par Christelle Néant.
Suite à l'incident qui a eu lieu hier en mer Noire, lorsqu'un navire de guerre britannique a franchi la frontière maritime de la Russie près de la Crimée, Londres continue de s'enferrer dans ses mensonges, pendant que Moscou met en garde le Royaume-Uni : en cas de nouvelle provocation, les forces russes ne tireront pas à côté mais viseront le navire.
Malgré le fait que leurs dénégations ont été totalement détruites par l'article du journaliste de la BBC qui était à bord du HMS Defender, le ministre britannique des Affaires étrangères a déclaré que pas un seul tir contre le navire militaire n'avait eu lieu et que ce dernier passait pacifiquement dans les eaux territoriales ukrainiennes.
Le problème c'est qu'une autre vidéo de la BBC prouve définitivement que le HMS Defender était en état d'alerte, avec ses armes chargées et prêtes à tirer lorsqu'il est passé dans les eaux territoriales russes (puisque la réintégration de la République autonome de Crimée via un référendum était totalement légale contrairement à ce que l'Occident et l'Ukraine racontent, raison d'ailleurs pour laquelle cette dernière n'a jamais poursuivi Moscou devant le tribunal de l'ONU pour annexion de territoire) !
A combat alert aboard the British destroyer HMS Defender was announced moments before the ship deliberately enters Russian territorial waters.
The crew takes their places in readiness to escalate the weapon is brought into a combat position.
Face à de telles preuves le commentaire du ministre britannique des Affaires étrangères disant que la version russe de l'incident était « sans surprise, inexacte » est juste hallucinant. Les gars ne sont pas fichus de faire une propagande qui ne se prenne pas les pieds dans son propre tapis, leur version officielle est démystifiée par leur propre journaliste à bord, mais ils continuent d'insister pour dire que la version russe est fausse ! Là il n'y a plus de mots pour qualifier une position aussi débile que délirante, autre que de dire qu'on nage en pleine féerie !
Le problème c'est qu'il s'agit là d'une affaire internationale grave, et qu'en face, en Russie, ce n'est pas avec des déclarations délirantes et débiles que les officiels répondent, mais avec des menaces de couler le prochain navire du Royaume-Uni qui essayerait de répéter ce genre de provocation !
Ainsi, Constantin Gavrilov, le chef de la délégation russe aux pourparlers de Vienne sur la sécurité militaire et la maîtrise des armements, a averti le Royaume-Uni qu'en cas de nouvelle provocation, similaire à l'incident avec le HMS Defender en mer Noire, le bombardement viserait le navire plutôt que sa route.
« Il est impossible de dissimuler son indignation face à la déclaration du ministère britannique de la Défense selon laquelle ledit destroyer aurait effectué un « passage pacifique dans les eaux territoriales de l'Ukraine ». Pour ma part, je me vois contraint d'avertir l'ancienne « reine des mers » que la prochaine fois, le bombardement, si une telle décision est prise, aura lieu non pas sur la trajectoire mais sur la cible [le navire - NDLR] », a déclaré M. Gavrilov, lors d'une session plénière du Forum de l'OSCE pour la coopération en matière de sécurité.
Une position proche de celle du chef de la commission parlementaire de Crimée pour la diplomatie des peuples et les relations interethniques, Iouri Gempel. Commentant la position du premier-ministre britannique, Boris Johnson, qui a déclaré que le passage d'un destroyer britannique en mer Noire était « tout à fait approprié », car selon lui, ce sont des eaux ukrainiennes puisque que le Royaume-Uni ne reconnaît pas « l'annexion de la Crimée », Gempel a qualifié cette position de jeux dangereux, et a souligné que la prochaine fois la réponse pourrait être bien plus sévère.
« La position du premier-ministre britannique sur la navigation en mer Noire au large de la Crimée est un jeu dangereux qui pourrait conduire à des conflits assez graves qui seraient alors très difficiles à résoudre diplomatiquement. La partie russe le comprend très bien, c'est pourquoi aucune mesure sévère n'a été prise pour punir les intrus, mais cela ne peut pas durer longtemps. Une réponse musclée ne se fera pas attendre longtemps en cas de récidive des provocations », a déclaré M. Gempel.
Selon lui, le fait que le Royaume-Uni ne reconnaisse pas la Crimée comme étant russe c'est « son problème ».
« Les Criméens sont indignés par un tel comportement de l'armée britannique et de ses autorités. Nous demandons instamment d'utiliser uniquement les méthodes diplomatiques disponibles pour interagir avec la Russie et de respecter le choix des Criméens », a souligné M. Gempel.
Si Moscou met ses menaces à exécution, cela pourrait avoir des conséquences extrêmement graves, puisque pour rappel le Royaume-Uni fait partie de l'OTAN, et que cette organisation pourrait prendre prétexte d'un tel incident majeur pour déclencher une guerre avec la Russie (ce qui se terminerait par une vitrification généralisée).
J'aimerais bien que les autorités du Royaume-Uni réfléchissent un peu aux conséquences de leurs actes avant de risquer de provoquer une troisième guerre mondiale thermonucléaire pour avoir voulu narguer la Russie !
Si les membres du gouvernement britannique ne sont pas capables de dépasser le stade intellectuel de la cour de maternelle en matière de géopolitique mondiale, ou qu'ils sont suicidaires, qu'ils laissent la place à des gens compétents, qui ne sont pas portés sur le suicide collectif, et qui savent qu'on ne s'amuse pas à provoquer militairement un pays qui dispose du plus grand nombre de têtes nucléaires au monde, pour le plaisir de pouvoir dire « vous voyez je l'ai nargué et j'ai même pas eu peur ». Non parce que là ça devient franchement inquiétant en plus d'être affligeant.
source : donbass-insider.com