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Les rebelles touaregs patrouillant près de leur camp. Photo d'illustration.
«Incapable de gagner sur le champ de bataille, [Volodymyr] Zelensky a décidé d'ouvrir un second front en Afrique et se plie aux exigences des groupes terroristes dans les pays amis de la Russie sur le continent. La nature terroriste du régime de Kiev devient de plus en plus évidente pour le monde entier», a déclaré lors d'une conférence de presse de fin d'année l'ambassadeur russe au Mali et au Niger, Igor Gromyko.
Selon lui, l'implication de Kiev dans le soutien aux terroristes au Mali a été confirmée avant même la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays. Le diplomate russe a souligné que les actions de l'Ukraine ont été condamnées par de nombreux États africains, dont le Sénégal et le Burkina Faso. Igor Gromyko a noté que les autorités maliennes avaient averti que le fait de soutenir des terroristes sur leur territoire serait considéré comme un soutien au terrorisme international.
L'ambassadeur russe a également établi un parallèle entre les actions de l'Ukraine au Mali et les méthodes terroristes utilisées par Kiev contre la Russie. Pour illustrer les actions du régime de Kiev, il a cité l'attentat contre le lieutenant-général Igor Kirillov, commandant des troupes de protection NBC des forces armées russes, dans une explosion à Moscou le 17 décembre 2024.
Le 26 juillet dernier, des séparatistes et des islamistes ont attaqué un convoi des militaires maliens et combattants d'une société militaire privée russe dans le nord du Mali. Un représentant de la direction générale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense Andriy Iousov le 29 juillet 2024 s'est exprimé sur l'implication de l'Ukraine dans l'organisation de cette attaque. Il a déclaré que les rebelles maliens avaient reçu de l'Ukraine toutes les informations nécessaires «et pas que des informations» leur permettant de mener avec succès cette opération militaire. Andriy Iousov n'a pas révélé de détails, qualifiant les informations de «sensibles» et soulignant que l'Ukraine faisait «tout ce qui est en son pouvoir dans le cadre du droit international».
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a ensuite rejeté les accusations du Mali quant à son implication dans l'attaque terroriste contre les militaires maliens.
Les Républiques du Mali et du Niger ont annoncé respectivement le 4 août 2024 et le 6 août 2024 qu'elles rompaient leurs relations diplomatiques avec l'Ukraine en raison du soutien de cette dernière à des associations terroristes. Le 7 août 2024, le Mali et le Niger ont demandé au Conseil de sécurité des Nations unies d'enquêter sur les informations faisant état d'un soutien de l'Ukraine à des groupes rebelles dans le nord du Mali.