17/03/2023 reseauinternational.net  19 min #225691

L'Ukraine et la crise de la politique étrangère de l'Occident

par Ralph Bosshard

Après l'intégration - ou plutôt, selon les Occidentaux, l'annexion - de la Crimée par la Fédération de Russie en 2014, le mot d'ordre de la politique étrangère occidentale était « on ne revient pas au business as usual ». Depuis le 24 février, la formule s'est transformée en « No Business at all » et l'Occident menace de sanctions tout état ou toute personne qui entretiendrait malgré tout des relations avec la Russie. Les événements de ces derniers mois laissent toutefois planer le doute sur la capacité de l'Occident à imposer au monde son point de vue. En effet, l'Europe occidentale est en perte de vitesse et va devoir apprendre à vivre avec son déplaisant voisin de l'Est.

En politique étrangère, les instruments de lutte diplomatiques et économiques de l'Occident se sont avérés insuffisants contre la Russie. En outre, un grand nombre d'états contestent le leadership revendiqué par le président américain Joe Biden lors de la campagne électorale. Une résistance se fait jour après trois décennies passées à décréter qu'un pays qui déplaît est un état-voyou et mérite des sanctions. La revendication d'un monde multipolaire constitue une réponse à la domination exercée par l'Occident depuis la chute de l'Union soviétique.

L'Occident en mal d'arguments

L'indignation de l'Occident face à l'intervention russe en Ukraine peut s'expliquer en partie par le fait que les Russes ont utilisé, dans le cas de la Crimée et du Donbass, les mêmes arguments que ceux invoqués par l'Occident pour justifier ses diverses interventions au cours des trois dernières décennies : cette argumentation repose notamment sur le droit à la sécession revendiqué au nom des populations russophones du sud et de l'est de l'Ukraine par opposition à celui exprimé par les Albanais du Kosovo dans l'ex-Yougoslavie [1]. À cela s'ajoute la notion de responsabilité de protection (Responsibility to Protect) ou d'intervention humanitaire, qui avait également été avancée dans le contexte du Kosovo, mais aussi de l'intervention occidentale en Libye [2].

La faiblesse de l'argumentation occidentale est accentuée par le fait que dans le cas de la Serbie en 1999 et de l'Irak en 2003, les justifications avancées pour l'intervention militaire se sont ultérieurement révélées sans fondement. L'existence du « Plan fer à cheval » demeure controversée et la thèse des armes de destruction massive irakiennes s'est avérée être un mensonge [3]. Dans le domaine de la sécurité, l'Occident s'est également vu tendre un miroir réfléchissant. Depuis février de cette année, la Russie argue de la nécessité d'une attaque préemptive contre l'Ukraine, au motif de parer à d'imminentes frappes ukrainiennes dirigées contre les républiques populaires sécessionnistes de Donetsk et de Lougansk. C'est en 2002 que le terme d'attaque préemptive a été utilisé pour la première fois par le président américain de l'époque, George W. Bush, devant le Congrès. Moscou a toujours justifié son opposition à l'élargissement de l'OTAN vers l'Est en invoquant l'indivisibilité de la sécurité, stipulée dans le document final d'Helsinki [4]. Bien entendu, l'Occident réfute toute argumentation de la Russie : ces événements n'ont rien à voir les uns avec les autres. Cette affirmation peut satisfaire une partie des Occidentaux. Il existe cependant des tenants d'une conception égalitaire du droit international, plus enclins à adopter le point de vue russe. Il s'agit notamment de pays qui ont déjà été victimes d'interventions occidentales ou qui se sentent menacés. Il n'est pas question ici de commenter ou même d'évaluer les arguments des parties en présence. Décider aujourd'hui de qui croit quoi relève plus souvent de convictions idéologiques que de l'analyse objective des faits.

Pour la dixième fois déjà, le gouvernement russe a organisé à la mi-août à Moscou sa traditionnelle conférence sur la sécurité, bien évidemment assombrie par la guerre en Ukraine. À cet égard, le tableau des origines des intervenants à cette conférence est éloquent [5]  : la majorité des pays d'Asie et d'Amérique latine y ont participé, ainsi que la moitié des pays africains. La participation de certains pays d'Europe occidentale est à cet égard intéressante, bien que du côté américain, on ait certainement tout fait, comme les années précédentes, pour l'empêcher. L'affluence de participants venus du monde entier est d'autant plus significative qu'elle survient alors que la Russie est activement engagée dans la guerre. La Russie est et reste un acteur important de la politique mondiale et même les pays qui ne cautionnent pas totalement les agissements de la Russie en Ukraine souhaitent rester en contact avec Moscou. L'Occident et plus particulièrement l'Europe perdent par contre de leur influence. La Russie peut donc se demander pourquoi elle devrait se soumettre à la volonté d'une Europe dont l'importance est en baisse.

Économie et géoéconomie

En 2015, lors d'un séminaire au George C. Marshall Center, l'attaché allemand à la Défense alors en poste en Russie, le brigadier-général Schwalb, montrant l'image d'une peau d'ours sur un mur, fit remarquer que l'Occident pouvait clouer la Russie au mur sans délai rien qu'en recourant aux moyens économiques [6]. Sept ans plus tard, son pronostic ne s'est toujours pas réalisé. C'est sans doute grâce à cette même certitude de la supériorité économique absolue de l'Occident que l'on a pu prédire, jusqu'en février dernier, que la Russie n'attaquerait pas l'Ukraine. En ce qui concerne l'efficacité de la géoéconomie, il faut dire que ces dernières années, l'Occident s'est considérablement surestimé.

Compte tenu de l'énorme impact économique et du risque politique d'une guerre, la géoéconomie devrait, selon les théories d'Edward N. Luttwak, remplacer la guerre conventionnelle [7]. La mise en œuvre d'une stratégie géoéconomique prometteuse s'appuie obligatoirement sur une économie forte et performante. Jusqu'à présent, l'économie russe semble avoir eu l'envergure et la cohérence permettant de résister à la géoéconomie occidentale. Dès lors qu'un des protagonistes souhaite élargir sa base économique, cela peut aller jusqu'à impliquer dans un conflit des États jusque-là non concernés - et notamment la Suisse, l'un des grands acteurs de l'économie mondiale. En mars dernier, la joie des commentateurs occidentaux consécutive à la dépréciation de la devise russe a été de courte durée [8]. Manifestement, la banque centrale russe est alors intervenue avec une grande efficacité et a rapidement stabilisé le rouble. Même la soi-disant bombe atomique économique, c'est-à-dire l'exclusion de la Russie du système SWIFT, n'a pas entraîné l'effondrement du système économique et financier russe.

Dans le cas de la Russie, les sanctions économiques et politiques n'ont pas eu l'effet escompté. Si d'autres conflits éclatent à l'avenir avec des pays qui bénéficient du soutien de la Russie, de la Chine ou d'autres outsiders de la politique mondiale, l'Occident devra avoir recours à des moyens militaires plus rapidement que par le passé. Le déclin de l'Occident passera par la violence.

La crise des années 90 en Russie

On entend souvent dire que Vladimir Poutine veut restaurer l'Union soviétique. Un retour au communisme n'est certainement pas envisageable pour de nombreux secteurs de la société russe. Le Parti communiste russe peine à réunir une majorité et son électorat vieillit. Mais un retour à un capitalisme sauvage, tel qu'on l'a vu en pratique du temps du libéralisme pratiqué sous le gouvernement de Boris Eltsine n'est clairement plus d'actualité. Le souvenir de la crise du rouble est encore trop présent dans les mémoires, lorsque la dramatique chute du rouble a privé de nombreuses personnes des économies de toute une vie de travail. Cela a été le cas non seulement pour bien des gens en Russie, mais aussi en Ukraine et dans d'autres républiques de l'ex-Union soviétique. Les figures de proue de l'expérience libérale, connues sous le nom de «jeunes réformateurs», sont aujourd'hui très impopulaires en Russie. Il s'agit notamment de Egor Gaïdar, de Boris Nemtsov, de Sergueï Kiriyenko, de Anatoli Tchoubaïs et de bien d'autres [9].

Ceux qui veulent ignorer ce qui s'est passé en Russie dans les années 90 ne pourront pas comprendre la Russie d'aujourd'hui. La génération qui garde en mémoire les désastreuses années 90 s'opposera par tous les moyens à ce que la Russie redevienne ce qu'elle était alors : un pays qui bradait ses matières premières à des prix dérisoires, tout comme les unités de production correspondantes, mais qui n'avait par ailleurs rien à dire sur la scène politique internationale. C'est pourquoi le général Ben Hodges, l'ancien commandant en chef des forces américaines en Europe, s'est montré particulièrement maladroit lorsqu'il a déclaré, à l'occasion d'une manifestation de l'OSCE à Vienne, qu'il souhaitait revoir une coopération avec la Russie semblable à celle des années 90 [10] Ce genre de coopération est voué au rejet.

Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui, dans l'ancienne Union soviétique, souffrent de voir les Russes se battre contre les Ukrainiens, les Azerbaïdjanais contre les Arméniens, les Tadjiks contre les Kirghizes, etc. C'est précisément dans l'optique de résoudre les conflits dans cette région que la Communauté des États indépendants a été créée en 1991, mais elle fait malheureusement aujourd'hui figure de parent pauvre, de destination de fin de carrière pour les diplomates vétérans. Mais l'Europe s'est engagée dans une confrontation avec un pays bien décidé à ne pas se soumettre une nouvelle fois. Il faut donc trouver un nouveau modus vivendi.

Une Europe divisée sur la communauté des valeurs

La communauté de valeurs que l'Europe considère comme étant la sienne est divisée et l'UE aura du mal à rester unie. C'est précisément dans les questions relatives à l'intégration du genre que se creuse le fossé entre l'Est et l'Ouest : Certains Etats d'Europe de l'Est ne sont pas disposés à suivre cette tendance sans hésitation [11]. Les rapports idéologiques de la guerre froide se trouvent alors inversés : Alors qu'à l'époque, le communisme à la soviétique était hors de question pour les pays d'Europe de l'Ouest, l'opinion publique de plusieurs pays occidentaux penche désormais plutôt en faveur de l'idéologie du prétendu adversaire russe. En effet, dans plusieurs pays d'Europe de l'Est, les « nouvelles valeurs » ne font pas plus l'unanimité ici qu'en Russie. En promouvant agressivement leur idéologie LGBTI+, les fanatiques woke d'Europe de l'Ouest et du Nord pourraient forcer les gouvernements d'Europe de l'Est à se prononcer clairement et à diviser leur propre communauté de valeurs.

L'Europe a jeté l'éponge devant une société bien décidée à préserver son Way of Life. À cela s'ajoute le fait qu'en Russie, on considère que les Européens sont incapables de défendre leurs valeurs. D'un autre côté, la Russie n'est plus un goulag, comme à l'époque de la répression de Staline. Les citoyens russes peuvent entrer et sortir librement du pays. Chaque année, on compte en Russie un solde positif de plus d'un million d'immigrants par rapport aux émigrants quittant le pays [12]. Cela crée d'une part un véritable exutoire social et montre d'autre part que la vie en Russie n'est pas aussi épouvantable qu'on veut parfois nous le faire croire.

Le handicap géostratégique de la Russie

L'importance globale de l'agriculture russe a clairement été mise en évidence dans le cadre du conflit ukrainien. En Russie, le triangle Saint-Pétersbourg - Irkoutsk - Rostov-sur-le-Don est propice à l'agriculture. Cela coïncide également avec la répartition de la population en Russie : Plus de 80% de la population russe vit dans la partie européenne du pays, à savoir dans le quadrilatère Saint-Pétersbourg - Ekaterinbourg - Tcheliabinsk - Rostov-sur-le-Don [13]. La majeure partie de la population de la Sibérie vit dans le sud de cette région.

Et c'est précisément dans les plaines d'Europe de l'Est que se trouve le passage ouvert vers le territoire russe. La plupart des autres régions frontalières ne sont pas adaptées au déploiement de puissantes unités de forces conventionnelles. Le territoire russe n'est en fait accessible que dans les pays baltes et la plaine d'Europe de l'Est. Un second passage d'accès se situe en Extrême-Orient: à l'est de la ligne Heihe-Tengchong en Chine, il y aurait des possibilités d'attaque contre le territoire russe. Mais qui aiderait la Russie à défendre sa région d'Extrême-Orient si elle entrait en confrontation avec la Chine ? La Russie a bien conscience de son désavantage géostratégique. Le sentiment latent de vulnérabilité qu'entretient l'élite politique russe provient de ce désavantage.

La réorganisation de l'Europe de l'Est

Avec l'effondrement de l'Union soviétique et l'indépendance de ses républiques, des millions de personnes se sont soudainement retrouvées après 1991 dans un pays dont elles ne maîtrisaient pas la langue officielle et ont reçu des passeports d'un état pour lequel elles éprouvaient une estime très modérée. Ce problème n'a toujours pas été résolu. Le Kazakhstan et la Biélorussie sont tout de même parvenus à reconnaître deux langues officielles. La Russie et le Kazakhstan sont les seuls pays de l'ancienne Union soviétique à se considérer comme un empire multiethnique. Tous les autres mènent une politique de nationalisme plus ou moins marquée. Le conflit qui sévit en Ukraine pourrait facilement se reproduire ailleurs.

En fait, même dans le cas de l'Ukraine, l'introduction du russe comme deuxième langue officielle ne constituerait pas une exigence inacceptable. La Belgique, la Finlande, l'Irlande, le Luxembourg et la Suisse utilisent également plusieurs langues officielles, sans que l'unité de l'État en soit pour autant menacée. Mais la majorité des pays membres de l'UE sont unilingues et nombre d'entre eux ont eu par le passé des difficultés à gérer leurs minorités nationales [14]. Jusqu'à présent, l'UE a fait bien peu pour protéger les droits de la minorité russe dans les républiques baltes [15]. L'autodétermination linguistique des régions russophones de l'est de l'Ukraine, telle qu'elle était formulée dans le paquet de mesures adopté lors des accords de Minsk, n'a donc jamais, en plus de huit ans, été mise en œuvre.

L'autre élément qui a fait échouer l'application des accords de Minsk est l'article sur la fédéralisation du pays. Cette notion a été interprétée par les politiciens et les oligarques ukrainiens comme un passe-droit pour la création de petits royaumes. L'oligarque Rinat Akhmetov s'est probablement félicité que le Donbass soit devenu ce genre de royaume, et Ihor Kolomojskyj avait sans doute lui aussi des intentions similaires pour sa ville natale de Dnipro/Dniepropetrovsk. En compagnie de son gouverneur désigné Gennadyi Korban à Dnipro, tout comme Evgeniy Muraev et Vadim Rabinovich à Kharkov, ils sont de potentiels candidats au trône. Ce sont éventuellement là des personnalités qui, à moyen terme, feront sortir les oblasts de Dnipro et de Kharkov de la voie sécessionniste.

Dans l'ensemble, l'Ukraine sortira de la guerre actuelle affaiblie sur le plan financier, économique, démographique et infrastructurel. C'était sans doute là l'un des objectifs de la guerre dans son ensemble ainsi que l'arrière-plan de la déclaration du président russe Poutine selon laquelle il s'agissait de garantir la sécurité militaire de la Russie sur une période de deux à trois générations.

Trafic d'armes et stabilité

En ce qui concerne la corruption et le trafic d'armes, les rapports selon lesquels 60 à 70% des armes livrées par l'Occident disparaissent dans le bourbier de la corruption ukrainienne sont vraisemblablement dignes de foi. En septembre 2014, Arsen Avakov, alors ministre de l'Intérieur, a littéralement fait « sauter » une délégation de l'OSCE à Kiev [16]. A l'époque, l'OSCE s'était inquiétée de la fourniture d'armements, échappant à tout contrôle et provenant de toutes sortes de dépôts, aux formations de volontaires nouvellement créées en Ukraine ; elle avait donc proposé au gouvernement ukrainien la mise en place d'un logiciel permettant leur enregistrement. Bien que cette méthode ait déjà fait ses preuves dans d'autres pays, le ministère de l'Intérieur ukrainien se montra peu intéressé. On peut spéculer sur les raisons de cette attitude. À l'époque, les bataillons de volontaires encore en formation « achetaient » leur équipement. Les multiples éléments d'uniforme occidentaux qu'on pouvait voir dans l'est de l'Ukraine ces années-là n'en étaient qu'une infime partie.

Cette absence de contrôle des armements n'était peut-être alors pas involontaire. Or, on a assisté ces derniers mois à un afflux sans précédent d'armes et de munitions en Ukraine, et il est à craindre qu'il n'y ait guère plus de contrôle sur leur destination. Toutefois, il ne s'agit plus aujourd'hui uniquement d'armes de poing, mais d'armes lourdes conçues pour contrer les chars et les avions. L'Europe pourrait très bientôt être le théâtre d'attentats perpétrés avec des armes de guerre occidentales. Les extrémistes politiques et le crime organisé peuvent les utiliser à leurs propres fins dans un avenir proche et déstabiliser toute la moitié orientale de l'Europe. Les pays d'Europe de l'Est devront payer le prix de cette politique irréfléchie.

Conclusion

Aujourd'hui, l'Occident n'est plus en mesure de rallier d'autres pays à ses vues, ni même de les forcer à les adopter. Le bloc ne peut actuellement maintenir sa cohésion qu'en jouant sur la peur qu'inspire la Russie. Par ailleurs, un certain consensus prévaut en Russie pour éviter toute nouvelle subordination à l'Occident, qui ne jouit de toute façon pas d'un grand prestige. Aucun revirement de la politique russe ne se profile à l'horizon. Il n'est pas encore certain que l'UE puisse financer la reconstruction de l'Ukraine, le développement de l'Europe de l'Est et une vague de réarmement. Ce qui est douteux au vu de l'actuel contexte économique.

Au cours des années, voire des décennies à venir, la géopolitique occidentale va contraindre la Russie à chercher à déstabiliser ses voisins d'Europe de l'Est afin d'éviter qu'ils ne constituent une base solide pour une attaque dirigée contre elle. L'Europe de l'Est, en proie à une corruption rampante, offre un terrain favorable à ce type de projet et, disposant d'un armement conséquent, également les moyens. La Russie est suffisamment intégrée dans la communauté internationale pour pouvoir se permettre de mener une politique agressive à l'égard de l'Europe et les sanctions ne pourront guère l'en dissuader. Parallèlement, la politique étrangère occidentale devient plus agressive, voire presque militariste.

L'Ukraine ainsi que les tenants d'une ligne dure en Occident freineront toute tentative d'établir un modus vivendi avec la Russie. L'Occident ne sera pas en mesure d'imposer les modalités de ce dialogue.

source :  Tribune Diplomatique Internationale

  1. Voir à ce sujet Hans Rudolf Fuhrer : Quel a été l'élément déclencheur de l'« opération spéciale » russe - le plan d'attaque ukraiien ou l'impéerialisme russe ? dans Horizons et débats n°19/20, à consulter en ligne sur :  zeit-fragen.ch.
  2. Voir la Homepage du Global Center for the Responsibility to Protect, à consulter en ligne sur :  https://www.globalr2p.org/what-is-The-Responsibility-to-Protect-known,cleansing-and-crimes-against-humanity.
  3. Sur le sujet en général, voir Christian Schaller : Gibt es eine « Responsibility to Protect » ? sur Bundeszentrale für politische Bildung, 31/10/2008, à consulter en ligne sur :  bpb.de.
  4. Voir notamment, parmi les nombreuses publications sur le sujet, Serge Halimi, Pierre Rimbert : « Le plus gros bobard de la fin du XXe siècle - La légende du Plan fer à cheval » dans Le Monde Diplomatique, 11/04/19, à consulter en ligne sur :  monde-diplomatique.de et « 20 Jahre Nato-Angriff auf Serbien, örtlich gebombt » dans TAZ, 24/03/19, en ligne sous :  taz.de. Sur les mensonges de Colin Powell, alors secrétaire d'État américain, au Conseil de sécurité de l'ONU : Christoph Burgmer : « Auf Lügen gebaut », sur Deutschlandfunk 05/02/13, à consulter en ligne sur :  deutschlandfunk.de, Rieke Havertz: Dieser eine Moment, sur : Zeit online, 18/10/21, à consulter en ligne sur :  zeit.de, Katta Kottra : Lügen im Irakkrieg, Die langen Nasen von Powell & Co dans Süddeutsche Zeitung, 18/03/08, à consulter en ligne sur :  sueddeutsche.de.
  5. L'Acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe d'Helsinki de 1975 est disponible en ligne à l'adresse suivante : osce.org.
  6. Voir la liste des intervenants sur le site du ministère russe de la défense à l'adresse suivante:  eng.mil.ru.
  7. L'auteur de l'article a lui-même participé à ce séminaire.
  8. Sur Luttwak et la géoéconomie, voir: From Geopolitics to Geo-Economics, Logic of Conflict, Grammar of Commerce, 1990 dans : The National Interest 20, 1990, p. 17-23, aperçu partiel à consulter sur :  jstor.org.
  9. Voir les graphiques à ce sujet sur :  finanzen.ch.
  10. Voir à ce sujet, en guise d'exemple parmi les nombreuses publications, Christian Steiner : « Als Russland die schwerste Krise seit dem Ende der Sowjetunion erlebte » dans : Neue Zürcher Zeitung, 17/08/18, à lire en ligne sur :  nzz.ch.
  11. L'auteur de l'article était présent.
  12. Voir sur Pew Research Center : European Public Opinion Three Decades After the Fall of Communism, 15/10/19, p. 5, à consulter en ligne sur : docs.dpaq.de.
  13. Voir illustration ci-dessous :  statista.com.
  14. Source : Rosinfostat : Плотность населения России по регионам и городам на квадратный километр, (Répartition et densité de la population en Russie par région et par ville, au km²) voir en ligne sur :  rosinfostat.ru. Voir à ce sujet la carte réalisée par Aleksey Glushkov (Алексей Глушков) pour Wikipédia Russie : https://ru.wikipedia.org/wiki
  15. Voir :  arbeit.studiumineuropa.eu.
  16. Voir : Wissenschaftliche Dienste des Deutschen Bundestags : Les minorités russes dans les pays baltes, état des lieux, WD 2 - 3000 - 02/17, 24/02/17, à consulter en ligne sur : bundestag.de. Parmi les nombreuses publications à ce sujet : Aufstand der « Nichtbürger » in Lettland sur Deutschlandfunk Kultur, 25/04/14, à consulter en ligne sur :  deutschlandfunkkultur.de et : « Nichtbürger » in Estland und Lettland, Angst vor der russischen Minderheit sur l'édition Etranger du Spiegel, 03/10/17, à lire en ligne sur :  spiegel.de

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