En ce moment dans deux endroits du monde, en France et au Venezuela, se joue l'avenir du monde.
Il est certain et évident que les peuples souhaitent une avenir prolifique fait de voyages et de découvertes, de paix et d'amour.
Les gens normaux savent que la meilleure actu quotidienne est celle de leur petite vie, d'émotions fugaces avec leur proches, de petits succès qui font avancer leur métier, et du sentiment grandissant de faire partie d'une collectivité mondiale qui tend à s'unir.
Comme il en a toujours été, tout irait bien dans le meilleur des mondes s'il n'y avait pas les politiciens. Oh oui, historiquement, les chefs de tribus ont eu un rôle fédérateur dans la prise de conscience de faire partie d'un collectif. Mais un jour le lien avec le chef de tribu s'est dissipé quand il est devenu un roi pour des inconnus. C'est alors que l'humanité a découvert que sa façon de se figurer le monde n'était pas l'exact reflet de la réalité du monde.
Au moment de la mondialisation il s'est passé la même chose à une autre échelle, c'est à dire que le commerce pouvait dorénavant être pratiqué avec des inconnus, en toute confiance. Tel était l'idéal logé dans la foi en l'argent. Il unifiait tout et posait les fondations d'une comptabilité commune.
Et dans le même temps, forcément, la confiance en l'inconnu, ce qui définit strictement une civilisation, s'est désagrégée et a été bafouée, abusée, et même que bientôt ces abus devenaient par convention une sorte de normalité du monde, une violence naturelle, une prédation par condamnation.
Finalement on arrivât au terme de la leçon de capitalisme, où tous ses développements étaient autant de réponses aux questions de ceux qui avaient pour charge d'en prédire l'avenir. C'était à eux, avec leur esprit, d'envisager la réalité actuelle, et nombreux sont ceux qui l'ont fait. Si aujourd'hui quelqu'un dit les mêmes chose il se prend pour un génie mais ne fait qu'ouvrir les yeux sur la réalité.
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Le coup de bluff porté contre le Venezuela faisant d'un petit mafieux local le nouveau président non-élu d'un peuple d'abrutis qui ne savent même pas voter et qui sont assis sur des mines d'or sans se douter de rien, n'existe qu'en tant qu'il est relayé à ceux qui y croient. Évidemment on ne peut pas tirer sur le messager, car cette situation rocambolesque, qui n'est rien d'autre qu'une farce, est l'occasion pour les plus brillants penseurs de notre époque qui sont plus nombreux vivants aujourd'hui qu'au cumul de toute l'humanité d'exhaler leur sagesse et de déteindre sur leurs lecteurs ; Autant que de forcer les chancelleries du monde à examiner, avant de se prononcer, une constitution qu'ils devraient envier. Comme dit Rick de Rick & Morty, "c'est comme ça que circule l'information".
On ne devrait même pas écouter ces sornettes, ou se scandaliser qu'elles soient proférées, on devrait simplement n'en avoir rien à faire. Qu'est-ce qu'ils peuvent faire de toutes façons ?
Et là vient la réponse, on apprend ce qui soutient cette situation (la pauvreté assénée) et ce que cette situation soutient à son tour (la pauvreté assénée), on découvre un processus déjà mainte fois utilisé pour agresser un pays, on comprend que le processus qui englobe cela n'est pas bon pour nous puisqu'il nous conduit à une dictature mondiale, et on observe même en passant que c'est toute honte bue que dorénavant les mensonges sont proférés, sans qu'il n'y ait aucune besoin d'un quelconque rapport avec la réalité, en mesure de ce que veut être, dans toute sa pureté, l'exercice de l'autorité.
C'est sûrement pour en arriver là qu'ils nous avaient habitués à deux ans de "Russiagate" imaginaire.
Ou alors les mecs sont juste délirants.
En tous cas la loi est formelle, c'est une ingérence, une violation, qui relève du crime contre l'humanité. Sauf qu'il n' pas encore été commit. C'est à dire que l'histoire se joue en direct, ce n'est pas facile de l'affubler de qualificatifs préemptifs. (Eux qui aiment bien punir par anticipation, sont inatteignables tant que les faits ne sont pas accomplis.)
Et puis en même temps pour tous les autres crimes qui ont été commis et qui sont avérés et documentés, là par contre on n'a plus aucune nouvelle. C'est à dire qu'on s'aperçoit soudainement que, depuis toujours, les gouvernement ne respectent pas même leur propres lois.
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En France les gilets sont jaunes car les villes sont grises.
Si elles étaient vertes il n'y aurait aucun besoin de gilets de sécurité servant à se rendre plus visible la nuit sur une autoroute mal éclairée après un accident. C'est pourtant dans cette situation que se retrouve le peuple français, considéré comme un des plus riches du monde. Les autres pays n'en reçoivent que l'écho d'un caprice. Et les gouvernement aussi, d'ailleurs, eux qui noient le message dans une enveloppe sonore brouillant les pistes.
Moi pour avoir un mois de loyer d'avance afin de ne pas me retrouver planté à la fin du mois, j'ai un jour consacré trois mois de famine auto-induite. Depuis, j'ai toujours pu terminer mes mois en positif, à quinze euros près, sachant que très vite dès le début les virements automatiques s'abattent comme un coup de maillet. Les clochards sont surpris qu'avec autant d'argent qu'eux je puisse subsister logé et nourrit, et accessoirement journaliste du temps présent. Ni eux ni personne ne souhaite que je dise que je suis heureux comme ça ; c'est le pire sacrilège dans un monde de souffrance auto-induite.
Mes compatriotes français, je les connais bien moi qui n'ai jamais voyagé, sont simples au fond d'eux. Ils ne cherchent pas la gloire et les interférences mentales d'une vie agitée. Historiquement et spirituellement, ils sont plutôt goguenards, bien dans leur peau, et vacillant entre la tolérance et la curiosité. C'est un grand peuple !
On ne peut pas leur marcher sur les pieds sans glisser sur une peau de banane.
L'époque actuelle nous ouvre les voies d'une connaissance plus profonde et véridique de nous-mêmes et de notre place dans la société. En accord avec les lois de l'univers, les belles choses doivent se bâtir. Ceux qui bafouent ces lois en subissent mécaniquement les conséquences car, oui c'est vrai, tout se paye. C'est pourquoi ce sont des lois de l'univers, et non pas des édits technocratiques servant à asseoir une supériorité maladive. Contrairement à celles-là, elles n'ont pas "aucune valeur" et ne restent pas sans effets.
Les despotes n'ont objectivement aucune chance à moyen terme, et leur échec, et la souffrance qu'ils vont devoir subir, est déjà programmée. Il ne faut pas s'en faire pour eux ou alors si, au fond, si on fait tout ce qu'on peut pour les empêcher de commettre des crimes, c'est par pure générosité à leur égard et plutôt pour leur bien. Car nous sommes Un ; même s'ils ne le veulent pas ou ne le savent pas.
C'est inhumain de laisser commettre des crimes dans le but que soit infligée une plus grande souffrance encore à leurs auteurs. On peut faire ça avec les enfants quand ils expérimentent des bêtises en croyant que personne ne les regarde, pour le bien de leur instruction et si on garde un contrôle complet sur les conséquences. Mais là nos politiciens sont hors de contrôle, c'est eux qui nous prennent pour des enfants.
Pis encore, ils sont objectivement ennemis des peuples.
Il faut vous dire que le cousin Macron, il n'en a strictement rien à foutre des Gilets Jaunes de merde. Il continue sa vie tranquillement, il est inatteignable. Et si on s'en prend à lui, il chiale un coup et ça rentre dans l'ordre.
Non seulement il n'écoute pas, mais il part dans l'autre sens, du côté de l'échec, tout en disant "matez mon cul !".
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En ce moment le Venezuela et la France sont sous les feux des projecteurs de l'histoire, et les échanges diplomatiques entre ces deux pays révèlent une discussion bien singulière entre un passager mécontent et le chauffeur du bus dans lequel il se trouve (Maduro a été chauffeur de bus). Cela donne : "hé ducon tu vois pas qu'on t'a dit de prendre à gauche ?" Monsieur, laissez-moi conduire ce bus à la destination initialement prévue selon le plan qui a été convenu par l'ensemble des passagers". Et le rouspéteur de dire : "C'est à moi de dire où doit aller le bus ! Comment je fais sinon avec mes amis riches qui m'attendent ?"
Bon d'accord c'est stupide, mais dans la réalité c'est le rouspéteur qui gagne et les autres couillons dans le bus n'ont qu'à attendre que ça passe, ou rentrer à pied, sur une autoroute de nuit avec un gilet jaune pour ne pas se faire percuter.
C'est souvent cela que les gens veulent enseigner à leur enfant ; les pauvres malheureux ; les deux, les parents et les enfants. "La vie est dure". Mais en fait ce sont juste des criminels, un peu spéciaux, qui expérimentent de nouveaux crimes non encore identifiés solennellement.
Moi je trouve que c'est sublime que la France et le Venezuela soient actuellement dans un tel jeu de miroir, où Maduro dit "occupe-toi de tes Gilets Jaunes" alors que précisément il les ignore superbement, eux qui réclament plus de démocratie, tout en accusant le Venezuela de ne pas être une démocratie, alors que précisément elle est déjà constituée d'un processus de référendum d'initiative citoyenne.
C'est quand même pas mal !
Hugo Chavez a été la voix des sans-voix aux yeux du monde et a fait naître la flamme de la libération du monde de l'emprise psychologique et métaphasique du capitalisme.
J'aurais souhaité qu'il aille plus loin, je me morfondais de ne pouvoir lui transmettre mes idées, car il y avait des solutions, je n'aimais pas le voir ne pas savoir renier le capitalisme de façon aussi intégrale et radicale que moi, mais il a agit avec son temps, avec ses moyens, du mieux qu'il pouvait, et a produit les meilleurs résultats possibles dans le moins de temps possible. Il a été assassiné, selon toute évidence, pour l'empêcher d'aller encore plus loin, et d'unifier les peuples sous une bannière qui aurait été portée par tous les pays d'Amérique du sud, et en terme général par tous les pays du Sud. Puis finalement, le monde, à part l'occident, qui aurait sa propre révolution à faire, confrontée à l'obligation de refonder ses paradigmes, et de regretter d'avoir voulu les imposer aux autres.
Oui c'est vrai les deux côtés du miroir sont l'occident prédateur impérialiste qui inflige sa normalité avec brutalité, et de l'autre les peuples qui s'éveillent à un monde nouveau et dont les potentiels sont inexplorés, encore fragile et crédule, effrayé par la superstition véhiculée par le sophisme et la rhétorique, et découvrant autour d'eux une nature exubérante et exemplaire déjà presque complètement pillée et polluée.
Il se passe la même chose avec ma copine, elle essaie de m'infliger des habitudes qui ne sont pas les miennes et que je ne trouve pas "Chi", ce qui rend mes accomplissements plus laborieux et courts à la fois, et je lui explique que son opinion n'a jamais présidée et ne présidera jamais sur ce que je me sens devoir faire. Mais il n'y a rien qu'une bonne entente ne puisse supporter et les petites souffrances donnent du relief aux petites victoires. C'est ainsi qu'on avance, ce qui est mieux que de rester dans le néant.
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Alors oui ils veulent piller l'or, le pétrole, le bois et tout ce qui se consume en terme général pour en faire du profit, pour pouvoir vivre confortablement dans des palais artificiels an faisant bouillir des piscines d'eau potable pour se soulager les orteils d'avoir dû marcher de la chambre à la cuisine au lieu qu'on leur apporte toute leur raison de vivre sur un plateau d'argent.
Que le poumon de la Terre ne produise plus d'oxygène ne les dérange mais alors là pas du tout.
Rien n'a de valeur pour eux car tout n'est qu'une part infime de leur propre fortune et il leur suffit d'exhiber un gros billet pour s'attacher les services du premier débile qui passe par là par hasard.
Les gens bavent quand ils voient ça.
Ils veulent la même chose pour eux, comme des débiles.
Sans penser une seule seconde que si tout le monde avait la même chose, alors ce serait stupide, un peu comme quand tous les pays deviennent racistes envers tous les autres : quelle est la signification profonde de tout cela ?
N'est-il pas plus sain, individuellement et par réplication, d'en faire soi-même le maximum pou soi et pour les autres ? Plutôt que de rêver de se faire servir pour devenir débile ?
Par contre si, rationnellement, les gens s'unissent pour obtenir cette "même chose" qu'est le confort de l'assurance de vivre en faisant le bien et sans aucun risque pour son avenir qui, mécaniquement, sera toujours meilleur à force qu'on y travaille, par contre, ça, c'est faisable.
Le premier caractère d'une révolution mondiale devrait impérativement se traduire par l'inanité de l'argent actuel, son incapacité à acheter des biens communs qui sont la propriété de tous, à long terme. Les ressources naturelles ne devraient appartenir qu'aux peuples, leur usage ne devrait strictement surveillés par des blockchains servir qu'au bien commun, et l'ensemble des décisions prises ne devraient, culturellement, politiquement, philosophiquement et dans les faits attestés, qu'être approuvées du fond du cœur par les peuples.
Pour cela il faut dés le départ définir les droits de chacun à disposer des biens d'autrui, de façon carrément tangible et habilement définie. Ces droits ne devraient pas résulter d'une mécanique systémique, ils doivent être établis comme base d'un système social au service de l'humain, et de son évolution.
Une fois rendue nulle la fortune spoliée aux pauvres de la planète,
et une fois décrétée la capacité individuelle de chacun à disposer des richesses du monde,
(et une fois légiféré sur le fait qu'une personne morale ne peut se prévaloir des mêmes droits qu'une personne physique)
arrive le moment de s'extraire d'une pensée jadis dominante et ayant conduit le monde à sa ruine.
Ne soyez pas obligés de pratiquer le commerce, et préférez-y de réussir collectivement que tous les besoins soient satisfaits de façon fluide, les vôtre inclus.
Même en souriant, même entre amis, avec plaisir, dans une bonne entente cordiale et enjoué d'une humeur bienfaitrice, le fait de pratiquer le commerce reste une activité de service rémunéré limitée par les moyens en argent de rendre ce service. Que les denrées doivent être écoulées avant péremption ou que celui qui est dans le besoin se soit vu confisqué toute sa monnaie, sont des motifs d'agir qui sont toujours placés au second plan, au lieu du premier.
C'est si on parvient à résoudre cette incompréhensible inversion qu'on pourra se prévaloir d'avoir bâti un système social au service de l'humain, et non l'inverse.
Et pour faire cela, j'ai discrètement donné la solution quelques lignes au-dessus, c'est de penser collectivement, d'avoir une vision d'ensemble, et un projet d'échelle. Et notablement, grâce à notre entrée dans l'ère de l'informatique, d'avoir les données sur lesquelles s'appuyer pour faire cela.
C'est finit l'époque du chacun pour soi, qui a peur du noir.
Les enfants grandissent et doivent s'inclure dans tout un monde.