par Avic
Depuis le début du mois d'octobre, après la frappe iranienne contre les sites israéliens, Israël, les États-Unis et leurs fidèles partenaires se préparaient à attaquer l'Iran.
Selon le contre-amiral Habibollah Sayyari, commandant adjoint de l'armée iranienne pour la coordination, les quatre compères habituels, Israël, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France (le quatre cavaliers de l'apocalypse ?) ont effectué des vols dans l'espace aérien irakien pendant 25 jours consécutifs, dans le cadre de préparatifs pour lancer une attaque contre la République islamique d'Iran.
Les dernières frappes contre l'Iran n'étaient pas un simple raid «de représailles» limité comme le clament les autorités israéliennes et les médias aux ordres. Un engagement mobilisant plus de 100 avions, dont des F35, avec des ravitailleurs et des avions espions, ferait plutôt penser à une offensive aérienne de grande envergure destinée à détruire le système de défense de l'armée iranienne et à soumettre ensuite le pays à des bombardement intensifs par vagues successives comme savent si bien le faire les armées anglo-sionistes.
Mais voilà, rien n'a fonctionné comme prévu. La défense anti-aérienne iranienne a fait des merveilles, fonctionnant comme une sorte de dôme de fer (vrai celui-là). Les bombardements massifs prévus, comme pour l'Irak ou la Serbie, n'auront pas lieu. La durée de l'opération, initialement prévue à 10 heures, va être écourtée et stoppée net au bout de 3 heures. Les moyens militaires de l'Occident combiné ont été purement et simplement neutralisés par un système de défense anti-aérien efficace. L'armée Anglo-Otano-Sioniste se révèle n'ère qu'une armée de livreurs de bombes. Pour les neutraliser, il suffit de perturber leurs systèmes et moyens de livraison.
Il ne restait plus aux autorités israéliennes qu'à trouver un narratif plausible pour camoufler ce fiasco, encore plus terrible que celui du 1er octobre, et espérer que l'Iran, qui n'a pas trop souffert, se contente de savourer sa victoire en silence et ne cherche pas à riposter, auquel cas Israël se trouverait dans un réel embarras.