« …l'Europe assiste impuissante à la reconstitution de l'alliance antinazie USA-URSS, sur son dos et celui de l'Ukraine (Patrick Reymond) ».
Il y a quelques mois Glenn Diesen parlait de cet occident qui vivait sans honte et sans humiliation. A ce jeu il ne reste que l'Europe : comme à l'époque nazie, mais toujours dirigée par des Allemands (Schwab, Leyen, BCE-Francfort, Scholz, en attendant Merz que Vance va essayer de briefer cette semaine), l'Europe se retrouve contre l'Amérique et la Russie, et dans une position matérielle et surtout morale toujours aussi inadmissible : elle est criminellement liée aux nazis de Kiev depuis son non-respect des accords de Minsk, et comme les nazis elle cherche à détruire ses propres populations avec une dictature bureaucratique abominable, des vers et des cafards dans les assiettes, une presse de propagande comme au temps de Goebbels (et ce dans tous les pays), des vaccins meurtriers obligatoires, un racisme à rebours pratiqué contre des populations blanches vieillies, avilies et avachies, et un pataquès de mesures wokistes qui évoquent les personnages nazis sexuellement détraqués des films de Luchino Visconti. Fermez le ban ou plutôt ne le fermez pas, car on n'est pas sortis de l'auberge. Désarmée et désindustrialisée, privée d'énergie et de sens commun (pour parler comme Donald), nos euro-nazillons veulent toujours l'anéantissement de la Russie comme le 22 juin 41 et maintenant désirent suivre le reptilien fils Barrot et occuper le Groenland pour anéantir au nucléaire l'ennemi ricain.
J'avais rappelé que dans notre Europe nazie 2.0 (ce Villepin qui ose parler de cette Amérique qui se moque du monde !) tout le monde déteste Trump comme tout le monde déteste Poutine. Les médias-BHL ont constamment travaillé à cela depuis les années Obama et même avant, et on est placés en France pour savoir que depuis les années Mitterrand, la gauche social-démocrate et le centrisme catho-bourgeois-cabri s'allient pour créer une nomenklatura génocidaire européenne et un troupeau de moutons qui a progressivement tout accepté : vivre sans eau, sans énergie, sans bagnole mais surtout pas sans vaccin et sans propagande. Comme dans les années quarante finalement. Le culte de la personnalité imposé par des médias fonctionnarisés fait le reste. En Amérique, on a une tradition d'information libertaire, survivaliste, antiétatique, antisocialiste, en Europe non. Donc on suit le train fou jusqu'à la mort.
On pouvait espérer qu'un réveil se produirait : mais on a vu, surtout en France, que les partis d'extrême-droite (les souverainistes représentant 1% des voix ou moins en France) sont aussi pourris que les autres : russophobes anti-Trump, légitimistes jusqu'à la caricature, fans de la bureaucratie, des confinements et des privations de liberté ou d'énergie (même si une Virginie Joron – qui finit par me fatiguer – mime la rébellion de temps à autre). On verra si la bureaucratie européenne pliera devant Trump (devant Poutine jamais !) ou s'il faudra une énième occupation militaire extérieure pour calmer tout ce monde. Ne rêvons pas d'un monde d'après de toute manière : avec une France remplacée à 40% mais dotée d'une population retraitée à hauteur de 21 millions…
En découvrant la Malédiction papale (où est-il celui-là ?) de mon ami Laurent Guyénot, je repensais à toutes ces guerres civiles ou autres, à toutes ces croisades imbéciles, à toutes ces monstrueuses colonisations, à toute cette folie européenne, folie qui ne plie jamais devant le réel et donne tort à Freud : le narcissisme psychique européen ne peut être vaincu par la protestation véhémente de la réalité. C'est le continent taré par excellence, comme Guénon et Macluhan nous l'ont fait comprendre. J'ai évoqué ici Bruckberger ou Daniélou, cette fascination pour la mort et pour le suicide, pour la pureté ou pour le fanatisme sous toutes ses formes les plus criminelle et abrutissantes (et on nous parle de l'islam !). Protestantisme, nazisme, socialisme, communisme, fascisme, scientisme, colonialisme, antiracisme, féminisme, écologisme, mondialisme, numérisme, tout y passe pour arriver à l'obsédant 666 ; tant pis pour nous (relire l'utopie planétaire de Mattelart pour se consoler avant de crever). Il reste aux plus capables, aux plus jeunes et aussi aux plus riches à foutre le camp. Delenda est Ursula ? Tu parles : on aura pire après.
Sources
La malédiction papale, de Laurent Guyenot