple palestinien, et il a exhorté la communauté internationale à reconnaître ce fait incontestable; Les actions d'Israël sont une violation flagrante de toutes les lois internationales, et chaque jour qui passe, ces actions mettent en doute la sincérité d'Israël quant à son engagement envers le système des Nations Unies et la valeur qu'il accorde à son adhésion à cette organisation.
Trois mesures concrètes ont été proposées par la Malaisie pour remédier à cette situation. Tout d'abord, il faut limiter ou abolir le droit de veto. Ensuite, il est crucial de renforcer la voix des peuples opprimés au sein de l'Assemblée Générale. Enfin, la communauté internationale doit imposer immédiatement un embargo sur les armes à destination des États qui commettent des crimes contre l'humanité.
Le message du ministre malaisien est clair : les Nations Unies doivent retrouver leur capacité d'agir pour la paix mondiale. Il est temps de réformer un système qui permet à quelques grandes puissances d'étouffer la volonté de la majorité et de protéger leurs propres intérêts au détriment de la justice et de la vie humaine.
Hope & Chadia