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Frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth.
L'aviation israélienne continue de bombarder sans relâche le sud de la capitale libanaise, avec quatre raids durant la nuit du 6 au 7 octobre. Elle a également frappé deux villages des montagnes qui surplombent Beyrouth et sa banlieue, Kayfoun et Qmatiyé. Ces raids ont fait 12 morts selon un dernier bilan, rapporte le quotidien libanais L'Orient-Le Jour.
Selon l'agence officielle libanaise ANI, après avoir appelé les habitants à évacuer plusieurs quartiers, l'aviation israélienne a ciblé le sud de Beyrouth, fief du Hezbollah.
L'armée israélienne vise des villages dans les hauteurs de Beyrouth
«Des avions de guerre ennemis ont mené deux frappes sur la banlieue sud, la première a visé le quartier Sainte-Thérèse, et la seconde le quartier de Bourj al-Brajné», a indiqué l'agence. L'Ani a ensuite fait état de deux autres frappes israéliennes dans la banlieue, dont l'une contre Hadath, qu'elle a décrit comme «violente».
L'armée israélienne a indiqué peu avant 1h avoir frappé « des cibles liées aux services de renseignement » du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a encore revendiqué sur
🔴أنتم متواجدون بالقرب من منشآت ومصالح تابعة لحزب الله وسيعمل ضدها جيش الدفاع على مدى الزمني القريب
🔴من أجل سلامتكم وسلامة أبناء عائلتكم عليكم…
Selon le ministère de la Santé, douze personnes on été tuées le 6 octobre dans des frappes israéliennes visant Kayfoun et Qmatiyé (caza de Aley), deux villages qui accueillent des personnes déplacées. Le Comité sanitaire islamique du Hezbollah a démenti les informations selon lesquelles la frappe à Qmatiyé visait l'un de ses centres. Il a déclaré que ses équipes de secours menaient des opérations sur le site de la frappe, un immeuble d'habitation.
Depuis le 23 septembre, l'aviation israélienne vise sans relâche des positions du Hezbollah aux quatre coins du Liban, entraînant d'innombrables dégâts et pertes civiles. Déjà plus d'un million de Libanais ont pris la route de l'exil.